La Cinématographie Française (1938)

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CIME RAPHIE 1SE 95 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ \ ici les imposantes onstructions de Denham africain. Ces deux sources naturelles des films p lés en anglais constituaient le Goliath du nnde du cinéma. Elles avaient l’argent, la pssance, le prestige, des marchés énormes. « De l’autre côté, il y avait le petit David d la production française, pauvrement organise travaillant sur des petits budgets, en partie à ause de son marché restreint, et aussi parce q elle manquait de capitaux. :« Avec une armure aussi faible, que possédât la production française en dehors de son cjveau et de sa capacité ? Elle n’aurait jamais d oser se battre pour la suprématie ! Mais elle a ?agné la bataille quand même ! « Regardez actuellement les programmes des s; es d’exclusivité de Londres. « Une comédie gaie remplit le Leicester îare Theatre : The Rage of Paris, film fait à Hollywood, mais seulement possible parce q cette cité affamée de nouveaux talents s’est eibarée, par-dessus l’océan, d’une délicieuse et brillante actrice française, nommée Danielle Epieux. On joue actuellement au Carlton un remarquable, Mayerling ; c’est celui qui r à Danielle Darrieux d’être remarquée par Hlywood. Il y a quelques semaines, personne er Angleterre, sauf ceux qui fréquentent les ciniiias spécialisés dans les films parlants étrangfj, ne connaissait Danielle Darrieux. Aujourd ui, son nom lui en lettres de feu sur les façade trois cinémas du West-End, puisque son lier film français. Abus de Confiance, est tellement projeté à Londres. < Au London Pavillon, on donne un film an glais tourné à Denham : Prison withoui Bars. Dans une vaste salle également, on va projeter Prison sans Barreaux. L’explication de cette similitude est donnée par une ligne imprimée en petits caractères au début de Prison withoui Pierre Blanchar interprète le rôle de Napoléon Bonaparte dans A Royal Divorce, film tourné à Londres par Hubert Wilcox. Bars. On lit : « D’après, un film produit par Arnold Pressburger. » En d’autres termes Pressburger qui a fait Prison sans Barreaux à Paris avec une jeune fille f rançaise de dix-sept ans, Corinne Luchaire. « Alexandre Korc'a trouva ce film si remarquable qu’il en acheta les droits pour le refaire en anglais et engagea Mlle Luchaire pour en être la vedette. « La semaine prochaine, on donnera à l’Odéon Algiers, avec Charles Boyer. Vous vous rappelez certainement le grand succès français Pépé le Moko. Quand le producteur de Hollywood Walter W anger vit Pépé le Moko, comme Korda l’avait fait avec l’autre film, il acquit les droits pour sa reproduction en anglais. Mais il choisit un acteur français pour en être la vedette. « Cette recherche dans les studios français pour trouver des « talents » a été plus loin que les vedettes et les sujets. Anatol Litvak, qui a réalisé Mayerling, fut appelé à Hollywood peu de temps après et tourna T ovaritch, d’après une pièce originale française. « Julien Duvivier, réalisateur de Pépé le Moko, est allé lui aussi à Hollywood où il a tourné La Grande Valse. « Sa vedette masculine est Fernand Gravey, le jeune acteur belge qui est depuis quelques années un des plus grands noms dans les films français. « Naturellement, on ne devrait qu’applaudir à cette politique qui consiste à engager les hommes et les femmes qui font des bons films dans