La Cinématographie Française (1938)

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81 »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINEl' FRi ■R/IPHIE ! SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ EXXXXXXm LES GRANDS INDUSTRIELS S’INTÉRESSERAIENT-ILS AU CINÉMA ? Création d’une Grande Société franco-américaine Nous avons annoncé la fondation par M. Otterson et M. Marc Lauer de la Compagnie FrancoAméricaine pour l’Exportation de Films Cinématographiques, sous la présidence de M. Eugène Barbier. Nous rappelons brièvement le Conseil d’administration de cette importance Société qui est ainsi composé : COMPOSITION DU CONSEIL de la Compagnie FrancoAméricaine pour l' Exportation de Films cinématographiques : Président : E.-J. BARBIER, Industriel, Commandeur de la Légion d’honneur. Vice-Président : John OTTERSON, Industriel, New-York. Administrateurs-délégués : Marc Lauer, Industriel ; Denys d’Anselme, Conseiller du Commerce Extérieur. Administrateurs : d’AcuiaR, Industriel ; Marcel RlENNE, Industriel, Chevalier de la Légion d’honneur ; Alphonse PAILLET, Industriel, Chevalier de la Légion d’honneur. Le but de cette Société est d’importer aux Etats-Unis les plus importantes productions françaises susceptibles d’intéresser le marché américain et de porter outre Atlantique le rayonnement de la culture et de la pensée françaises. M. Marc Lauer, à la suite d’un voyage d’études fait récemment à New-Yoïk a décidé de donner à la Compagnie FrancoAméricaine pour l’Exportation de Films cinématographiques un débouché pour le film français établi sur des bases jusqu’ici non existantes. Pour assurer aux producteurs Fançais ce débouché pour leur production, M. Lauer a conclu des accords pour que les films pris en distribution par la nouvelle compagnie n’aient pas l’existence éphémère d’une exclusivité dans un ou deux théâtres, mais soient assurés de la passation dans l’important circuit Brand comprenant 90 théâtres situés principalement dans les Etats de NewYork et de Pensylvanie et sur le East Coast. Un film ayant connu le succès dans ce circuit pourra, par la suite, être distribué à travers tout le territoire des Etats-Unis. M. John Otterson, vice-président de la Compagnie Franco-Américaine pour l’Exportation de 1 îlms cinématographiques, dirige personnellement à NewYork les opérations de programmation de ces théâtres et la distribution des films. Il n’est pas, en effet, nécessaire de rappeler que M. John Otterson a été Président du Conseil d’administration de Western Electric, puis de la Société Paramount qu’il a quittée tout récemment. Nous avons déjà eu des échos par les producteurs français de leur satisfaction de pouvoir confier l’exploitation de leurs films pour un territoire aussi important à un homme qui a su s’attirer toutes les sympathies en France lors de son dernier séjour et dont le jnestige et les rares qualités d’Administrateur sont particulièrement appréciés aux Etats-Unis. Jamais depuis l’histoire du film français le producteur n’a pu s’assurer une distribution ferme sur un circuit de l’importance du circuit Brand aux Etats-Unis. Le Président de la Société, M. Eugène Barbier, dont la haute personnalité s’est imposée dans la création et la gérance d’un groupe industriel de premier plan et dont l’activité s’est étendue sur tous les pays d’Europe, a consenti, sur la demande de M. J. Ottrrson, à sortir de sa tour d'ivoire jDour apporter toute son autorité et toute son expérience à la nouvelle Société dont la fondation marque une importante étape dans l’expan sion du film français à l’étranger. Nous savons que l’organisation de cette Compagnie constitue un centre d’opérations des plus importants au point de vue financier et commercial grâce aux crédits considérables dont elle dispose tant en France qu’aux Etats-Unis. D ores et déjà nous savons que cette Société distribue aux Etats-Unis les films suivants : Remontons les Champs-Elysées Carrefour Orage Veille d'A rmes Ignace La Porte du Large, etc... L’Administration de cette Société, qui est confiée à M. Denys d’Anselme du groupe Barbier et à M. Lauer, est centralisée à la Société Lauer et Cie, 25, rue Marbeuf, qui a déjà pas une place prépondérante sur ,es jrlaces étrangères et dont la direction du service étranger est, comme on le sait, confiée à M. Louis Fleury. En dernière nouvelle, nous venons d’apprendre que la Compagnie FrancoAméricaine a conclu un accord avec la Curzon Cinémas Ltd. de Londres et la United Curzon Corporation de Londres dont le chairman est M. de Casa-Maury, qui gère personnellement le fameux Curzon Cinéma de Londres. Nous ne croyons pas devoir rappeler à nos lecteurs l’importance du Cu.zon de Londres qui est le théâtre qui a fait la plus grande projeagande pour le film français en Angleterre depuis 1934. Cette association avec la plus importante des Compagnies anglaises jjrogrammant les films français permettra de faire aux producteurs français des offres couplées jaour les Etats-Unis ainsi que pour l’Angleterre. LE CINÉMA FRANÇAIS A L’EXPOSITION DE NEW YORK Nous croyons savoir que le service de la Propagande et des Œuvres au Quai d’Orsay se préoccupe de la participation du Cinéma français à l’Exposition de New-York. Des conférences sont convoquées. sous la présidence de IV1 . IVtarx, directeur du service, qui réunissent, aux fins de les consulter, les metteurs en scène de grands films et de documentaires. Des idées sont émises, des suggestions, en vue de programmes ultérieurs. D’ores et déjà, IV!. Âllégret serait chargé de préparer un film court sur ia jeune fille fran. çaise, M. L’Herbier sur l’élégance masculine; IVI. René Jeanne collaborerait à deux films sur la Gastronomie, etc...