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XIV
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XXXX3 CIME
FR
RAPHIE
SE
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valeur de l’illumination sur l’écran, il faut déterminer le flux par unité d’aire, et choisir la grandeur de celle-ci : mètre, centimètre, pied.
Les trois unités sont :
Le « lux » ou illumination tombant sur un mètre carré d’écran; le « phot » ou illumination tombant sur un centimètre carré d’écran; le « foot candie» ou illumination tombant sur un foot carré (pied carré d’écran). Dans les trois cas, le flux est égal à un lumen. La question est maintenant de savoir ce qu’est la brillance de l’écran.
La brillance de l’écran est analogue à la brillance de la source. L’unité naturelle de brillance devient l’intensité lumineuse par unité de surface d’écran et peut être exprimée en bougies par unité d’aire. Cependant, la brillance de l’écran, variant avec la direction sous laquelle on l’observe, il est indispensable de spécifier la direction dans laquelle l’observation a été faite.
Puisque la bougie internationale est reliée au lumen par définition, la brillance peut être exprimée en lumens par unité d’aire, à la place de bougies pour la même unité de surface.
Il y a lieu de mentionner qu’il y a plusieurs unités de brillance se rapportant au centimètre, au pied anglais, etc...
Le lambert est la moyenne de brillance d'une surface quelconque, émettant ou réflé
chissant un lumen par centimètre carré. Se rapportant à un diffuseur parfait, le lambert devient la brillance de la surface considérée.
Le lambert est plutôt une grande unité, on lui préfère le millilambert, 0,001 lambert, qui est d’une application plus commode. Les mesures anglaises emploient le foot-lambert.
Enfin, on en arrive à la question de la perception par l’œil. La brillance de l’écran, naturellement vue par l’œil, est fixée par l’illumination de l’image rétinienne et le total de lumière recueilli de chaque point de l’écran de l’angle sous-tendu par la pupille de l’œil à l’écran, le sommet étant à la pupille.
11 est à noter que la grandeur de l’image sur la rétine dépend de son agrandissement; or, l’aire de l’image varie comme le carré de la distance, de même que le total de la lumière reçue par l’œil varie aussi avec le carré de cette distance. Il en résulte que, en définitive, ces deux valeurs se contrariant, le total de lumière tombant sur la rétine est indépendant de la distance.
De nombreux autres facteurs interviennent encore dans la perception d’une image projetée, le principal est l’adaptation au noir. Il est bien connu qu’un spectateur entrant d’un milieu fortement éclairé dans une salle peu éclairée (tel est le cas d’un
spectateur entrant dans une salle de spectacle), met un certain temps à percevoir les détails. Maints facteurs interviennent dans ce phénomène, le principal est la brillance de l’extérieur à laquelle l’observateur était accoutumé. Enfin, il est bon de savoir que l’accommodation de l’œil dépend, non pas de l’importance de la lumière vue par l’observateur, mais de la grandeur de la lumière tombant sur les régions périphériques de la rétine.
Le président de la réunion, à laquelle était faite cette communication, fit remarquer que l’étude de la projection dans les salles de cinéma était indispensable à la bonne perception des films qui y sont projetés. De même signala-t-il l’influence des prosceniums qui constituent des surfaces éblouissantes qui gênent considérablement pour la bonne perception de l’image.
HAUT PARLEURS
^pen*en
ROBIN DES BOIS
consacre la suprématie de la Couleur sur le Noir
Cette production Warner Bros est à monter en épingle. Ce sera, sans aucun doute, un succès commercial, et c’est, en attendant, un succès technique de la plus belle venue.
Certaines scènes montrent que la question de suprématie de la couleur sur le noir est acquis au bénéfice du premier procédé.
Ce film a été tourné par deux opérateurs, H. Greene, technicien de la Technicolor et Tony Gaudio, un des meilleurs opérateurs américains, auteur d’une méthode d’ éclairage qui porte son nom.
Ce préambule est indispensable pour saisir certaines particularités du film.
Le premier opérateur cité est un technicien de la Société Technicolor, qui fut, croyons-nous, le directeur de la photographie de La Fille du Bois Maudit, lequel film eut une excellente presse; le second qui, en l’occurence dirigeait cette fois la photo, est une des sommités de la prise de vues américaine.
La photo de Robin des Bois est incontestablement supérieure au point de vue artistique pur à La Fille du Bois Maudit, mais si il y a dans ce film des idées excellentes, il y a aussi des erreurs d adaptation au procédé qu’on ne trouvait pas dans le film de Greene.
Les extérieurs de Robin des Bois sont plus recherchés et Gaudio n’a pas craint de travailler avec des écarts de luminosité comparables à ceux qu’on recherche dans le noir et blanc.
Il y a cependant dans ce film, un détail troublant; certains plans, d’une bonne netteté, succèdent à des plans de
même échelle qui semblent, non flous, mais diffusés exagérément.
A-t-on employé des trames trop diffusantes ? A-t-on photographié avec des optiques non appropriées ? Nous ne savons, mais l’effet ne correspond pas à la recherche.
La Société Technicolor nous a habitué à une telle précision dans les repérages de ses négatives, lors du tirage, à une rigoureuse superposition lors de la décharge hydrotypique des colorants, que nous ne pensons pas que ce léger, très loger défaut soit imputable à une raison technique.
De nombreux plans de verdure sur fond de ciel bleu avec ou sans nuages, sont à signaler pour leur fraîcheur.
Les gros plans, surtout ceux de Olivia de Havilland, sont excessivement soignés, l’ensemble des couleurs de ces plans étant d’une belle harmonie.
Les plans de nuit sont à signaler et montrent qu’il est possible de truquer sans dommage pour la photographie.
L’ensemble de la gamme chromatique, est, pour un procédé soustractif, très audessus de ce qu’il est coutume de voir. Des teintes très approchantes, difficiles à discriminer l’une de l’autre, sont très sélectionnées qu’on soit en lumière naturelle ou artificielle.
Notons, une fois de plus, que la question des charbons de projection n’est pas encore assez bien réglée.
Le public, lui, réagit peu sur la couleur, mais ce film, cent pour cent cinéma, l'enchante. — A. P. Richard.
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