La Cinématographie Française (1939)

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34 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ciwÉlÆSSBsR/lPHiE FRiMjBMSE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Raymond Bernard a commencé jeudi la réalisation de «Cavalcade d’ Amour» La réalisation de Cavalcade d’ Amour est commencée. Raymond Bernard en a tourné les premières scènes, hier jeudi, aux studios Paramount de Saint-Maurice. On sait que ce grand film français est une production Arnold Pressburger de la C.I.P.R.A. qui en assure la vente dans le monde entier. Dans un décor représentant la grande salle d’un château moyenâgeux, de charmantes figurantes en robes 1830 entouraient Simone Simon qui est la vedette féminine de ce film. Ses partenaires sont Michel Simon et Claude Dauphin. Chacun de ces trois artistes incarnent dans ce film trois rôles différents, car le scénario de Jean Anouilh et J. Aurenche se déroule à trois époques différentes : 1039, 1839 et 1939. Trois histoires d’amour différentes nous seront contées : les deux premières auront une fin malheureuse, la dernière, celle qui se passe de nos jours, se terminera de façon satisfaisante. Simone Simon incarne donc les trois rôles de Julie, de Juliette et de Junv; Michel Simon ceux d’un acteur du XVIIe, surnommé Le Tyran, d’un évêque du XIXe siècle et d’un financier moderne... un peu véreux. Claude Dauphin — le héros — sera succcessivement Léandre, le Comte Hubert et Georges. Font également partie de la distribution Madeleine Bérubet, Blanchette Brunoy, Pierre Labry, Henri Richard et Henri Monteux. Jean Anouilh a écrit les dialogues. Sous la supervision générale de Simon Schiffrin, directeur de production, l’équipe technique comprend l’opérateur Robert Le Febvre, assisté de Germain; le décorateur Piménoff ; le costumier Annet; le maquilleur Chakatouny; le régisseur Metehikian; la script-girl M. Longue et la monteuse Mme Guilbert. Nous avons pu nous entretenir quelques instants sur le plateau avec M. Pressburger et M. Raymond Bernard qui nous ont dit tout leur enthousiasme pour ce grand sujet d’un genre tout nouveau qui sera traité sous une forme très cinématographique. Des noms supplémentaires sont à ajouter à la distribution qui nous seront communiqués prochainement. Cavalcade d’ Amour, dont la réalisation durera plus de six semaines, s’annonce comme une grande production. ■ Au cours de sa première semaine d’exclusivité au Radio Music Hall de New York, Gunga Din a totalisé une recette de 103.000 dollars, soit 3 millions 700.000 francs. Martha Eggerth, la belle interprète de Symphonie Inachevée va tourner pour la première fois au printemps dans les studios français. Elle tournera pour Ciné Alliance un film sur la vie de la Malibran dans lequel elle incarnera la fameuse cantatrice Le Film français en Syrie Beyrouth. — Le film français, devenu un solide concurrent pour la production américaine, rencontre en Syrie, pays de culture française, et malgré ce brillant avantage, beaucoup de difficultés pour s’imposer sur le marché. Les maisons américaines continuent de louer des blocs de vingt et trente programmes à des prix imbattables. Le Roxy a projeté, depuis octobre, les films français suivants : La Tragédie Impériale, Les Rois du Sport et Mademoiselle Ma Mère. L’Empire : La Marseillaise, L’Habit Vert, Ultimatum, Nuits de Prince, Feu, Tricoche et Cacolet et Katia. Le Rialto : Le Messager, Les Femmes Collantes, Une de la Cavalerie, Le PorteVeine, Les Hommes sans Nom et Bar dlu Sud. Le Royal ; Trois Artilleurs au Pensionnat. Le Grand Théâtre : L’Ecole des Journalistes et Sarrati le Terrible. — Habib. M. Umanski dément les termes de l'interview parue dans un journal américain "M. Alexandre Umanski, directeur des trois salles spécialisées des Champs-Elysées, le Paris, l'Avenue et le Lord-Byron, est rentré hier à Paris après un séjour de trois semaines à New York. Dès son arrivée à la gare Saint-Lazare, M. Umanski a confirmé son câble démentant l’interview publiée par M. Sherwin A. Kane dans le Motion Picture Daily et qui lui attribuait des déclarations complètement absurdes d’ajirès lesquelles M. Umanski aurait déclaré « être profondément étonné de voir l’adulation croissante que certains Américains témoignent pour les films étrangers projetés ù New York ». « On n’est pas si généreux à l’étranger pour juger les films américains. Le plus mauvais de ceux-ci surpassera inévitablement le meilleur des nôtres; au moins sous certains aspects, et malgré cela, les Européens condamneront avec bruit un film américain médiocre, et n’applaudiront que faiblement le meilleur d’entre eux ». M. Umanski déclara en outre que la popularité des films américains ù Paris a souffert au cours de ces derniers mois. D'autre part, M. Umanski signala l’amélioration constante de la qualité des films français. Il relata le fait qu’une publicité plus importante est désormais nécessaire pour lancer les films américains à Paris. * * * M. Umanski affirme que jamais il n’a tenu les propos que le journaliste américain lui a prêtés. Nous en sommes d’ailleurs convaincus. Ces propos ne correspondent nullement aux déclarations faites par M. Umanski avant son départ. D’ailleurs, aucun homme de métier ne peut émettre des abusrdités semblables. Tout le monde sait que les Mayerling, La Grande Illusion, La Kermesse héroïque et tant d’autres valent, même du point de vue technique, les meilleurs films de Hollywood. Tout le monde sait aussi l’accueil sympathique et enthousiaste que la presse et le public français ont toujours réservé aux films américains de qualité. Dès mercredi soir, M. G. Umanski, père de Alexandre Umanski, a adressé à M. Chol: lat, président de la Confédération, une lettre dans laquelle il dit notamment ceci : Comme je le prévoyais, M. Alexandre Umanski m’a catégoriquement affirmé, par câble, n’avoir jamais tenu les propos qu’on lui a prêtés, et qu’il impute seulement à l'ima-A gination débordante ou peut-être tendancieuse d’un journaliste américain. Mon fils, du reste, avant même d’avoir reçu mon câble, avait demandé et obtenu du Motion Picture Herald qu’un démenti paraisse dans un prochain numéro. MMHAKIM resenrenr V^SIHOM MADELEINE ^EM#,R,£z»u