La Cinématographie Française (1938)

IV r — %♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE R/IPRIE SE CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXl finale , où dozf se dérouler le film y est lin plan fixe, bien déterminé situé à une distance af a + f du plan des centres optiques des objectifs mobiles et entièrement indépendant de leur position. 2° Rapport de la uitesse de déroulement du film à la uitesse tangentielle des lentilles (li gure 3). L’objectif O se déplaçant à une vitesse constante dans le sens de la flèche /, par exemple à l'instant son axe optique occupera la position A’ Le point R image virtuelle donnée par l’objectif M n’a pas bougé, l’objectif M et l’objet étant fixes par définition; mais les points O, F. K seront venus en O’, F’ K’, A étant venu en A’. En appelant ;/ le déplacement AA’ et e le déplacement A A’ y sa Le triangle S F F’ donne — = ; mais e S F SA OK x e x = ■ = d’où y = et en rempla SF O F / f a çant x par sa valeur (1) y — e a + / Pendant le temps t — /’ l’objectif s’est déplacé de la distance e, l’image s’est déplacée a dans le même sens de la distance y — e. — a + / Si l’on désigne par Vi la vitesse de l’image; V/n la vitesse de l’objectif. Le rapport des vitesses sera : Vi a Vm a + f Im uitesse de l’image sera toujours inférieure à la uitesse de l'objectif et jiar le choix judicieux de a et f on pourra lui donner telle ualeur que l’on uoudra. En particulier, il n’y a plus aucune difficulté à utiliser à la fois le plus petit film du commerce (film de 8 mm.) et des objectifs mobiles de dimensions convenables (diamètre supérieur à 8 mm.). De plus, quelle que soit la distance de l’objet à cinémàtographier, en modifiant simplement le tirage de l’objectif fixe M on pourra toujours amener l’image primaire à se former dans le plan P„ ou ce qui revient au même, amener l’image définitive à se former dans le plan P, c’est-à-dire sur le film. Le problème que nous nous étions posé est donc complètement résolu, et c’est en nous ins DEMANDEZ LECTEURS DE SON -CELLULES PRÉAMPLI AMPLI “ HIGH FIDELITY" NOUVEAUX REDRESSEURS B. V. par arcs 30/B0 amp. MOTEURS, LAMPES, ETC. NOUVEAU CATALOGUE pirant de ces considérations que nous avons construit un appareil cinématographique permettant de prendre 6.000 vues par seconde sur un film de 8 mm., appareil dont nous allons donner sommairement la description. A noter que nous avons depuis construit d’autres appareils et étudié, en outre, à la demande de certains laboratoires, un appareil permettant l’utilisation du film de 16 mm. DESCRIPTION DE L’APPAREIL CINEMATOGRAPHIQUE Cet appareil se compose : D’un dispositif optique analogue à celui décrit ci-dessus et permettant, ainsi qu’on vient de le démontrer, de réaliser la fixité des images par rapport au film, pendant le temps de leur impression. D’un dispositif mécanique permettant cie dérouler le film de façon continue, la vitesse de déroulement du film étant à chaque instant liée à la vitesse tangentielle des ob Vi a jectifs mobiles par la valeur = \m a + / — D’un dispositif de synchronisation permettant de commander l’entraînement et l'arrêt du système moteur et la production dti phénomène à étudier, le tout à des intervalles de temps déterminés. D’un moteur qui entraîne les différents mécanismes. Le moteur H en traîne en bout d’arbre un disque A portant à sa 60 objectifs millimètres de dislance focale et situés à 9,5 mm. les uns des autres. Ces objectifs défilent tour à tour en face d’une ouverture derrière laquelle se déroule le film E. En avant, et sur l’axe de cette ouverture, se trouve un objectif fixe M de 25 mm. de distance focale, cîont le tirage est réglable au moyen d’une monture hélicoïdale. Le film est enroulé autour d’une bobine B folle sur son axe, un léger frotteur F l’empêche seulement de s’emballer au démarrage. Le film passe ensuite entre deux platines I’. La platine avant présente l’ouverture que nous avons mentionnée plus haut et une légère rainure pour le guidage du film. La platine arrière présente également une ouverture dans laquelle s’encastre une lame de verre. On peut ainsi examiner, au moyen d'un microscope, les images qui se forment sur le film et les amener à la netteté voulut en réglant la lentille M. En dérouleur D sorte de roue dentée, dont les dents s’engrè nent dans les perforations du film, commit nique à ce dernier la vitesse uniforme dési rée. Une roulette G maintient le film plaqué contre le dérouleur à l’endroit où se fait l’engrènement. Un doigt L décolle le film à sa sortie du Vue de l’appareil boitier ouvert montrant le mécanisme, dérouleur et l’epipêche de s’enrouler autout de ce dernier. Finalement, le film tombe en vrac dans un sac, à la vitesse de 24 mètres par seconde, car il ne peut être question de l’enrouler. Un système de deux pignons hélicoïdaux R, à angle droit, montés respectivement sur l’arbre du disque et sur l’arbre du dérouleur, permet l’entraînement de ce dernier. Tout cet ensemble nécessite un usinage de très grande précision et les différentes pièces énumérées n’ont pas d’erreurs de construction supérieures à 2/100 de millimètre. Les objectifs mobiles de 20 mm. de distance focale ne s’écartent pas de cette va i