La Cinématographie Française (1938)

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106 LXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 CINE FR RAPHIE SE gne de La Grande Illusion; Le Patriote, avec Pierre Renoir; La Maison du Maltais; Wer ! Hier; L’ Accroche-Cœur, de Sacha Guitry; J La Route enchantée, du délicieux Charles Trenet; Tricoche et Cacolel, avec Fernandel; La Bêle humaine, avec Jean Gahin et Simone Simon; Paix sur le Rhin, et le lauréat de la Goupe Volpi à Venise, Marie-Antoinette, avec Norma Shearer. Outre Les 3 Camarades, d’Erich-Maria Remarque, et, naturellement, un Tino Rossi : Casino de Paris, le Rialto s’est réservé le film qui va incessamment être tourné à Genève : Accord Final, avec Georges Rigaud, Kate de Nagy, Josette Day et Alerme. L’Alhambra, notre grande salle qui a maintenant retrouvé toute sa vogue, a commencé aussi sa saison par un succès formidable : L'Incendie de Chicago. Nous applaudirons ensuite Quai des Brumes, qui connaîtra sans nul doute des salles combles, et Le Joueur d’Echecs, avec Françoise Rosay. Raimu attirera ses innombrables admirateurs avec L’Etrange Monsieur Victor, puis tour à tour nous applaudirons Adrienne Lecouvreur, avec Yvonne Printemps et Pierre Fresnay; La Belle Cabaretière, avec Jeannette Macdonald; Pilote d’ Essai, avec Clark Gable, Myrna Loy et Spencer Tracy; S.O.S. Sahara, avec Charles Vanel et Jean-Pierre Aumont; J’Etais une Aventurière, avec Edwige Feuillière -, Poisson d’ Avril, avec Fernandel; Altitude 3.200; Le Ruisseau, avec Françoise Rosay et Michel Simon; Verdi, avec Gaby Morlay. Notre principale salle spécialisée, le Studio 10, s’est l'ait le champion du film en couleurs. Après le triomphe éclatant, la saison dernière, de Vogue 1938, il a commencé la série des programmes d’hiver avec La Bataille de l’Or, puis nous présentera, toujours en « Technicolor » et en version originale, Goldwyn Follies, et un des lauréats de Venise, Les Aventures de Tom Sawyer. Nous connaîtrons encore La Rue sans Issue, Délicieuse (Mad about music) avec Deanna Durbin; The Woman I love, avec Paul Muni; Marco Polo, avec Gary Cooper; That Certain Age, avec D. Durbin, et Peur du Scandale, avec Carole Lombard et Fernand Gravey. L’avisé directeur du Studio 10, M. Wisswald, s’est également réservé quelques excellents films français : Le Déjeuner de Soleil, avec Gaby Morlay et Jules Berry; L’Innocent, avec Noël-Noël, etc... Nous aurons enfin la primeur d’un film américain de Danielle Darrieux, La Coqueluche de Paris (Rage of Paris) ainsi qu’un grand film soviétique : Pierre le Grand. Le Studio 10, nous dit son directeur, vient de terminer une saison extrêmement brillante. Du lor janvier au 31 août écoulé, en effet, chaque fauteuil de cette salle a rapporté exactement 1 fr. 50 par jour, ce qui est un rendement magnifique pour notre ville. Nous avons tenté de connaître les projets de M. Chasable, directeur du cinéma A. B. C., qui nous a fait connaître, entre autres, toutes les œuvres de Marcel Pagnol M. Chasable serait-il normand ? Souriant, mais hélas, trop discret, il semble préférer nous laisser la surprise des films, sans doute excellents, qu’il nous donnera cet hiver. Attendons donc sans impatience ! Nous avons terminé notre tournée par le Cinébref, dont la seconde année d’existence vient de se terminer aussi triomphalement que la première. Sa charmante directrice nous a permis d’apprécier les nouvelles améliorations apportées à cette salle d’actualités, dont le succès, dû à des programmes toujours judicieusement élaborés, j ne s’est pas démenti. Jacques Poulin. | Le Cinebref de Genève. Le prestige du film français s'amplifie en Suisse alémanique La Nouvelle Gazette de Zurich vient de publier un rapport très intéressant de son envoyé spécial à la Biennale de Venise. Résumant ses impressions, notre confrère conclut que la France continue de produire des films qui, au point de vue qualité, sont les meilleurs. Cette constatation se confirme dans la vie cinématographique des grandes villes de Suisse Alémanique, telles que Zurich, Bâle et Berne, oû l’on constate que peu à peu le film français conquiert une place très en vue. 11 est donc légitime de constater l’effort des grandes maisons suisses de distribution, particulièrement à Zurich et à Bâle, pour faire valoir la très grande classe de la production française dans des régions où la population a longuement hésité à accepter d'autres productions que le film parlé allemand. Grâce à elles, grâce à une habile propagande et une belle ténacité, les écrans de