La Cinématographie Française (1939)

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26 rxxxxxxxxxxxxxrx œxxxxx: ' Fr£J$?EN!S R/vpiiii; SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE DES DIRECTEURS DE SPECTACLE DE BORDEAUX ET DU SUD-OUEST Assemblée du lundi 16 janvier 1939, dans la salle du café du Capitole, mise obligeamment à la disposition de l’Association par son propriétaire, M. Léon Siritzky, sous la présidence de M. G. Mauret-Lafage, assisté de MM. Dereix, J. Cibial, Emile Dufey, Bastide. Membres présents : MM. Magot père, Disclos, Chauvel, Paillard et Saint-Marc, Dumeste, Mme Schaeffer, MM. Relier, Agramont, Rapoport, Henri Vandal, Caussil, Ribot, Hédélius, Robert Sédard, Deschamps, A. Pudal. Excusés: MM. Daulin (souffrant), Steuer (souffrant), Bonneterre, Ullmann, Futin, Magot fils. * * * Le procès-verbal de la dernière assemblée générale est adopté à l’unanimité, après les observations de M. J. Cibial, qui signale qu’on a oublié son intervention concernant les cinémas forains. Il avait demandé que cette discussion ait lieu à la prochaine assemblée générale. La rectification sera faite au procès-verbal de ce jour. Avant d’aborder l’ordre du jour, le président adresse à tous les membres présents, à l’occasion du Nouvel an, ses meilleurs vœux de santé pour eux et leur famille, de bonheur et surtout la paix dans le travail. ADMISSIONS — RADIATIONS Le président fait part des admissions : M. Larroque Antonin, cinéma Saint -Médarden-Jalles; Mme Vve Cayrou, 'Cinéma-Palace à \ illeneuve-sur-Lot. Une lettre sera adressée à M. Guillouard Henri, de Pauillac. CONTRAT COLLECTIF DES OPERATEURS Le président indique que d’après la lettre qu’il a reçue de la commission chargée de la préparation du contrat collectif avec la Chambre syndicale des opérateurs, l’accord s’étant établi, le contrat a été signé à la date du 1er janvier 1939. Tous les membres de l’Association ont reçu ou recevront ce contrat collectif, et la commission, MM. Ullmann, Dereix, Steuer et Disclos, qui, depuis plusieurs mois, se sont dépensés sans compter pour arriver à une entente avec la Chambre syndicale des opérateurs, doit être chaleureusement remerciée pour la réalisation de ce contrat qui, espérons-le, sera exécuté des deux côtés avec une entière bonne foi. Le président donne lecture de la lettre qu’il a reçue de M. Pichot, secrétaire général des opérateurs, concernant les salaires. Cette lettre fait l’objet d’une longue discussion à laquelle ont pris part MM. Robert Sédard, Hédélius, Agramont, Relier, Dumeste, Magot père. Disclos et Dereix. Comme conclusion au débat, il est décidé que la commission qui a bien travaillé pour la réalisation du contrat collectif, devra se mettre en rapport avec la commission des opérateurs pour trouver un terrain d’entente sur une indemnité de vie chère à accorder à la première et à la deuxème catégorie, étant entendu que cette gratification de vie chère sera uniforme pour tous les opérateurs des première et deuxième catégories, La commission se mettra en rapport le plus rapidement possible avec M. Pichot et dès qu’il y aura eu une entente, elle en fera part à une prochaine assemblée générale pour accord définitif. GREVE DES CINEMAS PARISIENS Au sujet des événements récents, le président fait part à l’assemblée que la Fédération générale des associations des directeurs de specta clés de province avait délégué un membre, M. Evan Cazenave, pour assister à Paris aux iéunions et apporter l’appui moral des confrères de province. REUNIONS A PARIS DE L’UNION DES CHAMBRES SYNDICALES DE LA CINEMATOGRAPHIE M. Cibial, au nom de MM. Dereix, Daulin, Bastide, donne communication des questions qui ont été présentées lors des réunions à Paris. Séance ouverte sous la présidence de M. Lussiez, président. Lecture des lettres d’excuses des présidents d'associations régionales. Cotisations. — Après discussion et avis, il a été décidé à l’unanimité d’augmenter les cotisations dans des proportions permettant d’attribuer 30 % à l’Union des Chambres syndicales. Organisation générale. — Création de statuts uniques pour toutes nos associations. Cotisation unique pour la défense en commun et d’accord avec les associations de l’Union des chambres syndicales. Patente. — M. Lussiez, rapporteur général sur cette question, fait savoir que le dégrèvement des patentes n’est susceptible d’aboutir que d’ici un an à un an et demi. Le dégrèvement espéré serait d’environ 50 %, cette taxe serait obtenue en faisant classer le