La Cinématographie Française (1938)

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Prix : 1 Franc OA LA cinématographie française AU EDITION DU 30 DÉCEMBRE I 938 N« 1 052 UN NOUVEAU LABORATOIRE POUR LE 16 mm. Au 95 de la rue des Petits-Champs, le Studio 16 (anciennement Studio Microsynchrone) installe un nouveau laboratoire de développement et de tirage pour les films de 16 m/m. Pour quelles raisons cette installation ? Tout d’abord pour donner satisfaction rapidement à la clientèle du film d’actualité, pour laquelle il offre une collaboration efficace. Il institue, comme cela existe pour le 35 m/m, un contrôle serré entre l’opération d’enregistrement du son et le développement de celui-ci. On y trouve donc la qualité du travail et la rapidité. Pouvez-vous donner suite, ai-je dit, à la demande d’un client pour une seule copie ? « Oui, me fut-il répondu, car nous tirons directement en 16 m/m sans passer par des coupes de 32 m/m; en effet, si du point de vue du rendement du travail, le 32 m/m offre l’avantage de deux copies simultanées, il nous paraît nécessaire de sacrifier ce rendement à la qualité du travail fini. Vous n’ignorez pas, continue M. Stratty, que, conformément aux normes S. M. P. E. adoptées au Congrès de Budapest pour le format substandard, le film doit avoir une largeur de 16 m/m avec une tolérance de coupe qui ne doit pas excéder 5/1 00e de millimètres en moins; c’est-à-dire qu’on peut utiliser une pellicule qu’on aurait coupée aux dimensions de 15 mm. 95 alors qu’on ne saurait, en aucun cas, en utiliser une autre dont la largeur serait de 16 mm. 05. Or, il m’a été donné, à plusieurs reprises, de constater qu’une grande partie des films de 16 m/m actuellement sur le marché présentent des irrégularités de coupe qui font que la bande, à certains endroits, devient plus large dans des proportions inadmissibles, bien que les normes du 16 m/m n’admettent, je le répète, aucune tolérance à ce sujet. Cette bande défectueuse provoque ainsi des accidents lorsqu’elle passe dans lè couloir de projection. Ces accidents peuvent être facilement évités lorsque la pellicule de 16 m/m a été coupée dans des conditions de précision absolues. Le Studio 16 mettra, dans le courant de janvier, à la disposition des propriétaires de projecteurs de 16 m/m qui en feront la demande une courte bande d’essai destinée à prouver les qualités du traitement direct d’un sujet publicitaire sur film 16 m/m sonore. — ./. Tarquan. LE CINÉMA ÉDUCATIF. EN FRANCE La Cinémathèque des Ecoles d’Enseignement commercial supérieur par Pierre MICHAUT la « Technologie des marchandises ». Lorsque ces écoles se trouvèrent, en 1925, dotées d’un appareil, MM. Cantagrel et Brenier, notamment, se mirent à la recherche, dans les collections des maisons de production et de location, de films ou de fragments de films utilisables pour leur enseignement; vues de hauts-fourneaux, scènes de la vie des ports, etc... En fait, ils durent bientôt renoncer à trouver là les éléments des films dont ils avaient besoin. Il fallut envisager de les produire spécialement, en tenant compte des besoins très particuliers de cet enseignement spécialisé. Ce qui fait l’originalité de cette cinémathèque, c’est précisément qu’elle produit des films, au lieu d’être comme la plupart La Cinémathèque des Ecoles d’enseignement commercial supérieur représente une initiative particulièrement intéressante par sa valeur et par le développement auquel ses promoteurs ont su la porter. Son siège est à Paris, à l’Ecole supérieure de commerce, 79, avenue de la République. Elle a été créée en 1925, avec l’aide d’une subvention de l’Etat (direction de l’Enseignement technique). Les initiateurs en sont MM. François Brenier, professeur à l’Ecole supérieure commerciale de Marseille; M. F. Meyer, professeur à l’Ecole supérieure des Hautes études commerciales et M. Marc Cantagrel, professeur à l’Ecole supérieure de commerce de Paris. M. Cantagrel en est, depuis l’origine, secrétaire général et trésorier. Cette cinémathèque dessert les 15 écoles commerciales supérieures de France et de l’Afrique du Nord. Ces établissements se situent au-dessus des écoles pratiques de commerce et d’industrie, lesquelles appartiennent à l’Etat et sont au nombre de 150. La plupart des écoles supérieures avaient été créées par des personnes privées, des Chambres de commerce ou des groupements industriels... Elles ont été « reconnues » par l’Etat qui a étendu sur elles sa tutelle, unifié les programmes et les diplômes. Le but de la cinémathèque a été de créer une collection de films, à caractère strictement didactique, bien adaptés à l’enseignement technique; en particulier à celui de