Suisse Alémanique ont passé déjà Veille d’ Armes, Samson, Nitchevo, J’Accuse, d’ai très encore. Si nous examinons, entre autres, le prc| gramme général de la Columbus Film S. / j ue Zurich, nous y relevons le nom de deu films que la France a envoyés à Venise ! Quai des Brumes et Ramuntcho, puis J’Etai une Aventurière, Altitude 3.2UU, C’était mo avec Fernandel, La Glu, tous films qui pas seront en version originale avec sous-titre en allemand et accompagnés d’une très fort publicité. Les producteurs français peuvent sanl doute se féliciter de voir s’amplifier le prêt tige des films français en Suisse Alémaniqut ce qui amènera, en fonction de la loi éconc; mique de l’offre et de la demande, un ac croissement du rendement de ces films e Suisse, qui n'a été exploité, jusqu’à préseni! qu’en Suisse Française. 11 est toutefois nécessaire de souligne que cette vogue actuelle de ces films dan les centres importants de Suisse où l’oi parle allemand a deux causes essentielle qui peuvent disparaître d’un jour à l’autre D’une part, le fait que l’Allemagne est ei train de concentrer la distribution de se films principaux en Suisse, si bien que le maisons suisses indépendantes sont dans 1, presque impossibilité d’acheter des films al lemands pour leur clientèle, et d’autre par le fait que la qualité de la production dani d’autres pays a faibli en comparaison ave* celle de la France. En outre, le rendemen du film français en Suisse Alémanique a de| limites assez restreintes, étant donné qu’ei dehors des villes citées plus haut, il esi presque impossible de faire passer des filmi qui ne sont pas parlés en allemand. Si les producteurs français veulent biei se rendre compte des efforts réels des dis tributeurs suisses pour assurer à leurs pra duits la place qu’ils méritent et tenir compte, aussi des limites forcées de l’exploitatioi dans une région où l’on parle allemand, il peuvent être assurés que leur travail ser. brillamment récompensé. Jacques Poulin. TURQUIE DE NOUVELLES SALLES MODERNES UN BEAU SUCCÈS POUR LE FILM FRANÇAIS {De notre correspondant particulier) I Stamboul. — ■ La nouvelle saison cinématographique 1938-1939 de notre ville a commencé le 8 septembre dans les meilleures conditions étant donné que le gouvernement turc pour inciter le public à fréquenter les établissements de spectacle a réduit les taxes dans la proportion de 20 °/n, outre ça, les cinémas feront chaque semaine des matinées populaires à des prix excessivement réduits. Cette fois-ci, l’honneur est au ciné Saray, sous la direction de M. Fernand Franco. Le ciné Saray a inauguré sa saison par le film Nancy Steel a disparu, et aux actualités par le film de la visite des Souverains anglais à Paris; Après Saray, vient le ciné Melek, la luxueuse salle des actifs frères Ipekdji qui a présenté un film de l’A. C. E.,Ma Sœur de Lait, qui a beaucoup plu, et le 15 septembre eut lieu l’ouverture du ciné Ipek, toujours sous la direction des frères Ipekdji, avec le film La Grande Ville. Les cinés Ipek et Melek, d’accord avec le ciné Saray, présenteront cette saison les productions de la Métro, Paramount, Fox, United Artists et une grande quantité de films français comme par exemple : Le Patriote, La Maison du Maltais, La Grande i lusion, Adrienne Lecouvreur, S. O. S. Sahara, Prends la Route, La Vénus de l’Or, Prisons sans Barreaux, Barnabé, La Huitième Femme de Barbe-Bleue, Gueule d’Amour, Raspou tine, Le Train pour Venise, Alerte en Médi terranée, Remontons les Champs-Elysées Gibraltar, Zazu, ainsi que le dernier film d< Danielle Darrieux. Les studios de la maison des frères Ipek dji ont doublé en langue turque plusieur films américains et, en même temps, ils on tourné trois beaux films avec les artiste des théâtres municipaux. Tous les cinés de notre ville et en parti culier i’Ipek et le Sumer ont non seulemen agrandi leurs salles mais leur ont donné ui luxe et une commodité de premier ordre Le ciné Turc a changé de direction e se dénomme maintenant Taxim. Et bientôt, nous aurons une nouvelle e très luxueuse salle de cinéma qui sera ex ploitée par les frères Cemil et sous la di rection de M. Habib. Comme salle de deuxième vision, c’est I ciné Moderne qui bat tous les records comme public et comme bons films, et an nonce pour cette saison une programmaiioi de tout premier ordre, sous l’habile direc tion de M. Pepo Ojalvo, un bon élève d> M. Hugo Arditty, le directeur bien conm du Théâtre Français. Et je conclus en prévoyant pour cetf saison un vrai triomphe pour la productioi française. Ph. Nazloglou.