La Cinématographie Française (1939)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

XII LE PETIT FORMAT L’ECRAN FRANÇAIS 31, Rue Guyot, PARIS-17* Tel. : WAGram 18-27 met a la disposition de tous les organismes qni lui en font la demande , ses appareils de projection portatifs 16 mi m sonores et parlants , ses operateurs et ses programmes récréatifs et éducatifs. Pour la location du matériel et des films s’adresser à : L’ECRAN FRANÇAIS 31, Rue Guyot, PARIS17e L’OFFICE FRANÇAIS DE DOCUMENTATION FILMÉE 16 mm. LA DIFFUSION DU FILM TECHNIQUE EN FRANCE grossit et brûle bleue : en kodachrome, notamment, c’est désastreux ! Le point, enfin, demande à être maintenu strictement suivant un repéré connu sous peine d’une perte sensible de lumière à l’écran. En résumé, la projection du 16 mm. est une question délicate qui ne peut guère s’accommoder de la facilité avec laquelle on semble vouloir la traiter le plus souvent. G. Gronostayski. ♦ Tirage de Films en Couleurs 16 mm. La société Kodak annonce aux EtatsUnis le tirage de films 16 mm. sonores ou muets d’après des bandes originales Kodachromes. Voici les prix pratiqués : Tirages pour 77 à 100 pieds : 10 dollars (film muet) et 12,50 dollars (sonore) . Un minimum est fixé à l’avance, la commande doit atteindre 6 d. 50 pour le muet et 8 d. 50 pour le sonore. Aucun renseignement technique n’a encore été donné sur la technique de ce travail. Cependant on savait que les laboratoires Kodak étaient sur la voie de la réalisation industrielle, les usines de Rochester ayant procédé à de très nombreux essais poursuivis avec acharnement depuis quelques années. ♦ La Caméra 16 m/m FILMO BELL et HOWELL Jusqu’à présent, nous avons présenté, à nos lecteurs, un certain nombre de projecteurs de 16 mm. Nous voulons aujourd’hui leur signaler un appareil de prise de vues dont nous ferons plus tard la description technique. 11 s’agit de la caméra 16 mm. Fi 1mo professionnelle de Bell et Howell. Comme son aînée, l’Eyemo, connue de tous les professionnels du 35 mm., la caméra Filmo 16 mm., de construction similaire, comporte principalement une tourelle pour trois objectifs, sept vitesses de prise de vues, d’une gamme allant de 8 à 64 images, permettant, par conséquent, d’obtenir tous les effets de mouvement désirés. Un ressort puissant, un régulateur étalonné d’une conception toute spéciale permettent d’impressionner la pellicule d’une façon absolument uniforme, de la première à la dernière image. La caméra peut être équipée avec manivelle et marche arrière pour les besoins du trucage. Des magasins extérieurs « duplex » d une capacité de 120 mètres et un moteur de 12 ou 110 volts universel complètent cet équipement pour répondre à tous les besoins. En outre, par la substitution au moteur universel d’un moteur « asynchrone-synchronisé », cette même caméra sert aux enregistrements sonores du système à double bande. — .7. Turquan. B Nous apprenons que le « Studio 16 » vient d’équiper une nouvelle salle de 16 mm., avenue de la Grande-Armée, avec un poste double Bell Howell. Le film documentaire et technique d’industrie français tient une place enviée dans le monde; électricité, travaux publics, navigation, aéronautique, verrerie comptent chez nous nombre de leurs plus belles réalisations filmées; quelques-uns de nos spécialistes : M. Cantagrel, Atlantic-Film, J.-C. Bernard sont considérés comme des maîtres du style. Mais le plus souvent, ces films ne peuvent atteindre leur vrai public d’ingénieurs et de spécialistes; il faut leur donner un ton assez général pour leur ouvrir la carrière des écrans publics; mais c’est là une solution mauvaise. Quelques puissantes entreprises ont pu créer leur propre organisme de diffusion : les Potasses d^Alsace, notamment, et l’0. T. U. A... M. Caderas a résolu le problème en créant l'Office français de documentation filmée 16 mm. Il a choisi le 16 mm. non seulement pour sa maniabilité, mais parce que certaines municipalités (telle Marseille) interdisent l’emploi du 35 mm. en dehors des salles de spectacle. M. Caderas rencontra le directeur d’une grosse affaire de travaux publics à qui un démonstrateur d’une firme hollandaise avait projeté un film technique dans son propre bureau. Il s’était fait projeter une seconde fois le film, après avoir appelé son étatmajor auprès de lui; la discussion s’engagea, détaillée et complète, avec arrêts sur l’image, ralentis, régressions de certains passages... Et la commande fut passée... Fort de cet exemple, M. Caderas commença ses démarches, mais il se heurta à un obstacle inattendu; les agents techniques de notre grande industrie se refusent à « faire le cinéma » devant les clients (à « faire le cirque », lui dit-on). Alors, il résolut ide faire lui-même cette diffusion. Or, les ingénieurs sont, d’une façon très générale, groupés, dans les villes, en associations amicales qui tiennent des réunions mensuelles. M. Caderas fit une première tournée en province pour visiter les présidents d’un nombre important de ces associations, offrant de donner, gratuitement, à leurs réunions, une projection die films techniques d’une heure environ. Il recueillit partout des adhésions. A son retour, il chercha à se composer un programme, en s’adressant à quelques-unes des firmes industrielles ayant fait réaliser des films. A sa grande surprise, il rencontra des refus, et aussi des objections d’ordre financier, qui l’amenèrent à assumer lui-même les frais de réduction des films en 16 mm. ! Son programme comporte : Entretien des Locomotrices : Renault; Applications industrielles du chauffage électrique Ap. El. (films de la Société d’Àpplications cinématographiques, M. Schilz); La Verrerie, de M. Marc Cantagrel; Le Frein Westinghouse (Cantagrel); Le Banc d’essai de Vitry-sur-Seine (Chemin de fer français); La Soudure électrique (Citroën); Etude sur la porosité du pétrole dans les puits d’extraction (Etablissements Schlumberger). M. Luc, directeur de l’Enseignement technique, donna toute sa faveur à ce projet et lui donna l’entrée dans les écoles techniques pour des séances aux élèves ingénieurs. M. Caderas partit le 16 octobre dernier pour sa première tournée, qui dura sept semaines; il visita Le Havre, Rouen, Lille, Reims, Châlons-sur-Marne, Metz, Nancy, Colmar, Strasbourg, Lyon, SaintEtienne, Le Creusot, Clermont-Ferrand, Grenoble, Toulon (Centre d’études des ingénieurs de la marine), Marseille, Toulouse, Bordeaux (Faculté des Sciences), Nantes, Saint-Nazaire, soit 36 villes, réunissant chaque fois entre 50 et 200 spécialistes ou techniciens, appartenant à 84 groupements industriels et à 7 instituts scientifiques et techniques. Chaque fois, il laissait un questionnaire, dont le dépouillement lui permit de vérifier qu’il ne s’était pas trompé. M. Caderas, ainsi, a donné un commencement de solution à un problème essentiel, qui s’opposait au progrès attendu du cinéma de documentation et d’études techniques industrielles en France : sa diffusion peut être assurée. Les films, réalisés par nombre de grandes entreprises, ne seront plus des documents d’archives. Ils peuvent atteindre leur clientèle naturelle : les spécialistes, ingénieurs et techniciens, dans toute la France. Pierre Michaut.