La Cinématographie Française (1939)

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16 W5Sm^±±±±±S±±±ë±52±±±±±±±±±± AMALYSE ET CRI) PIQUE PES FILMS Place de la Concorde Comédie sentimentale (G) Origine : Française. Réalisation : Karl hamac. Auteur : Max Kolpé. Dialogues : Pierre Hambourg. Décorateur : Matek. Opérateurs : Jean Bachelet, Douarinou, Alphen,Markmann. Musique : Paul Misraki. Interprétation : Albert Préjean, Dolly Mollinger, Geneviève Callix, René Lefèvre, Bernard Blier, Armand Bernard, Raymond Cordy, Saint-Ober, Claire Gérard, Marcelle Praince, Maurice Bac guet, Betty Spell, Marcel Lamy, les « Cinq » de Paris. Studios : Francœur. Enregistrement: British Acoustic. Production : Films Béril. Edition : R. A. C. CARACTERE DU FILM. — Comédie sentimentale, musicale, légère et « bon enfant », Place de Sa Concorde est gentiment mené par une troupe jeune et gaie dans une atmosphère de fantaisie cinématographique. Ce film marque les débuts dans un premier rôle français de la jeune comédienne hollandaise Dolly Mollinger. SCENARIO. — Léna, jeune Hongroise qui vit dans une petite gare suisse chez ses parents adoptifs est, malgré elle, entraînée à Paris par le rapide dans lequel elle vendait ses magazines. Un radio-reporter prend soin d'elle, mais la jeune fille ayant été témoin d’un accrochage de voitures est emmenée par la propriétaire de l’auto accidentée dans un hôtel habité par des musiciens en chômage. L’auteur de l’accident, le duc de la Roche-Fouquet, sur le point de se marier, s’est épris de l’inconnue, la poursuit jusqu’à son hôtel mais il est arrêté sous le nom de son chauffeur pour récidive d’accident. Il sortira à temps pour l’inauguration de la boite de nuit qu’il a commanditée en secret et pour épouser la petite hongroise. TECHNIQUE. — Karl Lamac a conduit une histoire un peu mince à travers d’agréables décors d’hôtel, d’auditoriums et de cabarets de nuits, dans les rues parisiennes et sur les quais d’une gare suisse. Son film est varié, mouvementé, rempli d’invraisemblances (le scénario manque de logique) et parfaitement agréable. Charmante musique et deux chansons de Misraki. Bonne photographie très nuancée pour les visages. Les dialogues sont spirituels. INTERPRETATION. — Dolly Mollinger est fort jolie, mais son inexpérience alourdit son personnage déjà peu vraisemblable. Les Sentinelles de l'Empire Documentaire (G) Origine : Française. Réalisation : jean d’Esme. Auteur : Jean d’Esme. Commentaires : Jacqp.es Bretcuil. Opérateur : Jean Laitier. Musique : Lionel Cazeaux. Production : ,/. d’Esme. Edition : R. A. C. Ce beau film, tourné par l’écrivain Jean d’Esme en Mauritanie française, est d’une remarquable actualité. Présenté sur un écran parisien au moment où s’affirme de toutes parts la grandeur de la France et de son Empire, Les Sentinelles de l'Empire est un témoignage de la volonté de certains Français qui gardent nos possessions africaines el font régner sur tous les territoires confiés à leur vigilance une paix féconde. Ces hommes, illustrés ici, dans des images à la fois claires et riches de sens, sont les Méharistes de Mauritanie... pareils à d’autres Méharistes français de notre Empire Africain ou à ces héros du Djébel Druse... hommes d’élite, brûlés par la flamme du sacrifice, ils vivent en nomades, pourchassant les pillards, préservant les frontières, protégeant les populations indigènes des « rezzous » de brigandage. A la suite de Jean d’Esme, nous pénétrons dans le camp de base, fortin isolé à la frontière du Rio de Oro, ou nous vivons avec les Méharistes errants, de leur vie d’alerte permanente. Une magnifique chasse aux pillards est ainsi enregistrée. Le film, très court pour la substance qu’il contient, expose en moins d’une heure la vie fabuleuse et dangereuse de ces hommes de France et de leurs dévoués soldats indigènes. Cette bande, très bien photographiée, aux commentaires sobres et émouvants, animée par quelques scènes vivantes et naturelles prises avec le peloton de méharistes, ou dans un des fortins, est passionnante comme un récit d’aventures. Mais ces aventures-là, des Français et des indigènes, mêlés pour la même cause, partageant les mêmes privations et les mêmes dangers, les vivent afin que la France reste grande. Tjn ouvrage de prestige bien fait pour montrer à l’étranger