La Cinématographie Française (1939)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CI!ME R/\PH1C SE 21 rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxs Le Conflit des Salles de Vichy avec la Municipalité persiste Le Nouveau Bureau de la Chambre Syndicale des Loueurs de Films de Bordeaux Au cours de son assemblée générale du 23 janvier 1939, la Chambre Syndicale a procédé à l’élection de son bureau pour 1939 : Président : M. Lacoste (Métro). Vice-Présidents : Mlle Dup.uy (Eclair) et M. Martin (Filmsonor). Trésorier : M. Schwartz (Artistes Associés). Secrétaire : M. Boisselot (Selb Film). Secrétaire-adjoint : M. Boris (Sud-Ouest Film). Conseillers techniques : MM. Tanguy et Berline. NOUVELLES DIVERSES ■ S.E.D.I.F. vient de présenter, avec un vif succès, Hôtel du Nord avec Jouvet et Arletly, film qui doit sortir au Français, début février. Cette société nous présentera sous peu Trois de Saint-Cyr. ■ Charles Trenet, le fou chantant, doit passer sur scène à l’Olympia pendant la première semaine de février. Les deux films de ce sympathique artiste devant sortir prochainement sur nos écrans, le passage à Bordeaux de Trenet en est un excellent lancement. ■ M. Dorfman vient d’ouvrir à Mazamet une troisième salle : l’ApolIo. Gérard Coumau. ♦ AFRIQUE DU NORD ■ M. Armand Sonigo, propriétaire-directeur du « Cinéma Odéon » d’Alger, vient de se rendre acquéreur du « Caméo », de cette même ville. La nouvelle direction, qui compte entreprendre dans cette salle différentes améliorations, a débuté son exploitation avec les films : Loufoque et Cie et Au Seuil de la Vie. Nos meilleurs vœux de prospérité. ■ Le « Ciné Kid », tel est le nom d’une nouvelle petite salle de 250 places environ en cours d’édification, rue de Gueydon à Alger. ■ B. K. O. Badio Films a ouvert une sousagence à Tunis, dont la direction est assurée par M. Sauveur Cohen. ■ M. Serret, déjà propriétaire du cinéma <: Le Paris » à Tanger, va construire une autre grande salle, celle-ci de deuxième vision, dans ce centre. UNE BONNE PUBLICITE Pour le lancement des films, les exploitants de Tunis rivalisent d’ingéniosité : publicité dans les journaux, affichage, radio, voitures circulant en ville, distribution de découpages, de prospectus et décoration de façade. C’est ainsi que pour Robin des Bois, qui a connu un immense succès au «Palmarium», M. Sitruk a décoré sa façade d’une façon originale et vraiment artistique : le spectateur croyait franchir les portes d’un immense château-fort, aux murs crénelés où l’on apercevait le héros du roman, Robin des Bois tirant à l’arc. Voilà de la bonne publicité appelant les plus chaudes félicitations. ■ La Cie Nord-Africaine Cinématographique, tel est le titre d’une nouvelle agence de distribution qui vient de se monter à Alger, 8, rue Charras. Directeur : M. Armand Gozlan. Trois Valses et Feux de Joie font partie du programme de location de cette firme qui a d’autres films français à distribuer en vue. Nos sincères vœux de prospérité. ■ M. Ed. Ténoudji, directeur général d’ « Islytheatre », fait activement poursuivre les travaux d’édification à Alger de son cinéma de deuxième vision, le « Plazza » qui sera une merveille de goût et de confort. Paul Saffar. Vichy. — Le conflit avec la municipalité ne parait pas prêt de se terminer. Le maire, écartant tout esprit d’équité, en fait une question d’amour-propre et se refuse à toute discussion. « De notre côté, nous disent les directeurs de Vichy, forts de notre bon droit et de l’appui de toute la corporation, nous ne céderons pas. « Nous voulons absolument arriver à être traités sur le même pied que nos collègues des autres villes. Nous savons que le maire est le maître, il nous le dit assez haut et sur un ton sans réplique, mais nous sommes tout de même en République et nous finirons bien par nous faire entendre ». VERS UN ACCORD A VALENCE Le conflit évolue; le président Elie, reçu par M. le Maire de Vichy, aurait obtenu que, pour 1939, l’ensemble de la laxe municipale soit chiffrée à forfait, soit 20.000 francs au lieu des 40 prévus au budget municipal, et pour 1940, la laxe ne sera plus perçue. L’entente sur ce terrain semble aujourd'hui complètement faite. 