La Cinématographie Française (1938)

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33 • ' JÈ’' • fTTTiTxiziTixxxxixxxm: cines^^raphie ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS J’ai Deux Maris (Second Honeymoon) Comédie doublée (A) Origine : Américaine. Réalisation : Walter Lang. Interprétation : Tyrone Power, Loretta Young, Lyle Talbot, Claire Trevor, Stuart Erwin, Marjorie Weawer. Studios : Twentieth Century Hollywood. enregistrement : W. E. Production : IL Griffith de Twentieth Century Fox. Edition : 20//i Fox. CARACTERE DU FILM. — Cet aimable marivaudage qui met aux prises Loretta Young, jeune épouse divorcée et remariée, et Tyrone Power, premier mari toujours séduisant, a été composé avec esprit et de multiples détails psychologiques fort plaisants. Le film se situe à Miami et dans des ports de pêche, dans un aéroport et une prison. 11 est vif, mouvementé et délicieusement interprété. C’est le type de la comédie moyenne réussie. SCENARIO. — Vicky cl Raoul, qui furent mariés ensemble, il y a quelques mois, se rencontrent à Miami. Vicky est remariée à un calme businessman. Mais elle comprend que le charmant Raoul, fantasque el imprévu, a gardé toute sa séduction. Tous deux luttent jusqu’au moment où la muflerie de Bob, le « N" 2 » les jettera à nouveau dans les bras l’un de l’autre. TECHNIQUE ET INTERPRETATION. — Habile, faite de petites scènes bien menées et qui ne traînent jamais. Louons ce découpage qui fait exprimer le maximum de verve ou de sensibilité à une scène pour la faire disparaître avant que le spectateur ne sente le procédé. Pourtant, remarquons l’emploi trop visible de la « transparence » pour les scènes au large de Miami, sur le bateau de pêche. Cela sent trop le studio et la piscine. Les interprètes de cette comédie ont joué avec légèreté et grâce : Tyrone Power, beau sans fatuité et parfaitement jeune, Loretta Young, cette fois-ci bien habillée, el quelques bonnes figures de second plan comme l’adroit Stuart Erwin dans le rôle d'un domestique digne et érudit. Doublage très convenable. La voix de René Dary est excellente. FAILLITE Jugement déclaratif en date du 2 août 1938. lv Ï.ANGLAIS (Thomas) ayant exploité un fonds de commerce de cinéma, 10 et 20, rue Mertens à BoisCombes, et actuellement sans domicile connu. Pierre Brasseur et Aimos dans Gosse de Riche où ils ont campé deux personnages pittoresques Jules Berry est en mauvaise posture dans L’Inconnue de Monte-Carlo production spirituelle et mouvementée Pierre Larquey et Madeleine Robinson sont les émouvants interprètes de La Cité des Lumières, mis en scène par Jean de Limur La Fiancée du Cheik (The Sheik steps out) Comédie d’aventures doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : Irving Pichel. Auteur : Scénario original de Adèle Buffington. Interprètes : Ramon Novarro, Lola Lane, Gene Lockhart, Kathleen Burke, S t anl e y Fields, Billy Bevan, Robert Coote. Studios : Hollywood. Doublage : Radio-Cinéma, Paris. Enreg,istr. : Radio-Cinéma. Production : Republic Pictures. Edition : Radio-Cinéma. Le principal intérêt de ce film américain de série, qui s’adresse à un public populaire, est de nous faire revoir le célèbre jeune premier de Ben Hur, Ramon Novarro qui, dejiuis près de trois ans, avait disparu de l’écran. Cette production est en quelque sorte une réminiscence des célèbres films muets de Rudolpli Yalentino, Le Cheik et Le Fils du Cheik, qui viennent justement d’être exhumés avec succès sur quelques écrans américains et anglais. Mais le sujet foisonne d’invraisemblances. il s’agit d’une jeune Américaine, fille de millionnaire qui, en vacances au Sahara, est enlevée par le Cheik Ahmed Ben Nesib, qui s'est fait passer pour un guide. Naturellement, la jeune fille deviendra amoureuse de son ravisseur qu’elle épousera dans une oasis selon la loi arabe. Mais après ce mariage, elle s’échappe, retrouve sa famille affolée et revient à Paris. Au moment où elle va épouser pour de bon, cette fois, et par dépit, un Américain ridicule, le Cheik arrive et l’enlève de nouveau. A part quelques belles chevauchées dans les sables, l’action est lente et le film bourré de dialogues. Il faut féliciter les auteurs de la version doublée qui, par un dialogue amusant et humoristique, ont rendu supportable et même quelquefois agréable un film qui ne valait pas grand’chose en version originale. — o. Les Abonnements à notre Revue peuvent être réglés à notre Compte Chèques Postaux PARIS 702-66