La Cinématographie Française (1938)

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III CXXXX2 ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦ CINEI*. GRAPHIE FF îfiKlSE lYZYTYYTTTTYTTXTZYYXYYY'l nous techniciens, faire notre deuil de voir la génération actuelle des auteurs s’intéresser à la question, nous devons tous maintenir le point de vue que : le cinéma est un art sono-visuel composé du verbe et de l’image; que la prépondérance de l’un sur l’autre n’est pas la vérité de demain; que la conjugaison des deux est indispensable au cinéma, et que nous ne sommes pas les illustrateurs d’une prose, si bonne soit-elle. Nous savons tous, mon cher président, ou’en Amérique comme en Europe, nombre de films offrent un plaisir délicat à la lecture et sont bien regrettables à voir. Le fait qu’on nous oppose que l’auteur a du talent, voire du génie, que le film gagne un argent fou, et qu’au demeurant le public n’en demande pas plus, ne doit convaincre aucun de nous. Ces films sont extrêmement dangereux pour le cinéma et en retardent Lys Gauty dans la Goualeuse Une production Fernand Rivers l’évolution, ils sont notamment néfastes à l’image, car ils n’exigent rien d’elle. Qu’ils soient bien ou mal photographiés, qu’ils présentent un intérêt pictural ou non, qu’importe. Leur succès, reconnaissons-le, n’a rien à voir avec ce que leurs auteurs considèrent comme de négligeables impédimentas. Nous devons travailler pour la génération qui monte et qui nous comprendra, nous devons persister pour que l’image acquière sa plus haute valeur artistique. Il est surtout indispensable que les opérateurs fassent campagne auprès des auteurs, afin que ceux-ci comprennent que le rôle des techniciens ne se borne pas à la mise en route d’un moulin à images. Agréez, mon cher président, l’assurance de mon affectueux dévouement. A.-P. Richard. L’ULTRA CINEMA a fait de nouveaux progrès APPAREIL MERLIN GÉRIN EXPOSE DU PRINCIPE A. Position du problème. La considération des défauts des divers systèmes jusqu’ici préconisés permet de situer le problème. Il faut : a) Obtenir sur le film des images immobiles par rapport à ce dernier, quelle que soit la distance de l’objet à cinématographier; h) Obtenir une vitesse de déroulement du film inférieure à la vitesse tangenlielle des objectifs mobiles. On pourrait ainsi : 1" Utiliser le plus petit film existant dans le commerce, en l’espèce le film de 8 mm., dont l’entre-axe des images est de 3,8 mm. 2° Monter à la périphérie du disque tournant des objectifs pratiquement réalisables dans de bonnes conditions (objectifs de diamètre supérieur à 8 mm.). B. — Solution du problème par l’emploi d'un objectif placé en avant du disque tournant. En effet, cet objectif étant de tirage réglable, placé en avant du disque tournant et dont l’axe optique coïncide avec celui des objectifs mobiles du disque, lorsqu’ils passent au niveau de l’ouverture O, permet la solution complète du problème énoncé cidessus. 1e II réalise la fixité parfaite des images par rapport au film. En effet, cet objectif étant de tirage réglable peut toujours donner, d’un objet placé à De nombreuses solutions ont été jusqu’ici proposées pour la réalisation de l’Ultra-cinéma, appareil donnant au delà de 3.000 à 4.000 images par seconde. Il semble que l’appareil cidessous exposé constitue par la fixité de ses images un très réel progrès. A. P. -R. une distance quelconque, une première image dans un plan bien déterminé P.. Cette première image sert à son tour d’objet virtuel pour le système d’objectifs mobiles qui en donnent alors une image réelle sur le filin. La distance de l’objet virtuel au plan des objectifs mobiles étant constante, la vitesse de l’image finale sera constante et il suffira de donner au film cette vitesse pour réaliser la fixité des images par rapport au film. 2” Il permet d’obtenir une vitesse de déroulement inférieure ci la vitesse tangentielle des objectifs. Si nous nous arrangeons pour que le plan Pi, dans lequel se forment les images virtuelles, soit en arrière du plan des objectifs mobiles P2, le film se trouvant alors entre ces lieux plans, la vitesse des images est inférieure à celle des objectifs mobiles. Nous allons le démontrer dans l’exposé qui suit. C. — Exposé du calcul. Désignons comme précédemment par P, le plan dans lequel doivent se former les images primaires données par l’objectif M. 'Ce plan est bien déterminé et fixe. Désignons par P, le plan contenant le centre optique des objectifs mobiles O. Ces objectifs mobiles ont tous, par définition, même distance focale /. Soit P:, le plan focal de ces objectifs. Pj, P2, P3 sont des plans bien déterminés et situés à des distances bien définies les unes des autres. Par définition, la distance P2-P3 est égale à la distance focale /, et soit ci la distance de P, à P,. Le plan du film que nous appellerons P4 se trouve, ainsi que nous l’avons dit, entre P2 el P,; nous désignerons par x sa distance au plan I’2, distance que nous déterminerons plus loin. Nous supposerons, comme précédemment, que l’objectif subit un déplacement rectiligne, ce dé /L Q' JC placement ayant lieu dans le plan de figure perpendiculairement à l’axe optique. Ceci posé, déplaçons l'objectif M le long de son axe optique, de façon qu’il donne d’un point lumineux quelconque une image dans le plan Pt (condition a priori) et soit K ce point image. Supposons qu’à un instant t„ l’axe optique de l’objectif mobile qui se trouve en regard de l’ouverture soit confondu avec la droite A 1" Position de l'image réelle ( fi g. 2 a). — Le schéma classique de construction nous donne la position de l’image réelle A formée par l’objectif O en partant de l’image virtuelle R. La formule des plans conjugués nous donne : ax = af — fx x (a + f) = af af a + f a et f étant constants on en conclut que x l’est aussi. Donc : Le plan dans lequel se forme l’image réelle