4 UN GRAND GALA A LYON Lyon. — Signalons le splendide gala de la Paramount à l’occasion de la présentation corporative des Hommes volants, où M. le général Girier, commandant la base aérienne de Bron, était venu, entouré d’une centaine de ses officiers, sous-officiers et soldats. Le succès fait au film demeurera inoubliable. — S. M. ♦ UNE SALLE SIRITZKY A LILLE Lille. — On parle beaucoup, à Lille, dans les milieux autorisés, de la création prochaine d’une nouvelle salle rattachée au Circuit Siritzky. Les avis sont partagés à ce sujet... En tout cas, cela remettrait sûrement à l’ordre du jour, la question exclusivité pour les salles de la rue d\e Béthune. Dans un prochain article, nous reparlerons de cette question. — G. De job. EXPLOITANTS Augmentez vos recettes en projetant des films de publicité. INDIQUEZ NOMBRE DE PLACES ET DE REPRÉSENTÂT iONS AUX ’BImOean ITUneur de la Fédération française de la Publicité 79, Champs-Élysées (8 ) LA MAISON QUI PAYE Concession exclusive des grandes salles de Province. DOUZE ANNÉES DE RÉFÉRENCES. Il faut malheureusement déplorer la réouverture de Cinépress, salle permanente dirigée par M. Geïnsburger, qui, après s’être procuré, comme nous l’avons dit la semaine dernière, un premier programme, a trouvé un loueur indépendant, M. Crennier, de Lyon, disposant de quelques courts métrages, qui n’a pas hésité à lâcher l’ensemble de ses collègues en fournissant un programme que chacun, sollicité par téléphone, avait refusé. Cet établissement profite de la fermeture des collègues pour se tailler un succès facile et faire sa cour à une municipalité un peu trop gourmande et exigeante. An Syndicat les Loueurs de films de Lille M. BRUITTE, Président L’assemblée générale annuelle du Syndicat des Loueurs de Films de la Région du Nord de la France, s’est tenue au siège, le vendredi 27 janvier 1939. Le principal but de celte assemblée générale était de procéder à l’élection des membres du bureau pour l’année 1939. Après le vote, le bureau a été élu comme ci-après : Président : M. Bruitte (Indépendant). Vice-Présidents : M. Clément (Pathé Consortium Cinéma), M. Neveu (R. K. O. Radio). Trésorier : M. Delemar (Indépendant). Secrétaire général : M. Mercier (Indépendant ). Secrétaire adjoint : M. Quennepoix (Indépendant). Après un échange de vues très cordial sur diverses questions, la prochaine réunion a été fixée à une date très rapprochée. Nous sommes heureux de féliciter tous les membres du bureau pour 1939 et, en particulier, nous adressons nos sincères félicitations à M. Bruitte qui, après une courte absence, reprend la présidence d’un groupement qu’il avait dirigé pendant treize années avec tant de compréhension syndicale et de compétence professionnelle. Nul doute qu’avec ses collaborateurs et amis, M. Bruitte ne réussisse à garder au Syndicat des Loueurs toute la puissance et l’autorité qu’il mérite. 4 A la Chambre Syndicale des Directeurs de Salles de Spectacles de Lille Cette organisation, présidée par M. Hermez, s’attache surtout à l’étude et à la solution des problèmes d’ordre professionnel. Cependant, l’an dernier, grâce au dévouement de MM. Hermez, Gervois, Patin et Claînond, la Chambre syndicale avait organisé une fête de la Saint-Nicolas pour les enfants du personnel des salles de Lille. Ce fut une très jolie fête familiale où Saint-Nicolas, lui-même, vint procéder à la distribution des jouets pour la plus grande joie de tous les enfants et aussi de leurs parents. C’est là un geste aimable qui ne peut que contribuer à resserrer les liens de sympathie existant déjà dans la grande famille du cinéma lillois. — G. Dejob.