l’un des « vrais » visages de notre pays. — x. — Préjean a son entrain sympathique, René Lefèvre son aisance infatigable, el les Cinq de Paris, les amusants Blier et Bacquet, la pétulante et gracieuse Geneviève Callix complètent celle gentille troupe. Armand Bernard fait rire. — x. — New York Express (Non stop New York) Comédie d'aventures doublée (A) Origine : Anglaise. Réalisation : Robert Stevenson. Interprétation : Anna Lee, John Loder, Frank Cellier, Francis Sullivan. Production : Gaumont British. Edition : Discina. CARACTERE DU FILM. — Une production d’aventures, évoluant dans un immense hydravion entre l’Angleterre et PAmérique. Ce film policier prend son intérêt d’être cantonné dans l’intérieur d’un avion transatlantique où des meurtres sont commis. L'atmosphère de mystère et de violence se tempère d’un humour bien britannique. C’est une bande moyenne mais tout à fait distrayante. SCENARIO. — Une jeune chorus-girl, Jenny, qui doit revenir en Angleterre, est témoin d’un meurtre dans un appartement de Ne iv York. Arrivée à Londres, elle est emprisonnée pour avoir dérobé un vêtement à son patron. Pendant qu’elle purge sa peine, on juge et l’on condamne à mort un cambrioleur que Jenny pourrait innocenter. On lance un ultime appel par la radio, et Jenny, libérée, apprend la prochaine exécution d’Abel. Elle prend l’ hydravion pour New York, meus un policier X... de Scotland Yard et le véritable auteur du crime de New York sont également du voyage. Deux crimes sont commis dans l'avion et le meurtrier s’échappe en parachute. Mais comme le parachute était déchiré, le bandit s’abîme dans les flots. Jenny sauvera Abel et sera récompensée par l’amour du charmant policier. TECHNIQUE INTERPRETATION. — Ce film, qu’il est difficile de détailler car son scénario est inconsistant, reste néanmoins très agréable, par la profusion de scènes vives et drôles, et par certaines touches d’humour. L’interprétation est plaisante avec John Loder en policier sentimental et Anna Lee, gentille comédienne. La réalisation ne prend pas l’histoire au sérieux mais utilise fort bien l’élément décoratif de l’hydravion transatlantique. — x. — Notre prochain répertoire complet paraîtra dans le N° du 2 février L'Ile des Angoisses (Ellîs Island) Comédie dramatique doublée (A) Origine : Américaine. Réalisation : Alfred Werther. Interprétation : Don Amèche, Arleen Wheelan, Binnie Barnes, Gregory Ratoff, Gilbert Roland, Raymond Walburne, John Carradine. Studios : Twentieth Century Fox Hollywood. Enregistrement : W. E. Doublage : Fox, Saint-Ouen. Prod.-Edit. : Twentieth Century Fox. Un film romanesque sur l’antichambre des Etats-Unis, EIJis Island. Pourtant, doutons que cet El lis Island soit aussi paradisiaque qu’il nous est montré dans ce film. Bien sûr, nous voyons bien quelques petites scènes de révolte, mais en l’occurence, ce sont des voyous qui les fomentent. L’élément sain de la population hétérogène d’émigrés en attente se tient à peu près tranquille. Néanmoins, c’est courageux de la part des producteurs de Hollywood de consacrer un film à cet organisme de la Méfiance américaine, qui sert de verrou de sûreté et permet de contrôler impitoyablement l’entrée des étrangers en Amérique. L’intrigue est plausible, encore que l’on s’étonne de voir la touchante héroïne accumuler à la fois tant de malheurs et de hasards malchanceux sur ses pas, et cultiver une candeur voisine de la stupidité. La mise en scène est bonne, sans plus. Quelques belles images pendant la bagarre dans les entrepôts humains. De beaux décors. Une interprétation de qualité avec Don Amèche — mieux qu^à son habitude parce que plus sobre — l’élégante anglaise Binnie Barnes, l’irrésistible comédien russe Gregory Ratoff entoure la presque débutante Arleen Whelan, qui a un tempérament dramatique mais pas mal d’inexpérience. Le doublage est correct, mais manque de souplesse dans le dialogue souvent un peu guindé. — x. — La Coupe du Monde Documentaire français (G) Mercredi, la Fédération Française de Football Association a présenté en séance privée un excellent documentaire sur La Coupe du Monde de Football qui s'est déroulée à Paris du 4 au 19 juin 1938. La durée de ce film vivant, intéressant tous les sportifs, est de 35 minutes. (Fédération Française de Football Association, 22, rue de Londres).