La Cinématographie Française (1938)

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190 I ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RA PH II SE UJ^LXXXXXXXXXXXXXXXXXm faisant pas partie de la grande région parisienne, n’a pas à tenir compte de la hausse du 21 septembre. Le Syndicat des Directeurs île la Moselle doit se réunir bientôt pour étudier la question et prendre une détermination. LES PERSPECTIVES DE LA NOUVELLE SAISON En présence du directeur de la Scala, M. Schulz, qui travaille avec lui depuis 1918, et qui est son plus ancien et son plus dévoué collaborateur M. Roger Xardel me donne quelques précisions sur le proche avenir : Pour le Palace, de préférence, ont été retenus beaucoup de beaux films et presque tous ceux qui viennent d’être récompensés à Venise : Quai des Brumes, Prison sans Barreaux-, Les Dieux du Stade, Ramuntcho, Gibraltar, La Femme du Boulanger, La Piste du Sud, etc... Pour le Royal, les principales unités des sélections Métro et Fox, et en particulier L’Incendie de Chicago. Au point de vue publicité, M. Xardel dispose, pour ses trois grandes salles, d’une page dans Le Messin chaque vendredi, et M. Gross, directeur du Royal s’en occupe Jules Berry et Eddy Lombard dans une scène très gaie de Son Oncle de Normandie spécialement. Lors du passage de Double Crime sur la Ligne Maginot, il publia le ro i man dans ce journal avec une page de début en couleurs.. Pour Prison sans Barreaux, le roman, déjà inséré, en français, dans l 'Est Républicain, paraîtra, traduit en allemand, dans le Républicain Lorrain. Le « Vox », de son côté présente maintenant La Rue sans Joie et bientôt viendront Blanche Neige, le magnifique dessin animé en couleurs de Walt Disney, qui donne des résultats incroyables à Paris; Ultimatum, Werther, Hurricane, Le Joueur d'Echecs, Le Ruisseau, Altitude 3.200, Le Drame de Shanghai, L’Inconnue de MonteCarlo, etc... On a le droit d’espérer que la saison i 1938-39 sera brillante et que, dans la région, le cinéma continuera sa progression vers les sommets, grâce à la qualité toujours plus forle des sélections et à l’intérêt persistant ou même croissant que le public prend à nos spectacles. Alain d'Harsg. P S. Nous donnerons, dans un des numéros suivants, quelques photos des salles récemment créées ou modernisées. AU HAVRE Après une brillante Saison d’Été les Directeurs espèrent beaucoup de la Saison d’Hiver Le Havre. — La saison d’été fut, au Havre, dans l’ensemble, des plus brillantes et les résultats sont de beaucoup supérieurs à ceux des périodes correspondantes (les années précédentes. Et, au seuil de la saison d’hiver, propice à la présentation des meilleures productions, les directeurs peuvent envisager des recettes récompensant leurs incessants efforts. Si tous les films de la production 1938-39, n’ont pas encore été traités, du moins pouvons-nous déjà avoir un aperçu des programmes de choix qui passeront sur les écrans havrais au cours des mois qui vom venir. Au « Sélect-Patlié », le sympathique M. Berroyer, nous annonce une série de films d’un bel éclectisme puisqu’elle comporte à côté de réalisations du cinéma français quelques-unes parmi les meilleures bandes de la production internationale. Nous citerons aujourd’hui un petit nombre de ces films, dont la totalité ne sera connue qu’un peu plus tard. Nous sommes assurés de voir sur l’écran du « Sélect » ; Blanche Neige et les Sept Nains, Le Joueur, S. O. S. Sahara, La Tragédie Impériale, L’Etrange Monsieur Victor. Le Récif de Corail, Sur la Piste du Sud, Les Gens du Voyage, Ma Sœur de Lait, Larguasse, Bar du Sud, Remontons les ChampsElysées, Paramatta, Bagne dV Femmes, etc. M. Berroyer continuera pour la salle qu’il administre, avec autant de compétence que de courtoisie, la politique qui lui a si bien réussi ; une publicité rationnelle et sans bluff mise au service d’une programmation de premier ordre. * * * * L’ « Empire » et 1’ « Alhambra » les deux salles du Circuit Siritzky, présenteront également de très importantes réalisations fran Le Palais du Parlant de Concarneau, une très jolie salle dont M. Guillemot est l'avisé directeur çaises et américaines comportant des films qui connaissent de retentissants succès. Sans posséder la liste complète des prc ductions qui passeront sur les écrans de l’« Empire » et de l’« Alhambra », nous pouvons, dès à présent, donner un certain nombre de titres qui montrent la qualité d’une programmation établie avec soin. Ce sont ; Les Aventures de Marco Polo, Suez, Quai des Brumes, le chef-d’œuvre de i Marcel Carné, dont les extérieurs furent tournés au Havre; J'étais une Aventurière. Gibraltar, Le Patriote, Entrée des Artistes, Katia, Ultimatum, La Femme du Boulanger, Barnabe, Un de la Canebière, Ernest le Rebelle, T ricoche et Cacolet. * * * L’« Eden », salle de la société Marivaux connaît, sous l’habile direction de M. Berthoud, un essor qui la classe parmi les premiers établissements de notre ville. D’autant que sans abandonner la composition de ses programmes par des secondes visions, l’« Eden », de plus en plus, passe en priorité des films de premier ordre. En outre, M. Berthoud corse l’attrait de ses spectacles par la présentation, sur scène, d’attractions choisies pour lesquelles il fait appel à des artistes connus. C’est ainsi que, récemment, on put applaudir le jiopulaire Georgius. L’actif directeur a l’intention de poursuivre ce mode d’exploitation qui lui a donné les meilleurs résultats et il prépare quelques agréables surprises pour son public qui, outre de grandes reprises comme celles de Mollenard, Hercule, Légions d'Honneur, etc., I aura la primeur de réalisations comme : | Le Train pour Venise, Mon Père et mon Papa, Education de Prince, Altitude 3.200. * * * Au « Normandy », MM. Chometon et Noblet, propriétaires, ont le souci d’appliquer à leur salle très moderne, les derniers perfectionnements afin d’assurer la satisfaction d’une clientèle fortement accrue. C’est ainsi que la cabine de cette salle vient d’être complètement transformée et dotée des derniers appareils « Philips » du type de ceux qui équipent le cinéma du paquebot Normandie. L’écran a été agrandi et c’est dans ces conditions optima de projection et de sonorisation que les sjreclateurs apprécieront en deuxième vision, les grands films donl l’« Empire » et l’« Alhambra » ont l’exclusivité, le « Normandy » étant programmé par le Circuit Siritzky. J