La Cinématographie Française (1938)

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(ommelynck et mis en scène par Jan de Liinur, sujet montrant en ilîine cité universitaire un trio oîlèves des Facultés composé de Imiel Lecourtois, Christian Gérjrd et Madeleine Robinson, et Ci artier Latin, de Maurice Dekoba, dont Esway tourne une nouille version avec de jeunes artjtes, Blanchette Brunoy, Junie Jtor, Madeleine Sologne, Pierrette Caillol, Bernard Lancret et lymond Galle. Amourettes d’étucants, exhubérance d’un âge heur îx, passions tragiques se rencntrent dans chacun de ces deux fns, de genres différents. C’est dans un milieu encore plus jjne, parmi les élèves d’une école te le scénario place dans le Mor\n, que Jeannette Bourgogne est e cours de réalisation, d’après un sinario original de Léon Dufeuil ; metteur en scène Jean Ciurguet; principale interprète lanchette Brunoy, qui joue le île de l’institutrice. Nous avons déjà parlé, parmi les Ins d’extérieurs, de La Vie est ngnihque. Ajoutons à cette cattorie, pour terminer, la réalisaf n projetée de Auberges de la ^unesse, dont le titre définit claiiment l’ambiance. LES COMEDIES LES FILMS GAIS ET OPTIMISTES LES SUJETS COMIQUES Cette catégorie est très étendue, ;lant de la fine comédie qui fait inplement sourire, au film comi'lie, suscitant l’hilarité générale Beaucoup d’ouvrages célèbres, 4 succès théâtraux ont été adaps à l’époque actuelle, quand le soin s’en faisait sentir; modernes, on en retrouve avec plaisir sprit et les dialogues. C’est nsi que Les Nouveaux Riches, ssucités par Raimu, Michel Sion, Germaine Charley et Betty ockfeld sont particulièrement vertissants et que La Présidente, Hennequin et Veber, avec Po.‘Sco et Garat, revit de belles heus, tandis que la pièce de Léo>ld Marchand, Durand bijoutier, jeunie par Jean S tell ï devient un m émouvant et agréable, et que Clodoche, d’Antoine de Rochej»rt se transforme en une produc’n d une troublante sentimentale, sous l’impulsion de Florelle de Larquey. Le T rain pour Venise de Louis erneuil, adapté par son auteur, ii y interprète un rôle très imjirtant, réunit deux irrésistibles outs : Max Dearly et Victor aucher, qu’accompagne Huguette uflos. André Berthomieu a traité : film dans un rythme d’une Jouissante gaieté. La Chaleur du ■*n, récent succès théâtral, est Rignault et Maurice Rémy dans Fort Dolorès de René Le Hénaff. porté à l’écran par Jean Boyer : trois meres, Arletty, Dorziat et Jeanne Lion s’y disputent un prétendu fils, Jean Paqui, au milieu d aventures divertissantes. Nous retrouvons cette annee Gosse de Riche, de Charles Burguet, mis en scène par Maurice de Canonge et qui nous fait pénétrer, à la suite de la fille d’un industriel, parmi les ouvriers travaillant dans les ateliers de son papa. Nous revoyons L’ AccrocheCœur de Sacha Guitry, quelque peu mutilé dans sa réalisation, qu’interprète Henry Garat et Jacqueline Delubac, ainsi que Visages de Femmes de Jornin et Trébor, dont la curieuse étude de caractère reprend un intérêt nouveau. Education de Prince, de Maurice Donnay, réalisé par Esway et dialogué par Carlo Rim, interprété par Popesco et Robert Lynen s’annonce d’une éclatante fantaisie et a été l’objet d’une mise en scène très soignée. Son Oncle de Normandie (exLa Fugue de Jim Baxter) de Paul Mesnier, est en cours de réalisation, sous la direction de Jean Dréville. avec Jules Berry, Josselyne Gaël et Eddy Lombard. Dans les projets, Petite Peste serait adapté par Jean-Louis Bouquet de la pièce de Romain Coolus et mis en scène par Jean de Limur. Mon Curé chez les Riches connaîtrait une nouvelle adaptation; Jean Boyer dirigerait les prises de vues de l’œuvre de Vautel, Jean Gabin, Carette et Simpne Simon dans La Bête Humaine de Jean Renoir dont Bach jouerait le principal rôle. Le Veau gras de Bernard Zimmer serait créé par Michel Simon et Armand Bernard, sous la direction de Serge de Poligny. Les scénarios originaux de comédies sont nombreux, souvent dialogués par d’excellents auteurs; il semble que les écrivains préfèrent maintenant imaginer des intrigues directement pour l’écran, évitant ainsi l’adaptation au miroir déformant. C’est d’après cette formule que Michel Duran a composé le scénario et les dialogues de La Belle Etoile, que réalisa Jacques de Baroncelli avec le concours de Jean-Pierre Aumont, Michel Simon, Saturnin Fabre et Meg Lemonnier. Ce film est gai, alerte, spirituel et charmant. Procédant du même principe, une idée de T ristan Bernard a produit Eusèbe, Mon Député, tourné par Berthomieu. Ëlvire Popesco, Marguerite Moreno et Jules Berry y gravitent avec drôlerie autour d’un provincial devenu député, Michel Simon. Michel Duran a dialogué un excellent scénario de Juttke et Jacobi : J'Etais une Aventurière , interprété par Edwige Feuillère et Murat et traité avec brio par Raymond Bernard dans le style des comédies américaines. D ani^' Norrnan a réalisé son propre sujet, fantaisiste et gai, dans Prince rie mon Cœur , avec Reda Caire. D’après un scénario de Jacques Bousquet, Ducis a mis en scène Un Fichu Métier, interprété par Lucien Baroux et, suivant un sujet de Gerald A. Foster, dialogué par Roger Vitrac, Léon Joannon a tourné Escapade, dans le cadre pittoresque des théâtres ambulants. Bernard-Deschamps a donné le maximum de lui-même dans Monsieur Coccinelle, dont il est l’auteur, le dialoguiste et le metteur en scène. Larquey y joue un rôle très original, où la fantasmagorie se mêle à la vérité. Pallu a porté à Pécran un sujet de Didelot, Un Gosse en Or, dans lequel un enfant perdu retrouve ses parents après avoir porté bonheur à tous ceux qui l’ont aidé. Albert Valentin a dirigé les prises de vues de La Dame de Cœur, interprété par Michèle Morgan, Gilbert Gil et Trame!. Achard a écrit et dialogué Noix de Coco qu’a tourné Jean Boyer. Cette comédie gaie, aux amusantes perturbations conjugales, est interprété par Marie Bell et Raimu. Les films comiques étant le plus souvent réalisés pour mettre en relief une vedette populaire, il convient de signaler l’activité de Fernandel, l’artiste ayant le plus de succès, en France, qui, depuis Barnabé, a tourné successivement quatre films. Ernest le Rebelle, réalisé par Christian Jaque et dialogué par Prévert nous le montre