La Cinématographie Française (1938)

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cxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx: 105 rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx: ques qui visent seulement le principe admis de tous : apprécier et juger les bons films 'Marchand d’Amour, Crime et Châtiment, Curie, Potemkine, etc...). Le soussigné est un de ces collaborateurs. On trouve plusieurs périodiques qui, en premier lieu, publient des anecdotes concernant les acteurs, des photos, des prétendus divorces ou mariages. On pourrait les comparer à cette revue, qui paraît en France : Zinëmonde. L’organe officiel des directeurs de cinénas est le Nieuw Weekbland voor Cinéma ographie, qui paraît tous les samedis et qui :st (toutes proportions gardées) l’équivalent le La Cinématographie Française. Le président du comité de censure, M. D. /an Staveren, publie un périodique, Liehtbeeld en Cultuur, qui est lu régulièrement jar les directeurs des lycées et les pédagogues. Le Nederlandsche Bioscoop Bond possède mcore un petit journal où l’on trouve les létails techniques, les nouveautés et tout je qui peut intéresser le travail interne du finéma. Les employés ont aussi leur journal à ;ux et leur organisation spéciale : l’Unior les Employés Commerciaux du Film Holandais. Les directeurs de publicité ont encore jne organisation, Pub Club (publicity club). [Plusieurs d’entre eux écrivent des articles jour les journaux. Citons le correspondant îollandais de Motion Picture Herald, un mtre du Wiener Film et le soussigné. Il y a des revues qui n’ont pas directejnent trait au film (une revue de commerce, jm magazine de femmes et quelques autres), [nais qui, néanmoins, publient régulière-, nent des articles assez importants et illusrés de photos bien choisies. C’est ce qu’on i pu remarquer à l’occasion du film de 3aur, Le Patriote. La presse est bienveillante à l’égard des jureaux de publicité et quand ceux-ci envoient un article sur von Stroheim, elle 'accepte aussi bien qu’une photo de Daîielle Darrieux. qu’on trouve surtout dans es magazines à cause de son chic. DANS LES SALLES Voici les films français que nous avons vus à Amsterdam, à Rotterdam et à La Haye. Amsterdam. City : L’Orage (2 semaines), La Porte du arge, Le Patriote (2 semaines). Rialto : Naples au Baiser de Feu (3 semaines). — U Le Rialto d’Amsterdam dirigé par M. A. P. du Mée Tuschinski : Hôtel de la Poste, Abus de Confiance, Club de Femmes. Roxy (de Tuschinski) : Troïka, AnneMarie. Alhambra (M.-G.-M.) : Ignace (7 semaines). Corso (M.-G.-M.) : La Dame de Pique. Rembrandt (Ufa) : L’Etrange Monsieur Victor. La Haye. City : L’Orage, Le Patriote (2 semaines). Métropole : L’Alibi. Passage : Nuits de Princes, Yoshiwara, Hôtel de la Poste, Josette. Rotterdam. Lumière : L’Orage (2 semaines). Grand (de Tuschinsi) : Hôtel de la Poste, Club de Femmes, Abus de Confiance. Studio (de Tuschinski) : Anne-Marie (2 semaines), La Mort du Cygne (5 semaines). Luxor (Ufa) : Nuits de Princes, L’Etrange Monsieur Victor. Capitol : Ignace, La Dame de Pique. City : Ignace. LA PRODUCTION HOLLANDAISE Le film national 40 Ans, réalisé par Edmond Gréville n’a pas complètement réussi. Le scénario n’était pas assez captivant pour faire un film de bonne distraction hors ta partie purement documentaire. Tout de même on reconnaît la main de Gréville qui a fait un merveilleux entourage filmique, de sorte que le film ne ferait pas mauvaise figure à l’étranger. Sous peu, on le verra en France et on remarquera Lilly Bouwmeester qui interprète une femme bourgeoise aisée d’une façon superbe. Lilly Bouwmeester est nommée la « Danielle Darrieux » hollandaise, surtout après son rôle merveilleux dans Pygmalion. De nouveau, nous la verrons dans Duddy Long Legs, d’après un roman de Jean Webster, film qui est réalisé par Friedric Zelnick. Le soussigné a eu le privilège d’assister déjà à quelques prises de vues et constate sans exagération que le jeu de Lilly Bouwmeester est parfait, bien équilibré et que non seulement le public hollandais en sera ravi, mais aussi les spectateurs français si, en temps utile, le film passe à Paris. En ce moment, Tobis prépare un film, mise en seènç de Jacques Feyder, qui fera une version hollandaise à Amsterdam et une version française à Paris. Le scénario est tiré d’un livre de Ilendrick Conscience, intitulé Tineke van Dalen. Si les projets se réalisent, on aura donc deux versions ce qui ne peut que fortifier les liens d’amitiés entre les deux pays. UN PIONNIER DES FILMS FRANÇAIS M. A. -P. du Mee, le premier, a importé des films français en Hollande : Atlantide, de Jacques Feyder, en 1921. Puis des dizaines de films français ont été passés dans son théâtre Rialto à Amsterdam. Sans aucun doute, il a été le protagoniste de l’admiration (pie les films français excitent actuellement en Hollande. La Maternelle a passé pendant dix mois dans son théâtre et il y a quelques mois, M. du Mee a eu l’idée excellente de réimporter le film et de nouveau le film a passé pendant quatre mois. Il a été décoré par le gouvernement français et c’est lui qui en Hollande a les meilleures relations avec M. Paul-Boncoui Sous peu, M du Mee passera dans son théâtre de nouveaux films français : Mollenard, L’Innocent, Prisons de Femmes, Les Hommes sans Soleil, Double Crime sur la Ligne Maginot, etc., etc... Simon van Collem. SUISSE Une brillante saison s'annonce pour le film français (De notre correspondant particulier.) Voici longtemps, semble-t-il, qu’une saison ne s’était annoncée si brillamment dans notre pays. Une brève tournée auprès des lirecteurs des principales salles genevoises nous a permis, en effet, de nous en rendre Jompte. Commençons par le Rialto, l’élégante et vaste salle de la rive droite. Son aimable diecteur, M. Allenbach, tout souriant du succès éclatant remporté par ses trois premiers spectacles : Les Nouveaux Riches, La Huidème Femme de Barbe-Bleue et surtout Barnabe, qui a battu tous les records de recettes, nous dévoile aimablement ses projets. De cette brève énumération, on jugera du soin apporté à la préparation des programmes de cet hiver. Le Rialto nous présentera cet hiver : Retour à l’Aube, Katia, avec Danielle Darrieux; Hôtel du Nord, La Tragédie Impériale , avec Pierre Richard-Willm et Harry Baur; Gibraltar, Ultimatum, avec Eric von Stroheim; Vidocq, avec André Brûlé; Fouché, avec Louis Jouvet; Remontons les Champs-Elysées, de Sacha Guitry; La Rue sans Joie, avec Dita Parlo et Albert Préjean. On nous annonce encore Le Miracle de la Marne, titre provisoire du film qui, paraît-il, sera (îi La nouvelle façade du Rialco de Genève