La Cinématographie Française (1939)

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15 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ c|NEr^DEgR§pH,E txxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxsn A r Amicale des Représentants de Maisons de Localion de Films da Nord de la France Lille. — A sa troisième année seulement d’existence, l’Amicale des représentants des i maisons de location de films de Lille est cependant très puissante déjà et surtout très active. A chaque naissance d’un enfant, un livret de caisse d’épargne de 100 francs est i remis aux parents pour le jeune b aml> in et des articles de layette sont également offerts i à la maman. En i 938, il a été ainsi distribué 8 livrets. Mais la grande manifestation de l’année c’est la fête de l’Arbre de Noël qui, cette fois, s’est déroulée dans la vaste salle des Ambassadeurs. Plus de 150 enfants assistaient à cette fête comprenant une première partie i musicale avec le concours de jeunes enfants (André et Gaston Oster, violon et violoncelle, 10 et 11 ans; Ginette Sauvage, la « mistinguett 1938 », âgée de 8 ans seulement), une séance de cinéma, un goûter exquis compose de chocolat en tasse, coquilles de Noël, pâtisseries, oranges, etc..., et enfin une distribution de magnifiques jouets pour chaque enfant. C’est grâce au dévouement de ses dirigeants que l’Amicale des représentants peut réussir d’aussi beaux et nobles résultats et tout le mérite revient surtout à M. Feyaubois, président; MM. Coorevitz et Joannin, viceprésidents; M. Clément, trésorier, et M. Italienne, secrétaire général, que nous félicitons chaleureusement. Il y a lieu de signaler aussi que l’amitié est vive chez les représentants lillois, car les collègues ayant quitté Lille restent membres actifs et s’associent toujours par lettre ou télégramme aux manifestations de la société. Une indiscrétion pour terminer. Le dévouement des dirigeants de l’Amicale des Les membres deïl’A micale des Représentants de Maisons de Location de? Films du Nord de la France. 1er rang en haut (de gauche à droite) : MM. Gaudray, Mispelaere, Leroy, Delannoy, Merveille, Quennepoix, Serstevens, Auclin ; 21’ rang (de gauche à droite) : MM. Neveu, Martin, Guérin, Destrée, Papouin, Sauvage, Dentener, Desmettre, Baroché, Morgenstern ; 3' rang, assis (de gauche à droite) : MM. Lacroix, Clément (trésorier), Coorevitz (vice-président) Feyaubois (président), Joannin (vice-président), Dallenne (secrétaire général), Boitaert ; 4° rang (à genoux) : MM. Jacquemetton, Offroy. représentants est sans limite, car leur plus vacances pour les enfants des représentants cher désir est de parvenir à organiser Je des maisons de films de Lille. Tous nos plus rapidement possible une colonie de vœux les accompagnent. — G. Dejob. Marasme du Cinéma britannique U CITE OUI A PERDU DES SOMMES ANGLAISE REFUSE DESORMAIS Enormes dans la production DE FINANCER LES FILMS Londres, février 1939. — Six studios anglais ouverts, six films commencés depuis le premier janvier, telle est la situation actuelle de la production cinématographique britannique. Situation peu brillante. Une lourde inquiétude pèse dans les milieux du cinéma anglais, car au fur et à mesure que les semaines passent et que le nombre des films tournés diminue, celui des chômeurs (techniciens, employés de studios et artistes) augmente. On se demande où ce mouvement s’arrêtera. Chacun essaye d’expliquer les raisons de ce marasme et de trouver les remèdes possibles. * * * Une des meilleures explications a été donnée dans un article du The Financial News, publié sous le titre « Films and the City » (Les films et la Cité). (De notre envoyé spécial Pierre Autré) « Après 9 mois d’expérience du Films Act de 1938, écrit ce journal, on a calculé que les recettes des studios britanniques étaient tombées de 40 %, par comparaison avec la période correspondante de 1937. « Que fait l’industrie du cinéma pour remédier à cette situation ? Elle se tord les mains et appelle au secours de la même façon que le font les héroïnes en danger dans les films d’aventures. La production anglaise demande une augmentation immédiate des quotas des distributeurs et des exploitants, soit en d’autres termes une extension de son marché garanti. « Mais, surtout, l’industrie du cinéma demande pourquoi la Cité refuse de satisfaire ses besoins de capitaux. La réponse à cette dernière question est pourtant évidente. « Les financiers de la Cité sont toujours prêts à placer de l’argent dans le développe ment d’une nouvelle industrie, que ce soionl les mines d’or ou l’exploitation de nouveaux procédés industriels brevetés. Us laissent à leurs protégés le temps nécessaire pour donner les preuves de leur capacité de faire des bénéfices. S’ils sont incapables de donner le revenu attendu dans le temps alloué, les sommes perdues sonl passées aux profits el pertes, mais cette section particulière de spéculation est définitivement fermée. « C’est le malheur des producteurs de films en Angleterre d’avoir gaspi lié tous les fonds qui leur avaient été avancés par la Cité avec une générosité sans précédent. La production des films en Angleterre se trouve ainsi dans la position regrettable de ne pouvoir même plus trouver les fonds nécessaires à la réalisation des films destinés au marché intérieur. « L’industrie du cinéma britannique va-t