La Cinématographie Française (1939)

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27 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ C^EMSffiiRAPIfiiE t-RâSffSSlSE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦# de passer un film documentaire de 300 mètres, d’où impossibilité de pouvoir passer deux grands films au même programme, ceci fait avec l’intention d’empêcher l’exploitation du film américain en France. D’autre part, l’Union des chambres syndicales est contre les programmes composés de trois grands films. Films annonce, Emballage, Paquetage. — I.'Union syndicale conseille de continuer à refuser le paiement. Contrat-type. — Il est recommandé aux directeurs d’exploitation voulant se réserver une priorité, de bien spécifier sur les contrats la du rée et la distance de cette priorité. Les clauses générales du contrat-type sont toujours à l’étude, la Chambre syndicale des loueurs de films n’ayant pas encore donné son accord sur certaines de ces clauses. En attendant, nous sommes toujours régis par le précédent contrat-type de juillet 1935 et le décret-loi sur les trois ou cinq jours francs après présentation ou première vision en public. Exploitation format 16 mm. — L’Union des chambres syndicales demande d’une façon formelle que le 16 mm. ne puisse être mis en ex ploitation que deux ans après sa sortie en format standard, et ne puisse être exploité qu’en se conformant aux règlements et arrêtés qui régissent notre industrie. Sécurité dans les salles. — L’I nion syndicale préconise que, dans chaque région, soit organisé un service de surveillance qui alerterait au besoin les maires, les préfets et même le ministère de l’Intérieur sur les dangers que court le public à fréquenter les salles non aménagées pour le recevoir. Toutes poursuites seraient engagées par les organisations régionales pour faire respecter ces règlements de sécurité. Organisation générale. — Un rapport très documenté a été fait par le président Lussiez sur la situation actuelle du cinéma, et, d’accord avec tous les délégués présents, un plan d’organisation générale a été voté à l’unanimité. Les grandes lignes de ce plan sont : le spectacle en France doit être classé par catégories sous l’égide d’une organisation centrale groupant toutes les industries du spectacle. Chaque région devant être puissamment organisée et représentant réellement la majorité de chaque catégorie. Renouvellement du bureau. — L’assemblée générale s’est terminée par les élections pour le renouvellement du bureau. Ont été nommés : Président : M. R. Lussiez (Ivry) ; Vice-présidents : MM. Fougeret (Marseille), Eiie (Lyon), Cibial (Bordeaux), François (.Lille), Moch (Rouen), Astric (Nice); Secrétaire général : M. Gérard (Paris) ; Secrétaires : MM. Esmilaire (Epinal), Thirirot (Charleville) ; Trésorier général : M. Desprez (Paris) ; Trésorier adjoint : M. Maillard (Dijon). CINEMAS FORAINS En fin de séance, la discussion s’engage sur la question des cinémas forains et sur les municipalités qui ne tiennent pas compte des règlements (1e police et de sécurité pour les spectacles cinématographiques organisés dans des cabines sans aucune précaution. Après tous les renseignements fournis par M. Cibial sur cette question qui intéresse les intérêts des directeurs de salles, une lettre sera adressée à M. le Préfet pour lui signaler tous les cas qui constituent un danger permanent pour le spectacle, en lui demandant de bien vouloir appliquer les mêmes règlements et les précautions cju i sont imposés dans les villes aux directeurs de salles de spectacles. UNE NOUVELLE SALLE DE 1.500 PLACES SE CONSÎRUIÏ AU HAVRE Pendant que le circuit Siritzky va procéder à l’ouverture du Capitol, M. Chassain entreprend la construction d’une nouvelle salle de 1.500 places. MM. Siritzky dirigent déjà, dans cette ville, l’Empire et l’Alhambra et M. Chassain est propriétaire de trois salles au Havre. Avis aux Directeurs de Spectacles La Maison A. Gallet, spécialiste de rideaux-réclames, 17-19, rue Paul-Souday au Havre, fait part à MM. les directeurs que, M. Pierre Masson, résidant actuellement en Avignon, et M. Maurice-Eugène Liégard, résidant actuellement