La Cinématographie Française (1939)

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10 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ cilNÉl«KTü&R/lPHIE rRanCi$E Hélène Perdrières dans Le Père Lebonnard SANS LENDEMAIN devient MAQUILLAGE Ciné-Alliance nous informe que c’est définitivement « Maquillage », au lieu de « Sans Lendemain », que s’intitulera le grand film que réalise actuellement Max Ophiils, à Joinville. On sait qu’Edwige Feuillère et Georges Rigaud sont les deux vedettes de cette importante production. ■ M. Sacha Guitry déclare qu’il ne saurait assumer aucune responsabilité du fait d’ engagements quels qu'ils soient pris par quelqu’ entreprise de production de films que ce soit et qu’il n’a autorisé aucune d’entre elles d’user de son crédit. M. MOREAU, Président de l’D.D.I.F. Nous sommes heureux d’annoncer que M. Edmond Moreau, administrateur délégué de « Monopole Pathé Films », S. A., Genève, vient d’être porté à la présidence de l’U.D.Ï.F. Cette nouvelle sera accueillie avec beaucoup de sympathie. Tout le monde se plait, en effet, à reconnaître M. Moreau la courtoisie et la parfaite connaissance du métier cinématographique de M. Moreau. Le Film du Voyage de M. Daladier frénétiquement applaudi à Berlin (De notre correspondant particulier) Berlin. — Pendant la projection des actualités qui montraient au public allemand les principaux extraits du film du voyage de M. Daladier en Corse et en Tunisie, les spectateurs de l’une des plus grandes salles d’exclusivité ont applaudi frénétiquement les images des prestigieux défilés militaires. Les applaudissements ne s’adressaient pas, bien entendu, au sens politique de ce film mais à la qualité des prises de vues et à la beauté des vues. Il est très rare que des actualités obtiennent un tel succès. Les journaux de la capitale du Reich ont fait ressortir que, pour la première fois, le gouvernement français avait su utiliser le cinéma pour sa propagande politique. — Nerin-Gun. Les Répercussions du Vote du Conseil Municipal de Paris On nous signale qu’à la suite du vote du conseil municipal de Paris, instituant la taxe municipale sur les salles de cinémas, plusieurs municipalités de province viennent d’imiter l’exemple de la ville de Paris en instituant, elles aussi, cette taxe. Les productions documentaires entreprises spécialement pour être projetées au Palais de la France à l’Exposition de New York sont définitivement arrêtées; les derniers abandons sont enregistrés; les contrats sont signés : le travail va commencer... Ce sont : a) Sur l’initiative de la Chambre syndicale : 8 films : Bues de Paris : Jacques Feyder-J.-C. Bernard ; Elégances : Marcel L’Herbier-AtlanticFilm; Solutions françaises : M. Carné-Jean Painlevé; La Jeune Fille de France : AllégretEt. Lallier; Profils de France : Abel Gance-Tedesco; La Vie d’une Petite Ville de France : René Clair-Atlantic-Film ; Artistes et Artisans : Jean Renoir; Paysans de France : J. Duvivier-J.-C. Bernard. Ce dernier, toutefois, reste encore incertain. b) Sur l’initiative de la Coopérative des Artisans d’art du cinéma : 4 films : France, carrefour du monde (voies de communication), J. Epstein et René Lucot, avec la collaboration de M. F. Champly; Made in France, par Jacques Berr et Pierre Lafond; Violons d’Ingres, par Brunius et Labrousse; La France dans le Monde, par Marcel Iehac et Ruffin. c) Films d’initiative privée et « agréés » par le commissariat : UN NOUVEAU CINEMA A LONDRES POUR LES FILMS FRANÇAIS Le Carlton Theatre (Paramount) de Londres, sis à Piccadilly, va inaugurer un cycle de films français. Le premier film projeté à partir de vendredi 20 janvier est Conflit, interprété par Corinne Luchaire. Le directeur des circuits Paramount à Londres, M. Earl St. Jones, a déjà signé un contrat avec M. S. Rosentool, administrateur-délégué de la European Film Distributors Ltd., pour la programmation d’un certain nombre de films français, au cours de cette saison, au Carlton Theatre. LE NOUVEAU CA MERECLA IR-STUDIO Le Cercle Technique du Cinéma qui groupe, on le sait, Ces meilleurs techniciens du cinéma français, a présenté tout dernièrement le nouveau CaméréclairStudio, appareil qui constitue une grande nouveauté dans la technique de la prise de vues. On trouvera dans notre prochain numéro un article détaillé sur cet appareil français des Etablissements cinématographiques Eclair que dirige M. Jacques Mathot. Fêtes de France (Folklore), MM. Leenhardt et Zuber, avec le concours de M. G. -H. Rivière, directeur du Musée de l’Homme; La Cité Universitaire de Paris, M. Guy Grand; L’Orgue, Maurice Cloche et la compagnie des Grands Artistes internationaux. Ces films sont entrepris suivant une formule d’association assez nouvelle, longuement étudiée en vue de garantir tous les droits et intérêts en cause; en bref, disons que le Commissariat français de l’exposition de New York est co-producteur et que le Centre national du Commissariat général au Tourisme est co-propriétaire... Notamment, si les droits d’exploitation publique rémunératrice sont assurés aux réalisateurs, le Centre national de Tourisme, le ministère des Affaires étrangères, la présidence du Conseil et le ministère de l’Education nationale (cinémathèques scolaires) se voient aussi réserver des droits. De cette façon, le sort futur de ces films est défini et mieux assuré que celui des films qui ont été produits pour l’Exposition de Paris 1937, dont plusieurs restent l’objet de litiges. Ces films seront accompagnés d’un commentaire américain. Le problème de leur accompagnement musical, qui est d’importance non négligeable, ne semble pas avoir encore fait l’objet de l’étude attentive nécessaire. Le choix des compositeurs ne doit nullement être laissé au hasard. La diffusion très importante et à caractère officiel de ces films offre, pour l’école musicale française, des possibilités dont il doit être tenu compte avec discernement. Pierre Michaut. LE PROGRAMME DÉFINITIF DU CINÉMA FRANÇAIS A L’EXPOSITION DE NEW YORK