La Cinématographie Française (1938)

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cilNÉl^ piRAPHiE FRj£jElSE ♦ ♦,♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Campagne de Propagande pour le Cinéma aux Etats-Unis a donné d’excellents résultats généraux nous déclare KL HAROLD SMITH, Représentant Européen de l’Organisation Hays LA QUESTION ITALIENNE DERNIÈRE HEURE Démarrage foudroyant de ROBIN DES BOIS au Rex Les recettes de la première journée ont battu tous les records précédents des films projetés dans ce théâtre Les premières représentations du grand film en couleurs de Warner Bros-First National » Les Aventures de Robin des Bois » qui ont eu lieu mercredi au Rex ont obtenu un succès sans précédent. Les recettes de cette première journée, qui se mon. tent à un nombre de six chiffres, ont battu de loin tous les records précédents des films projetés dans ce théâtre. Dès 21 h. 30, les 3.200 places du Rex étaient complètes et le public faisait la queue sur le boulevard. Dans la salle, les spectateurs donnaient libre cours à leur enthousiasme, heureux de retrouver du vrai cinéma où le dialogue est réduit à sa plus simple expression et qui comporte avant tout du mouvement : batailles, duels et chevauchées. On a fort applaudi les magnifiques couleurs et les très beaux extérieurs. Félicitons les dirigeants des Théâtres Gaumont pour la présentation de ce film au Rex et pour l’intelligente campagne de publicité qui l’a précédée. LES FILMS FRANÇAIS EN HOLLANDE Amsterdam. — Le théâtre City à Amsterdam a fêté le 11 novembre dernier son troisième anniversaire. A cette occasion, le directeur a choisi comme film Katia, avec Danielle Darrieux. Le théâtre Studio à La Hâve présente depuis deux semaines .4 bas de Confiance. Cette salle a attiré un grand nombre de spectateurs (pendant trois semaines) avec un autre film français, La Mort du Cygne. M. Du Mee, directeur du théâtre Rialto à Amsterdam, a fait passer quatre semaines de suite des films français. Double Crime sur la Ligne Maginot (pendant deux semaines) a eu un succès grâce à son actualité. Puis on a donné Mollenard, qui n’a pas eu tant de succès malgré les bons acteurs et malgré le nom très connu en Hollande die Robert Siodmak. Immédiatement après, on a passé Sœurs d' Armes, un film qui n’a pas attiré le public. Le théâtre Capitol à Rotterdam a passé Les Pirates du Rail. Le Directeur du théâtre, M. André de Jong, a été nommé Officier d’Aeadémie. Corso (M.-G.-M.) présente après le Capitol théâtre de Rotterdam Les Pirates du Rail dans notre ville. Lumina Film a annoncé qu’il va projeter cet hiver : Carrefour, Tarakanova, Paquebot Tenacity, Pot-pourri (avec Danielle Darrieux) et un film de Marc Allégret. Une nouvelle agence Sonora importera Le Joueur, avec Rlanchar. Filmex importera Tricoche et Cacolet, Quai des Brumes et enfin City Film Paix sur le Rhin et Alerte en Méditerranée. Vu la situation internationale, la censure i’a pas admis le film Marthe Richard. Simon van Collem. M. Harold L. Smith, qui représente en France et en Europe continentale la puissante M. P. P. D. A. (Motion Picture Producers and Distributors of America), groupant les huit grandes compagnies cinématographiques américaines, et plus connue sous le nom d’organisation Hays, a bien voulu nous donner quelques intéressantes précisions sur les résultats de la campagne générale de propagande publicitaire pour le cinéma qui se déroule actuellement aux EtatsUnis. « Ces résultats sont excellents, nous a déclaré M. Smith. Depuis le début de la campagne, les recettes des cinémas ont, dans l’ensemble, augmenté de 30 % sur celles enregistrées en 1937, à la même époque. Mais cette conséquence immédiate n’est peut-être pas la plus importante. Cette campagne et le concours qui l’accompagnait avec 250.000 dollars de prix — près de dix millions de francs — dont un premier prix de 50.000 dollars, 2 millions de francs, ont soulevé dans tout le pays un gros intérêt en faveur du cinéma. Jamais on n’a tant parlé de celuici dans les journaux, non seulement dans les rubriques spéciales, mais dans les éditoriaux et les pages d’information générale. Les rédacteurs en chef des grands quotidiens ont écrit des