La Cinématographie Française (1939)

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[♦ ♦ ♦ » ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ 31 :xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxa XXXXX3 LE DUEL DES « DUELS » Il se produit actuellement dans la production française un imbroglio assez curieux. Deux producteurs veulent faire deux films absolument différents à tous les points de vue. L’un de ces films sera réalisé d’après une pièce de M. I Henri Lavedan, inscrite au répertoire de la Comédie-Française, et intitulée par son auteur Le Duel; l’autre, d’après une nouvelle de Pouchkine, intitulée Coups de feu (traduction littérale) et parue en 1X37. Les producteurs du film inspiré de Pouchkine ont pensé que le titre Coups de feu n’était pas public. Là-dessus, ils ont choisi Duel. Mais les producteurs de la pièce de M. Henri Lavedan estiment que le fait de sortir un film intitulé Duel leur porte un préjudice. Cela n’est pas niable, car une confusion peut naître dans l’esprit du public. ■ * * * Il s’agit de savoir si M. Henri Lavedan, auteur d’une pièce intitulée Le Duel, dont on va faire un film, peut être mis en échec par Coups de feu (alias Duel) de Pouchkine, sur le marché français. Les augures ayant été consultés à ce sujet, nous dit notre confrère J. -P. Goutisson, ont répondu : « Le premier arrivé gagnera la course. » On se base, en effet, sur le fait bien simple que le mot duel fait partie du domaine public, puisqu’on le trouve quand on le veut dans le dictionnaire. En plus de cela, on invoque qu’il n’existe pas de jurisprudence en la matière. * * * —. Et voici un deuxième cas de ce genre : M. Kamenka, un des premiers et des plus sympathiques producteurs français, réalisa jadis un film muet intitulé Kean, d’après le roman de Dumas père. Le metteur en scène en était Alexandre Volkoff. M. Kamenka, après avoir exprimé, à maintes reprises, l’intention de faire tourner le même sujet en parlant, vient de décider la réalisation de ce film. Mais voici qu’un autre producteur annonce, à son tour, qu’il porte à l’écran l’œuvre de Dumas père. M. Kamenka possède-t-il un droit de suite ou bien Kean était-il retombé dans le domaine public ? La logique, sinon la courtoisie, donne certainement raison à M. Kamenka. * * * J. -P. Goutisson estime, à juste raison, qu’il devrait exister une sorte de préséance jouant de façon automatique en faveur d’un grand auteur français. CESSIONS DE SALLES ■ M. Armand DUTRONC a vendu à M. Jean TOULMOND la moitié des droits lui appartenant dans la société en nom collectif TOULMOND et DUTRONC, ayaant son siège à Martigues, CINEMA LA CASCADE, et ayant pour objet l’exploitation du cinéma dénommé LA CASCADE, exploité à Martigues (B.-du-R.) (Aix, 17 décembre 1938). B M. Henri AZOULAY a vendu à M. Emile-Charles JULIEN un fonds de commerce d’établissements de cinéma et d’entreprise de représentations cinématographiques dénommé STAR-CINEMA exploité à Marseille (B.-du-R.), 29, rue de la Darse (24 décembre 19381. B Vendeur : DUSSART. Acquéreur : SOCIETE NOUVELLE DU CINEMA NOVELTY, RAYMOND DUMONT et CIE. CINEMA, café-bar, 25, rue Chartraine, Evreux (Eure) (10-12-1938). B Vendeur : HOUTE (Noël). Acquéreur : Veuve Moïse ARRAPEL, née Suzanne DECLARER. Fonds de commerce de cinéma-buvette VARIETES, exploité à Armentières (Nord), 55, rue Saint-Jean. Ig) Vendeurs : EVERT (Georges) et RODRIGUEZ (Isabel) son épouse. Acquéreur : DESCHAMPS (Julien'. Droits dans cinéma CAMERA, exploité à Oran, Place Maréchal-Foch, n° 4 (Oran, 15 décembre). NOUVELLES SOC9ETES 1 ORLEANS EXPLOITATION, Société Responsabilité Limitée, au capital de 50.000 francs. Siège social : 100, boulevard Jourdan, Paris. Associés : MM. Isidore SILBERSCHMITT, Jean et Pierre WERTHEÏMER. Obiet : Exploitation du cinéma ORLEANS PALACE et éventuellement d’autres cinémas. Gérant : M. Jean WERTHEIMER, 3, rue Gustave-Lebon, Paris. Une scène de Brigade Sauvage, film de Marcel L’Herbier. 1 M. CLAIRET et Mme CLAIRET ont fait apport à la Société Anonyme LES CINEMAS MODERNES de deux fends de commerce de cinématographe, dits LE TIVOLI CINEMA, exploité à Reims (Marne), 87, rue Fléchambauld, et le MODERN CINEMA, exploité à Reims, 112, rue du Barbatre. B M. MARCELLIN et son épouse, née PRADEAU, ont vendu à M. PONCEAU, le cinéma avenue de la Gare à La Penne-sur Huveaune (B.-du-R.) (Marseille, 15 décembre 1938). CESSIONS DE PARTS | M. Louis-Maurice JAUGET, demeurant à Paris, 135, avenue Malakoif, a cédé à M. Marcel DELOUETTE, demeurant à Paris, 34, rue Desnouettes, les 05 parts entièrement libérées de la S. R. L. dite DES GRANDS SPECTACLES DE PARIS, au capital de 25.000 francs, dont le siège est à Paris, 40, rue du Colisée. | M. Louis-Maurice JAUGET a cédé à M. Marcel DELOUETTE les 130 parts entièrement libérées dont il est propriétaire de la S. R. I,. dite SOCIETE DES SPECTACLES DES TERNES, au capital de 25.000 francs, dont le siège est à Paris, 45 bis, rue des Acacias, ayant pour objet l’exploitation d’un cinéma-théâtre situé à Paris, 45 bis, rue des Acacias, et actuellement dénommé CINERIRE TERNES. ■ L’Œuvre de la Maison de Retraite du Cinéma remercie bien sincèrement Vedis-Film, qui a présenté Les Trois Valses, d’avoir bien voulu autoriser la perception au profit d’œuvres sociales du cinéma. Trois Valses avec Yvonne Printemps et Pierre Fresnay, continue sa brillante carrière au Marignan Pathé (7e semaine.) Raymond Bernard pendant les extérieurs d’Otages.