La Cinématographie Française (1939)

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26 fYYTTrrxxxYxxxxxxxxxirc ANALYSE ET CINE RAPHIE SE ♦»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 1 CRITIQUE DES FILMS Trois de Sainf-Cyr Draine héroïque (G) Origine : Française. Réalisation : J.-P. Paulin. Auteur : Fékété. Décorateurs : Schild et Magnez. Opérateurs : Marcel Lucien. Clunie, Laitier. Musique : Pierre Dupont. Interprétation: Roland Toutain, Jean Chevrier, Jean Mercanton.Léon Bélières,Jean Worms, Paul Amyot, Chukri-lJey, Jean Fay, Hélène Perdrière et Colette Régis. Studios : Billancourt. Enregistrement : W. E. Ingénieur du son : Sivel. Production : Calainy. Dir. de prod. : Scholsberg. Edition : Sédif. CARACTERE DU FILM. — Un grand sourde passe sur ces images. 1 ro.s oe Saint-Cyr a été tourné en granae partie à l’écoie de Sainc-Cyr, montrant la vie des nouveaux (les bazars) et des anciens, les brimades, les traditions. Après cette première moitié souvent amusante, toujours pittoresque, le Hlm se situe en Syrie, s’élève, devient mâle et Her, et déroule des images aérées où chevauchées, déniés de soldats et de tamts font une démonstration impressionnante de la force française. Voilà un magnifique ouvrage à la gloire du soldat français, de l’otncier et de la grande écoie d’où sont sortis tant de héros et de maréchaux tels que Lyautey, Fétaîn, Franchet d’Esperey... C’est aussi un spectacie exaltant et passionnant que l’on doit admirer et qui mérite de nous représenter à i’étranger, tant pour ses vertus morales que pour son art simple et vrai. SCENARIO. — C'est là une très simple histoire de trois camarades de Saint-Cyr , deux sortis de la même promotion : Mercier et Parent, l’autre : Le Moyne, plus jeune, ]>lus fragile, mais aussi ardent à servir la France. Mercier aime la sœur de Le Moyne, belle, riche, tendre. Il est pauvre, il s’efface. Cinq cuis plus tard, les trois amis se retrouveront en Syrie où Mercier, officier de renseignements, dirige la surveillance et la défense des postes frontaliers. Un fortin où Le Moyne résiste avec quelques hommes est attaqué, pris, mais la colonne mobile la reprend aux pillards. Le Moyne est mort au champ d’honneur. L’année suivante, la promotion de SaintCyr sera baptisée du nom de ce jeune héros : Jecui Le Moyne. Sa sœur, son père, Mercier que Von devine fiancé à celle qu’il aime, Trente-six Chandelles Reportage humoristique sur le ski (G) Réalisation : Marcel Ichac et R. Ruffin. Métrag,e : 400 mètres. Musique : Pierre Vellones. Distribution : Robert de Nesle. Trente-six Chandelles... ce sont ues chutes comiques, saisies avec humour. Avec încliscretion, l’operaieùr, expert en matière de cinéma de hamemontagne, est toujours présent à i’enuroit précis ues parcours, aussi bien que ues pistes d'entrainement, pour saisir la chute de la grosse uarne novice ou la huche du champion toujours prompt à se reuresser et a repartir... sauf quand le célèbre Winy Steun, aux championnats mondiaux de 1937, lile directement... dans la riviere ! Cette bande est de ton très gai, menée sur un rythme alerte et jitein de jeunesse; elle est extrêmement amusante. La photo est d’une très belle qualité. C’est un excellent complément qui a fait de belles exclusivités à Paris. assisteront à la glorification de cet enfant héroïque. TECHNIQUE. — Sans faire étalage de technique, avec une lumineuse photographie où abonnent les tableaux de plein air, J.-P. Paulin a réalisé Trois de Saint-Cyr dans un style fort. La moitié du film se passe à Saint-Cyr. Le ton est aliegre et spirituel. La deuxième partie, qui est située en Syrie, a été hlinée en Tunisie avec goût et faste. Des chevauchées, des engagements, des batailles sont pris avec beaucoup de lyrisme. Les défilés dans le désert, la marche lente des tanks, l’attaque du fortin déchaîneront l'enthousiasme. Son excellent, dialogues directs et émouvants, musique expressive et discrète. Le montage mériterait quelques retouches afin de préciser les situations pendant les combats. INTERPRETATION. — Trois jeunes visages mâles et sensibles : Roland Toutain, qui rachète ici des rôles médiocres, est très bien, Jean Mercanton a une ardeur et une flamme qui le transfigurent et Jean Chevrier dont c’est le premier film je crois — impose un talent énergique et un physique remarquable; il est digne d’attention. Hélène Perdrière est trop effacée. Dans des rôles