articles sur le cinéma, ils se sont intéressés aux sujets des films tournés, ils ont donné des suggestions aux producteurs de Hollywood. Le cinéma esl devenu plus qu’une des premières industries des Etats-Unis : il est passé « chose nationale ». « On voit l’immense bienfait que cette campagne a causé au cinéma. Rien après que la campagne sera terminée — le 31 dé LA COMMISSION DU CINEMA Les questions relatives au cinéma à l’Exposition de New York, relèvent — sous l’autorité du Commissaire général Olivier — d’une commission restreinte, composée de M. Marx, directeur du Service des Œuvres au Ministère des Affaires Etrangères ou Mlle S. Borel, chargée, au même ministère, des affaires relatives au cinéma; MM. Chataigneau, secrétaire général de la Présidence du Conseil; G. Lourau; Jean Giraudoux; René Jeanne; Coupan. Le chef de cabinet du Commissaire général, M. de Launay, assiste aux séances. Le faible effectif de cette commission se verra peut-être augmenté d’une ou deux unités prochainement DATES ET CALENDRIERS Il faut peut-être noter que la mise en train des travaux cinématographiques destinés à l’Exposition souffre d’inquiétants retards. Le plan primitif comporte, d’une part des documentaires déjà réalisés, qui seront sélectionnés, remaniés éventuellement et sonorisés en anglais; d’autre part, quelques grands films, anciens, actuels et prochains, qui feront l’objet de présentations officielles; enfin, de la série des courts sujets réalisés « en équipe » par un « documentariste » et un metteur en scène de cembre prochain — elle portera encore ses fruits. Tout le monde a compris aux EtatsUnis que le cinéma était le meilleur agent de distraction et d’éducation des masses. Et chacun suivra son évolution avec plus d’intérêt qu’autrefois. « Il se peut d’ailleurs que cette campagne soit renouvelée annuellement, sous une forme différente sans doute, les résultats heureux de cette première expérience ont donné aux organisateurs l’envie de recommencer, ce qui se comprend ! » NOUS QUITTERONS LE MARCHE ITALIEN LE 31 DECEMBRE... Nous interrogeons maintenant M. Smith sur la question italienne. Est-il exact que les compagnies cinématographiques américaines quitteront le marché italien le 31 décembre prochain ? « Parfaitement exact, à moins que le gouvernement italien abroge la loi sur le monopole d’importation des films étrangers. Les raisons pour lesquelles nous quittons le marché italien sont claires. Il suffit de lire les termes du décret et des circulaires de l’E. N. I C., qui nous ont jetés automatiquement hors de ce marché. « Je voudrais ajouter un mot au sujet d’une information parue dans le journal américain Variety et que vous avez reproduite dans La Cinématographie Française. II est absolument inexact que les grandes banques américaines aient demandé aux compagnies cinématographiques de ne pas abandonner le marché italien. Je suis en état de vous démentir catégoriquement cette information ». Pierre Autré. « grands films ». Nous en avons donné récemment la liste, sujette à complément et remaniements. Précisément, la « coopérative Benoît-Lévy » s’est vue attribuer quelques titres nouveaux... Ce seraient Gastronomie; Le Violon d'Ingres (film de fantaisie); Lyon (qui sera probablement remplacé par un film sur une autre région); et Enfants de France, primitivement attribué à M. BenoîtLévv et qu’il confiera probablement à l’un de ses « jeunes » camarades. D’autre part, il semble que M. Poirier abandonne Heures Françaises (avec M. Lallier) pour son Savorgnan de Brazza, film colonial. Ëst-ce tout, à présent ? Mais les crédits de réalisation ne sont pas encore mis entre les mains des cinéastes désignés; le plan lui-même ne paraît pas arrêté avec une fixité définitive... Déjà, pour l’Exposition de Paris-37, la réalisation des films prévus avait été en retard, et pourtant, au mois d'août 1936, les réalisateurs avaient touché leurs crédits de départ et le travail commençait. Nous sommes à cinq mois de l’ouverture de la manifestation américaine... N’est-il pas temps de nous hâter ? Mais disons que, cette fois, il semble bien que ce soit le cinéma qui s’est mis en retard. Pierre Michaut. LE CINEMA A L’EXPOSITION DE NEW-YORK 1939