La Cinématographie Française (1938)

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rTTTYYTXTXXXXXXXXXXXrZX2 141 rXTTKXXTKXXXZXXXXXTXXZX: pour les distributeurs du nouveau quota. 68 films anglais p ésentés du 1er janvier au 31 mars 70 du 1er avril au 31 décembre. Moyenne mensuelle de 23 films pendant les trois premiers mois de l’année; 7,8 films pendant les neuf derniers mois ! La Production soutire du manque de Financiers La crise de la production britannique est bien une réalité : quelles en sont les raisons ? Il est certain que le passage brusque du quota des distributeurs de 20 % (dernière année du « Cinéma Act » de 1927) à 15 % (première année du « Cinéma Act » de 1937) n a pas été pour encourager la production des films. Une certaine baisse devait donc être normalement prévue dans la production, mais pas dans les proportions énormes où elle s’est p oduite. Il y a d’autres raisons, et la principale est loin le manque d’argent. On n’a pas oublié le fatidique avertissement du chef de la British International Pictures (aujourd’hui Associated British Pictures Company) , voici quatre ans : « Le Cinéma britannique n’est pas un nouveau Klondyke ». Les ruines prédites par M. Maxwell se sont produites. Il est inutile de revenir sur toutes les erreurs qui ont été commises. Si le seul bien palpable qui est resté de cette ère d’argent facile est représenté par les grands studios, les financiers et les compagnies d’assurance de la Cité qui ont assisté à l’engloutissement sans espoir de retour des millions qu’ils avaient avancés, ont désormais noué solidement les cordons de leur bourse : plus un penny pour financer une production ! « Le cinéma anglais a tout ce qu'il faut pour faire des films, a déclaré l'autre jour Sir W aller J. Womersely, directeur général adjoint des Postes dans un banquet corporatif... Tout ce qu’il faut sauf de l’argent ! Le gouvernement peut faire beaucoup de choses pour le cinéma, ' sauf d’obliger les gens à avancer de l’argent si cela ne leur plaît pas. » Le Cinéma anglais a tout ce qu’il faut : près de 25 studios totalisant plus de 80 plateaux, des laboratoires, pour le film en noir et blanc et le technicolor, des équipes de techniciens entraînés, mais pas d’argent pour faire des films. | 40 % des techniciens du film sont actuellement en chômage. 1 2 films seulement ont été tournés à Pinewood cette année, 8 à Lenham. Et dans chacun de ces studios il y avait la place pour faire annuellement 60 productions ! Est-ii possible de restaurer la confiance des Financiers ? Comment trouver des capitaux ? Le problème du financement est devenu pour le Cinéma britannique la question primordiale. « On ne peut pas blâmer les gens de la Cité de refuser leur argent », écrit P. L. Mannock dans le dernier numéro du « Kinematograph Weekly. « Le ci; néma anglais paye maintenant le gaspillage et Trois expressions de Wendy Hiller, la révélation de Pygmalion, le film adaptéde l’œuvre de Bernard Shaw Répartition des 8â Films tritanniques de long métrage tournés en 1938 Associated British Pictures Corporation. Warner Bros First National Gainsborough George Smith Entreprises 20th Century Fox Associated Talking Pict British National Pathé-Welwyn Finebrook Butcher’s Imperator (H. Wilcox) Admirai Prod British Lion C.A.P.A.D Columbia Pictures London Film Mayflower (Pommer-Laughton) Metro-Goldwyn-Mayer Argyle British Gaumont British Gilbert et Sullivan Film Gamma Productions George King Produc Mancunian Productions New Georgian Productions Orion Production (Czinner) George Pascal (Pygmalion) Bernard Smith-Newman T. W. Productions Viking Productions 13 8 6 5 4 4 4 4 3 3 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 1 I 1 1 1 1 TOTAL 85 la mauvaise gestion des mégalomamaques qui l’ont conduit à la ruine ». Heureusement pour le cinéma anglais, celuici possédait des gens sensés : il y avait en particulier John Maxwell qui a continué sans interruption à tourner 1 5 films par an dans ses studios d’Estree : des films sans prétention, ne coûtant pas plus de 25.000 livres chacun mais qui font de beaux bénéfices sur le marché britannique. On demande aux gens de la Cité ne ne plus se laisser hypnotiser par le bluff et d’accorder leur confiance à ceux qui sont solides sur leu s pieds et qui ont fait leurs preuves. « Ce qui mérite un appui financier dans la production britannique, ce sont les organisations solides et sérieuses, qui ne parlent pas de distribution mondiale, de budgets de 150.000 livres mais travaillent régulièrement. « De bons films et de bonnes organisations ». Tout le problème est là. Les bons films proviennent des bonnes organisations ». « Ce n’est pas l’argent dépensé qui compte mais la qualité. » Les grands Films de 9933 Il est certain que les bons résultats obtenus par les producteurs sérieux ouvriront à nouveau les crédits pour la réalisation des films britanniques. L’évolution actuelle est très caractéristique. Que l’on jette un coup d’œil sur notre tableau de la répartition numérique par maison de production des films britanniques de long métrage tournés en 1938. Vient en tête la compagnie de John Maxwell : Associated British Pictures Corporation avec 1 3 films, suivie par la production anglaise de Warner Bros avec 8 films. A côté London film n’a tourné que deux films : la version anglaise de Prison sans Barreaux et Les Quatre Plumes. De tous les films anglais réalisés en 1938, Jean Colin, la délicieuse artiste anglaise qui ttent le principal rôle féminin dans Le Mikado