d’officiers : Jean Worms, Paul Amyot sont bien. Léon Bélières est un banquier avec rondeur. Signalons Chukri-Bey, acteur tunisien, qui campe avec sobriété un officier indigène. — x. — L'Inconnue de Monte-Carlo Comédie d’aventures (G) Origine : Française. Réalisation: André Berthomieu. Auteur : Jacques Constant. Dialogues : ./. Constant. Opérateurs : Langenfeld et Franchi. Asistant : Henri Calef. Interprétation : Dita Parla, Albert Préjean, Jules Berry. Claude Lehmann, Jean Iieuzé, De Livry, Gaston Manger. Studios: Tyrrhenia Film à Pise. Montage : Henry Taverna. Production : Franco London Film. Edition : Haussmann Film. CARACTERE DU FILM. — Un spectacle dont les réactions dramatiques sont propres à émouvoir un large public. L. 'action se passe à Monte-Carlo, puis à Paris dans des milieux élégants et de grand luxe. Histoire attachante montrant la vie et le repentir d’une belle aventurière. SCENARIO. — Véra, jolie femme, séduit rapidement le jeune demi-frère d’un riche industriel. Ce jeune homme, sensible à la beauté, suit Véra dans une villa de Monte-Carlo où il oue et perd au poker le chèque île cent mille francs qu'il devait rapporter à son frère. Ayant compris sa sottise, il poursuit Véra et son com)>!ice et n’est arrêté que par un accident d’auto. A Paris, Véra retrouve un homme qu’elle aima, jadis, et qui n’est autre que le frère de sa dernière victime. Elle l'ignore. Mais la flambée (le son amour lui donne le dégoût de son exis’ence. Elle abandonne son complice que recherche la police. Elle veut épouser celui quelle aune. Jlélas, le frère, rétabli apparent et chasse la jeune femme. Heureusement que tout s’arrange. L’aventurier est dramatiquement tué dans la gare où il cherchait à fuir. Et Véra pourra epouser son ami d’enfance, pardonnée par sa « dernière » dupe. TECHNIQUE. — Elégante réalisation où, par instants, Berthomieu indique sa subtilité et son goût (notamment la spirituelle scène du train). La j)hotographie est fort belle et Dita Parlo n’a jamais été si joliment photographiée. La décoration est un peu simple. Quelques scènes sont traitées avec insistance, mais l’ensemble est léger et agréable. INTERPRETATION. — Dita Parlo, au visage doux et sensible, joue avec charme l’aventu La Belle Cabaretière Comédie musicale doublée (G) Réalisation : Américaine. Réalisation: Robert Z. Leonard. Interprétation : Jeannette Macdonald, Nelson Eddy, Walter Pidgeon, Léo Carillo. Studios : M.-G.-M. Enregistrement : W. E. Production : M.-G.-M. CARACTERE DU FILM. — Un film mouvementé musical, bien chantant puisqu’il est interprété par le célèbre couple de chanteurs : Jeannette Macdonald-Nelson Eddy, et situé dans des paysages montagneux où des gorges servent de repaire à des bandits sympathiques, Le tout à l’époque où la Californie était encore d’influence et de mœurs espagnoles. SCENARIO. — Mary, jolie propriétaire d’un cabaret de chercheurs d'or, le Poker, refuse d'épouser le shérif Rance qu’elle n’aime pas. A Monterey, cheflieu du canton, elle fait connaissance d’un jeune inconnu qui se dit amoureux d’elle. Eprise aussi, elle sera fort déçue en apprenant plus tard qu’il est le chef des bandits, le redoutable Ramirez qui attaque et rançonne les voyageurs. Mais l’amour les réunira, après des aventures, non sans que le shérif ait fait, courageusement, le sacrifice de son bonheur. TECHNIQUE INTERPRETATION. — La réalisation de cette bande romanesque et chantante est faite avec agrément. Des chevauchées, des roucoulades, des danses de belles filles — style espagnol dans des décors de haciendas californiennes composent un film monté comme une opérette à grand spectacle. L’intrigue n’a plus guère d’importance, mais les interprètes ont l’air, eux, de la prendre au sérieux. Voilà pourquoi Jeannette Macdonald garde en ses chansons un air de colombe amoureuse, Nelson Eddy joue en jeune premier passionné, et Walter Pidgeon jîrend, un peu mélodramatiquement, des expressions de troisième couteau. Mais la voix de Jeannette Macdonald compense bien des exagérations, et somme toute, il y a de jolis moments de fête et des danses d’ensemble bien venues dans les scènes de la « Fiesta » à Monterey. Bonne jihoto. Doublage correct. — x. — rière repentie; Préjean est sympathique et Jules Berry est un parfait tricheur professionnel. J’aime moins Claude Lehmann qui confond la fougue de la jeunesse et les grimaces. Il fausse son personnage. — x. —