La Cinématographie Française (1938)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

RAPHIE SE □nncExrxxxxxxxxxxxxxzxx dans certaines salles de quartier, en banlieue en province. Disons tout de suite que cette ex ploitation reste encore très limitée; le princi pal obstacle étant la question de la langue. Oi lira dans une autre partie de ce journal notn opinion sur ce sujet : le marché du film fran çais ne pourra se développer en Grande-Bre tagne qu’à deux conditions essentielles : 1 ° Importer en Angleterre nos meilleure productions et seulement celles-là; 2" doubler soigneusement celles-ci en an glais et les faire distribuer par des campagne organisées, ayant leurs agences partout, sur 1< même plan que les films américains et anglais * * * De même que Paris est toujours, pour le étrangers, la « Babylone moderne », de menu le public anglais attend des comédies françai ses un certain « sel », une certaine légèreté — ce qui ne veut dire ni vulgarité, ni grivoiserie — qui font leur succès ici. Pour les films drainai tiques, on admire la profondeur de nos sujet — Un Carnet de Bal, La Grande Illusion — la qualité artistique de nos réalisations et l’ho mogénéité de nos interprétations. « Même vo petits rôles sont tenus par des acteurs de prej mier ordre, nous a-t-on dit souvent. Vos artis tes sont si naturels, si vivants ». Nous adressons cettte remarque à certain journalistes français qui critiquent un peu trojl Le nouveau Super Cinéma Gaumont British de Holloway à Londres inauguré le 5 septembre dernier facilement. dans les salles spécialisées de 800 places du grandes salles d’exclusivité comme le Carlton West-End. Il pénètre maintenant dans des qui a donné récemment M ayerling. Il pénètre Vue des studios de Pinewood près de Londres. Dans le médaillon le capitaine Norton, directeur général Nous insistons sur le fait que l’on juge uni quement notre cinéma sur des œuvres de pre; mier ordre. Attention à l’invasion du marchi britannique par des films médiocres que l’o essaiera de vendre sur le titre, sur le nom de vedettes ou même sur le simple fait qu’ils sor français. Nos acteurs commencent à être cou nus : on admire Harry Baur, Jean Gabin, M chèle Morgan; on cite Raimu comme un de plus grands artistes mondiaux (et on a raison) on est fou de Danielle Darrieux. Le critiqu d’un grand journal à écrit que « Danielle Dai lieux était La plus grande vedette féminine d l'écran ». Un autre a créé à son usage ce néologisme « Danielle Darrieux (prononcer Exquise) e. une sexation ». * * * Enfin Stephen Watts, rédacteur et critiqu cinématographique du grand journal The Sur day Express, couvrait sa page de cinéma, l’ai tre dimanche de cette manchette : The Scree has a Trench accent nou) (L’écran a maintenei l’accent français) . « L’influence française qui domine actuelle ment le cinéma, écrit M. Watts, peut se comp; rer à la bataille de David et de Goliath. Il a deux ans on considérait comme du snobisir de dire que les films français étaient les mei leurs. Cela était d’autant plus difficile à dir devant un nombre important de personnes pa lant anglais, que peu d’entre elles, même si elll’avaient voulu, pouvaient voir les films frai çais. Mais vint la crise du cinéma anglais, celle, beaucoup moins explicable, celle du cinérr