La Cinématographie Française (1939)

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exxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxjg CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX1 On tourne faisons les films » Silence ! « Comment nous par 20 artistes et techniciens de Hollywood Sons ce titre vient de paraître chez Payot dans la « collection de documents et de témoignages pour servir à l'histoire de notre temps » un livre remarquable sur le cinéma américain, traduit de l'anglais et préfacé par notre excellent confrère et ami J. G. Auriol. Ce livre constitué d'une suite d’études recueillies par Nancy Naumburg auprès des meilleurs techniciens et artistes de Hollywood nous livre pour la première fois les secrets du cinéma américain, ou si l’on préfère, les méthodes qui ont fait la qualité et le succès des films de Hollywood. Walt Disney, Paul Muni, Bette Davis, le metteur en scène John Cromwell, le producteur Jesse L. Lasky , Sidney Howard, auteur dramatique et scénariste, Samuel Marx, directeur littéraire des Productions Samuel Goldwyn; Clem Beauchamp, producteur de films de court métrage; Hans Dreier, chef décorateur des studios Paramount, Robert Edward Lee, assistant metteur en scène, Phil Friedman, régis seur général des studios RKO Radio; John Arnold, chef des services de prises de vues de M.G.M.; Nathan Levinson, chef du service sonore des studios Warner; Anne Bauchens, monteuse de Cecil B. de Mille, Max Steiner, compositeur de musique chez Warner (auteur de la partition de Little Women, de La Patrouille perdue et de Rêves de Jeunesse), Lansing C. Holden, coloriste du Jardin d’Allah et de Une Etoile est née, ont chacun expliqué comment s’accomplissait leur travail et fourni pour la première fois de précieux renseignements sur le fonctionnement de leur métier et sur les méthodes de Hollywood. Ce livre, précis, clairement traduit, et passionnant à lire constitue un réel manuel du cinématographe. Tous les artistes, techniciens, auteurs, du cinéma français ont intérêt à le lire, car il sera pour eux un précieux enseignement. Signalons l’utile glossaire des termes technique, américains qu’y a placé aux dernières pages J. G. Auriol. Jeu de Dames (Wife, Doctor and Nurse) Comédie doublée (A) Origine : Américaine. Réalisation : Walter Lang. Interprétation : Warner Baxter, Loretta Young, Virginia Bruce, Jane Darwell. Doubleurs : Jean Davy, Raymonde Allain. Studios : Fox Hollywood. Enregistrement : IL. E. Doublage : Fox Saint-Ouen. Production : Twentieth Century Fox. CARACTERE DU EIL1VJ. — Les Américains excellent à ces comédies de la jalousie et du mariage, faites avec finesse et un brin de cynisme. L’école de Lubitsch a fait florès à Hollywood. Nul doute que Jeux de Dames, qui est réalisé et joué avec espritn’obtienne dans sa version doublée le même accueil amusé et indulgent qu’il eut dans sa version originale. SCENARIO. — Le docteur Lewis épouse une de ses jolies clientes : Ina, qu’il détinsse involontairement pour son métier. Son assistante, Renée Stévens. est soudain avertie de son amour pour lui par la jalousie maladroite d'Ina. Dès lors, le dilemne est posé : le docteur Lewis ne peut se passer de son assistante, si utile pour son travail, et il s'enivre qmind sa femme veut partir pour Reno demander le divorce. Ses deux femmes lui sont nécessaires. Une entente n'est-elle pas possible ? Ils vont sceller un accord, mais un triple faux-pas les précipite par terre. Symbole ? Moralité du film ? TECHNIQUE INTERPRETATION. — Amusante et un peu amorale comédie, image de la souriante perversité de certaines histoires tournées à Hollywood. L’œuvre est divertissante, bien réalisée, jouée délicieusement par un excellent trio de comédiens : Virginia Bruce, Loretta Young et Warner Baxter. Le dialogue français conserve au film son caractère de plaisanterie sentimentale. x. A LA COLUMBIA NEAR EAST. M. N. P. Pery, directeur général des ventes de la Columbia, en tournée d’inspection dans le Proche-Orient, séjourne actuellement en Egypte. M. Richard Menasche, bien connu à Paris où il a fait partie, durant de nombreuses années, de la société française affiliée à la Columbia, xdent d’être nommé directeur général de la Columbia Near East, en remplacement de M. Jacques V. Coen, qui quitte le service de cette société. Léon J. Gros. ■ Visages et Contes du Cinéma vient de publier une nouvelle publication sur Raimu. Joyeux Compères Comédie doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : Lloyd Bacon. Interprétation : Di cl: Powell. Pat O’ Brien, Priseilla lame. Doublage : Direction de R. Woog. Production-Edit. : W. B. F. N. Pour une joyeuse farce, Joyeux Compères est une joyeuse farce, aux blagues innombrables et menée d’un bout à l'autre à toute vapeur et dans un mouvement trépidant. l’n jeune chanteur sans ressources échoue dans un ranch de l'Ouest américain transformé en auberge. Là, il fait la conquête de tous et principalement celle de la tille de la maison. Mais un jour, un imprésario new-yorkais l’entend chanter; il l’engage aussitôt comme « cow-boy-chanteur » et l’emmène à New-York. Sous le nom de Steve Guibson cette nouvelle vedette devient l'idole de la foule. Mais un jaloux révèle que Steve n’est pas un authentique cow-boy. Catastrophe. Le manager oblige alors Steve à participer à un ronéo. Or, le malheureux a une peur horrible de tous les animaux. Qu'à cela ne tienne; on hypnotise Steve qui, à demi-inconscient triomphe dans l’arène de Mathson Square Garden. et reconquiert ainsi sa popularité. Dic-k Powell (qui interprète plusieurs chansons agréables) ; Pat O’Brien (Le manager); Priseilla Lane et Ann Sheridan jouent avec allant et brio cette très amusante bouffonnerie. V. Adieu pour toujourb (Always Goodbye) Comédie sentimentale doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : Sidney Lanfield. Dialogue français : ,/. Monteux. Interprétation : Barbara Stunwyek, Herbert Marshall, lan Hanter, Lynn Pari. John Rassi II, Binnie Rames, César Ruinera. Studios : Fox. Doublage : Fox Saint-Ouen. Enregistrement : IL. E. Edition : 20 th Cenlury-Fox. Quoique d’armature point très nouvelle, le sujet étant basé sur le dévouement d’une mère à l’enfant qu’elle ne put élever, cette comédie sentimentale est très attachante. Est-ce la qualité de son interprétation, avec Barbara Stanwyck et Herbert Marshall dans les principaux rôles ? Estce le tact d’une réalisation sans effet théâtral, discrète, fine, nuancée, aux résonances profondes dans le cœur du public ? En tout cas, ce film doit plaire aux amateurs de bonnes histoires bien racontées et vécues avec émotion par des artistes sensibles. Le doublage de Adieu pour Toujours — et nous n’avons pas l'habitude de parler spécialement des ’ ost-synchronisations s’avère de très bonne qualité. Le dialogue français garde une personnalité dans le style du sujet américain. Et les artistes doubleurs lui donnent une vie réelle. — x. — Chérie (My Bill) Comédie sentimentale doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : John Earrow. interprétation : Kay l-rancis, John Litel. Diekie Moore, Bonitu Granville, Anita Louise, Bobby Jordan. Doublage : Roger Woog. Production-Edition : Warner Bros-Fii st Xidional. Une comédie américaine desérie qui nous montre une mère, encore fort jeune et jolie, bataillant contre l’égoïsme de ses enfants, tel est ce film toujours aimable et bien venu et parfois leinté d'une délicateémotion. Restée veuve avec quatre enfants, une femme se débat dans les ennuis d’argent pour élever sa petite famille. Trois de ses l enfants, deux filles et un garçon, respectivement âgés de dix-huit, treize et seize ans, qui ont peur de manquer d’argent, abandonnent leur mère pour aller vivre avec une tanterigoriste et méchante, mais riche. Seule, le benjamin, Bill, un garçonnet d’une dizaine d’années, reste avec sa mère qu’il adore et dont il remonte le moral jusqu’au jour où ses frère et sœurs, comprenant leur égoïsme, regagneront le foyer maternel, de nouveau dans l’aisance, grâce à leur jeune frère qui, entre temps, a fait un héritage inespéré. Les traits d’observation abondent dans cette production, qui demeure charmante jusque dans ses invraisemblances. La mise en scène est très vivante. Et c’est joliment joué par Kay Francis cpii est une adorable maman, Diekie Moore, qui est avec spontanéité, l’affectueux et débrouillard petit Bill. Anita Louise, Bonita Granville et Bobby Jordan, qui dans les personnages ingrats des trois enfants égoïstes, ont fait preuve de naturel et d’autorité. — v. — UNE EDITION DE FILMS CATECHISTIQUES EST COMMENCEE AU STUDIO DE LA GARENNE 10 et 12, Rue du Château Mardi 27 décembre, à 9 h. du matin, a eu lieu le premier tour de manivelle de cette série de films qui seront au nombre de 50 environ. Les décors sont de M. Quignon et c’est la société Fiatfilm qui réalise dans ses propres studios les prises de vues. La mise en scène est faite par M. l’abbé Vachet, directeur de Fiatfilm, assisté de M. Delacroix. La première semaine est consacrée aux reconstitutions contemporaines, nécessitées par les deux premiers films. Ensuite ce sera la reconstitution des scènes palestiniennes.