dans la région parisienne, ayant appartenu au personnel de la Maison Gallet, ne font plus partie de celui-ci, et qu’ils n’ont, par conséquent, aucune qualité pour se présenter au nom de cette maison, ni traiter aucune affaire, soit en s’en référant, soit au compte de cette maison. (Communiqué par M. Jean Gallet, gérant de la Maison A. Gallet.) Ouvorlure d’une nouvelle salle à Mortape M. L. Collin, directeur du cinéma mortagnais, au Théâtre Municipal de Mortagneen-Perche (Orne), téléphone 173, nous informe qu’il vient de rouvrir sa salle sur de nouvelles bases à dater du 10 février 1939. Sa cabine équipée depuis plusieurs années en Pathé-Rural sera désormais installée avec un matériel Standard moderne : appareils de projection Victoria IV-B et système sonore des établissements Cinélume, Paris. L’inauguration de cette salle a eu lieu le 10 février sous la présidence de M. Jules Goupy, maire de Mortagne. La direction prie MM. les représentants de bien vouloir s’adresser pour la programmation à M. Tourasse, des Distributeurs Associés, 104, avenue des Champs-Elysées, à Paris-8e (téléphone : Balzac 25-45), Les Conflits en Province A Vichy. — Les salles de Vichy continuent la lutte contre la municipalité. Le maire ayant fait apposer des affiches disant que les taxes ne représentaient que 4 % des recettes, les directeurs ont répondu par la même voie en indiquant l’ensemble des taxes frappant leurs entreprises et en faisant connaître les motifs de leur fermeture. Malgré les pressions de toutes sortes exercées par la municipalité, les salles de Vichy restent closes, donnant ainsi un bel exemple de fermeté. A Dinard. — La municipalité voulant imposer à chaque séance un agent à 10 francs ainsi qu’un ou deux pompiers, le Syndicat français a adressé une lettre au maire de Dinard à laquelle ce dernier a répondu que cette question sera examinée à une commission qui décidera. A Bougival. — La municipalité vient d’imposer un droit des pauvres de 10 %, obligeant M. Tabouret, directeur de l’Eden-Cinéma, salle de 220 places, à fermer sa salle. Le Syndicat français a également adressé une lettre de protestation au maire de Bougival, lui exposant la situation difficile de l’Eden. VENDEZ-NOUS OTRE ENTR ACTE ET VOUS RECEVREZ CHAQUE SEMAINE NOTRE BANDE PUBLICITAIRE ’Qlms^ean mineur de la Fédération Française de la Publicité 79 Champs-Elysées Paris CONCESSIONNAIRES EXCLUSIFS DE LA PUBLICITÉ DES GRANDES SALLES DE PROVINCE A PROPOS Dü PETIT FORMAI Dans mon dernier article sur la responsabilité des communes en cas d'incendie, j’avais indiqué que les films en format réduit de 17 mm. 5 ( Pathé rural) pouvaient être projetés indifféremment dans des salles même non équipées, en raison des circulaires ministérielles indiquées dans ledit article. C’est seulement parce que les décisions des Tribunaux avaient particulièrement visé te cas de projection de films en format 17 mm. 5, que ce format a été mentionné, mais il est bien certain que tous les formats réduits, qu’ils soient de 17,5, de 10 mm. ou de dimensions inférieures, bénéficient des mêmes avantages. Certains lecteurs ayant interprété de façon restrictive les termes de mon article, je tiens à préciser la portée de celuici. On sait, en effet, que le format de 17 mm. 5 n’est pas le seul en exploitation. Jusqu’à ces dernières années, les films de format réduit se sont considérablement développés. Les formats 17 mm. 5 et 10 mm. ont pris une énorme extension et complètent bien souvent les projections normales professionnelles en 35 mm. A côté du 17 mm. 5 ( Pathé rural), adopte par Pathé-Cinéma, le \ 0 mm. est universellement exploité et l’on sait qu’il a été reconnu comme « standard » par les avis officiels, notamment en France des ministères de l’Education Nationale et de l’Agriculture, et qu’ci ce titre, il bénéficie de subventions dans un but éducatif et instructif. Il est évident que tous les formats réduits étant sur pellicule « non flam », ont l’avantage de pouvoir être projetés dans des salles non équipées et pour éviter toute équivoque au regard des producteurs intéressés, j’ai tenu à compléter mon précédent article. Georges LEVEQUE. Avocat à la Cour.