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DEOX SALLES
DE CINEMA A L'ÉCOLE DE PDTEADX
Fin juin dernier, M. Jean Zay a inauguré le nouveau groupe scolaire de Puteaux. C’est un vaste édifice comprenant une école maternelle, une école de garçons et une école de filles, et qui pourra contenir 1.000 enfants (sur les 4.000 que compte la ville de Puteaux, qui, de même que les autres localités de la banlieue de Paris, s’est brusquement surpeuplée). L’école, bâtie sur une colline, domine la ville et la vallée de la Seine, bien aérée et ensoleillée; dans sa construction et dans son équipement, elle est « moderne ». L’instruction, l’hygiène et le soin de la santé des enfants ont été traitées de pair.
Deux salles de cinéma ont été aménagées, de chacune 60 pla
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ces (deux classes), dont les gradins portent de petites tables indivi! duelles, comportant chacune un dispositif d’éclairage par lampes | tubulaires. Ainsi, les élèves pourront prendre des notes, sans que la lumière gêne la projection. L’amenée du courant est prévue pour j appareil de 16 mm.; le projecteur sera disposé au haut des gradins, dans la classe même. Les deux salles sont symétriques, adossées à un mur commun. Une réserve pour les films, la manipulation des bobines, etc. est prévue et sera aménagée.
Salle de Cinéma de l’Ecole de Puteaux
Les écoles de Puteaux usent fréquemment déjà du cinéma, par emprunts a la Cinémathèque de ia Ville de Paris (rue de Fleurus). Ce sont des bandes documentaires. Ce n’est pas encore le cinéma pédagogique. Grâce à la nouvelle installation, les jeunes élèves de Puteaux verront-ils bientôt les fameux problèmes des robinets et ceux des trains s’éclairer d’un coup au moyen de petites bandes de 40 ou 50 mètres ?
Ce groupe scolaire est une œuvre importante; son inauguration un an après le nouvel Hôtel de Ville fait honneur à l’administralion municipale de M. G. Barthélémy, député-maire. La conception et la construction sont dus aux architectes Jean et Edmond Niermans, dont nous avons déjà cité le nom à propos de la grande salle de concert-théâtre-cinéma du nouveau Trocadéro.
Pierre Michaut.
M. Brenier se plaint aue l’Etat n’aide au’ insuffisamment les écoles et les œuvres
L’Union Française des Offices du Cinéma Educateur Laïque (UFOCEL) vient de tenir un congrès.
M. J. Brenier, commissaire général, a eu l’occasion, dans son rapport, d’exposer la situation des Offices, comme de toutes les œuvres en général, devant les difficultés financières qui imposent à l’Etat de sérieuses limitations de crédits.
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M. Brenier a déclaré :
« ...Cependant, une fois de plus, je dois dire combien nous déplorons l’indifférence des pouvoirs publics pour le cinéma utilisé dans l’enseignement et dans l’éducation populaire. Les administrations dont c’est le rôle de s’en préoccuper, les municipalités, les assemblées départementales, la Chambre, le Sénat, les Gouvernements s’en désinté
ressent à peu près complètement. Les crédits destinés, soit à l’équipement en appareils des écoles et des œuvres, soit à faciliter la réalisation et la diffusion de véritables films d’enseignement, sont d’une insuffisance qui paralyse non seulement tout essor, mais qui risque de compromettre même le maintien des quelques réalisations effectuées jusqu’ici.
« La lassitude des militants s’accroît tous