cinéma à la même classification que le théâtre, spectacles tableau C, taxe calculée à la capacité de la salle. Taxes. Droit des pauvres. — Tous les efforts doivent être faits pour la suppression de cette taxe. La taxe d’Etat correspondant à la taxe sur le chiffre d’affaires et à la taxe à la production payée par tous les commerçants. Il aurait été possible, à un moment, d’obtenir une taxe unique (proposition de M. Petsche, sous-secrétaire d’Etat), payée à l’Etat, ce qui aurait amené automatiquement la suppression du droit des pauvres. Nous ne nous serions plus trouvés, à ce moment-là, qu’en présence d’une taxe d’Etat, ce qui aurait eu l’avantage d’obtenir plus facilement les réductions de cette taxe, mais l’application n’a pas été possible, certains adhérents de la Fédération de province bénéficiant de taux plus réduits. Projet Paty. Droit des exécutants. Ce pro jet, en sommeil depuis longtemps, revient à l’orcire du jour. Repris par M. Bachelet, sénateur, nouveau rapporteur du projet. L’Union des chambres syndicales, opposée à cette taxe nouvelle, s’opposera par tous les moyens à sa réalisation. Taxe 27 %. — Peu de nos collègues sont touchés par cette majoration de taxe, qui ne vise que les établissements réalisant plus de 200.000 francs de recettes mensuelles. Mais l’Union est tenue en éveil, le parti communiste essayant d’étendre cette taxe à toutes les salles, sans exception. Elle demande, en conséquence, la suppression de cette taxe. Contrat collectif. — Des renseignements précis sont fournis sur la durée légale des heures de travail et de présence. Les bureaux d’associations fourniront à leurs membres tous rensei gnements utiles sur cette question. Toutefois, nous pouvons indiquer que pour l’indice des prix, la base qui doit être prise est celle de l’indice du coût de la vie 1930 base 100, calculé pour une famille de 4 personnes. Caisse de compensation. Allocations familiales et congés payés. — Allocations familiales : obligatoires à toute l’exploitation pour tout leur personnel, sans exception. Congés payés. — a ) Personnel sédentaire exigeant une présence de six mois minima dans l’établissement. b) Artistes ou attractions. Doivent en bénéficier; la cotisation devant être versée à la caisse de compensation de Paris créée spécialement pour eux. Travail noir. — Est considéré comme travail noir celui exécuté par un ouvrier gagnant son salaire vital chez un patron et travaillant après ses heures légales pour des particuliers. Ne sont pas considérés comme travail noir les emplois tenus qui ne permettent pas d’assurer le salaire vital à celui qui l’occupe. Brevet des opérateurs. — L’Union des chambres syndicales rejette l’imposition du brevet d’opérateurs; les capacités professionnelles ne pouvant s’acquérir qu’après une longue pratique. Le brevet d’opérateur ne peut être considéré comme une garantie. Prix des places. — De nombreuses régions ont pu obtenir l’accord pour l’application du tarif du prix des places par un classement des salles par catégories. J1 est donc indispensable que des commissions régionales soient instituées pour que ces accords soient étendus à toute la France. Limitation des salles. — Après enquête du président Lussiez en Angleterre, Hollande, Suisse, un projet est à l’étude sur cette question, basé sur une entente avec la Chambre syndicale des loueurs de films. En aucun cas il ne peut être question de l’ingérence du gouvernement dans l’exploitation de nos salles. L’exemple de la chaussure nous ayant suffisamment démontré que cette ingérence ne pourrait que nous être des plus défavorables, que, d’ailleurs, quoi qu’il ait pu être dit, notre industrie n’a jamais été désorganisée. Il s’agit simplement de la mettre en harmonie avec les récentes lois et décrets qui ont été pris par le gouvernement. Contrôle des recettes. — L’Union ne s’opposera pas au contrôle des recettes dans les salles, pour les films passant au pourcentage, avec ou sans minimum de garantie, à condition que les habitudes d’exploitation des directeurs de salles soient respectées et que le contrôle soit à la charge de la Chambre syndicale des loueurs de films ou des distributeurs. Ce contrôle ne sera accordé qu’à la condition expresse que les loueurs de films fassent un accord faisant force de loi pour la limitation des salles. Décret-loi. — L’Union des chambres syndicales a pu éviter que soit incorporée, dans le deuxième train des décrets-lois, la limitation du métrage des films à 3.800 mètres avec obligation