La Cinématographie Française (1939)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

33 rxxxxxxxxxxxxxxxxxrxxxY3 ciine JÊt mfiji&R/ FRâSgjKlSI RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Jean Renoir réalise « La Règle du Jeu » M. Billion, directeur de la Location de la nouvelle société de production et de distribution de films : N.E.F., dont Jean Renoir sera l’animateur artistique et le producteur, me présente M. Camille François, gérant de la société. — La Règle du Jeu est pour nous notre point de départ, notre base. Nous avons fondé, à la fois, société de production et société de distribution. Quel accord complet entre nous tous ! Jean Renoir, ce magnifique réalisateur, a bien choisi sa collaboration. Et tous parlent, emballés à fond, sur le beau scénario dont je vous livre un court synopsis ». Les premières prises de vues ont commencé en Sologne, dans une chasse. Et depuis mercredi 22 février, Jean Renoir tourne les premières scènes intérieures de cette comédie dramatique, aussi pittoresque et singulière que la vie dont elle reflète quelques aspects douloureux ou tendres. On n’y trouvera nulle critique de milieux ou d’époque. Seulement une histoire humaine et vraie, où s’opposeront des caractères fortement dessinés. Marcel Dalio interprète le rôle du baron Monteux, riche et grand amateur de musique, mécène et commanditaire de grands concerts, marié à une ravissante Viennoise, Christine, fille d’un grand virtuose, rôle joué par Nora Grégor ( Princesse Staremberg) de qui l’accent mu sical fera merveilles dans ce personnage fragile et passionné. Jean Renoir jouera lui-même Octave, bohème et artiste raté, parrain de la jeune baronne Christine et qui encouragera son idylle avec André, un aviateur téméraire et séduisant ( qu'incarnera Roland Toutain). Le couple du gardechasse et de sa coquette épouse sera campé par Gaston Modot et Paulette Dubost. Et la tragédie parallèle de l’amour et de la jalousie se reproduira dans cet humble ménage, par l’introduction de l’amant, le braconnier Marceau, que jouera avec sa fantaisie Curette, finit personnages divers, emportés par une aventure aussi prenante et fatale que celles que la vie réserve aux humains. Mila Pareil/, enfin, personnifiera une belle femme perverse. Et pour n’avoir pas respecté la « règle du jeu », les héros seront meurtris... ou dupés. Renoir s’est entouré d'une remarquable équipe technique, dans laquelle nous extrayons les noms de Jean Iîachelet, chef opérateur. De Bretagne, ingénieur du son. Lotir ié, décorateur, et Claude Renoir, frère du metteur en scène, directeur de production. Actuellement, Renoir tourne dans un luxueux ensemble décoratif représentant l'intérieur d’un hôtel particulier de l’avenue Foch, demeure parisienne du baron Monteux. Lucie DERAIN. BORIS MORROS, en liaison avec MM. SIRITZKY va monter une organisation de distribution et de (( re-make » des films français aux Etats-Unis On parle de Salles à New York, Chicago et Los Angeles M. Boris Morros, qui jusqu’à ces derniers mois, était Directeur de la Musique aux Stu[ dios Paramount de Hollywood, poste qu’il quitta au départ de M. Zukor de Hollywood, ! vient d’arriver à Paris où il va rester plusieurs jours. Les journaux américains nous apprennent que M. Morros va mettre sur pied, en combinaison avec M. Aaron Rosenthal, de Hollywood, et M. Léon Siritzky, de Paris, une organisation qui sous le nom de Boris Morros Production, distribuera des films français aux Etats-Unis et réalisera six productions par an à Hollywood. Le « Film Daily » de New York précise que « M. Morros a déjà signé des contrats avec les plus importants producteurs français qui lui ont garanti la distribution de leurs films en Amérique du Nord et en Amérique du Sud et les droits de « re-make » pour le monde entier sauf la France. M. Morros aurait déjà acquis 26 films ». Notre confrère ajoute : « M. Morros se rend à Paris pour rencontrer Léon Siritzky, le plus important exploitant en France et une des figures de premier plan dans la production cinématographique sur le continent. Siritzky contrôle en France un circuit de plus de 300 cinémas dont 68 de première exclusivité. » M. Morros aurait déjà négocié avec United Artists, RKO et 20th Century Fox pour retourner quelques uns des films qu’il a achetés. Il s’est également entretenu avec John E. Qtterson, chef de Tri-National, compagnie importatrice de films français aux Etats-Unis. VARIETY précise que MM. Siritzky, père et fils, sont étroitement liés avec M. Morros pour cette affaire et que désormais MM. Siritzky traiteraient les films français, non seulement pour l’exploitation à Marivaux, à l’Olympia de Paris, à Marseille, Toulouse et Nancy, mais aussi pour les salles de NewYork, de Chicago et de Los Angeles. N. D. L. R. — Nous donnons ces informations sous toutes réserves, d'après les articles parus dans la presse américaine. M. Morros étant à Paris, nous espérons publier dans notre prochain numéro, une interview, où M. Morros précisera des projets, qui, à l’heure actuelle, nous paraissent assez fantaisistes. MM. Siritzky s’embarqueront pour New York le 8 mars prochain. ♦ Films français à Berlin Bientôt seront présentés à Berlin Katia et Remontons les Champs-Elysées. Les films présentés récemment sont : Abus de Confiance, Forfaiture, en version originale, et en doublé à « Kamera », Le Roi, Le Roman d’un Tricheur, Remous et La Maternelle. P. de GUILLOUTET. ♦ Â Stockholm A Stockholm, au Cinéma Saga, les sept petits nains qui habitaient le beau Cinéma de Kungsgatan se sont retirés avec une pension. En remplacement, une autre installation a été faite. Pour mettre le public dans l’ambiance, dès l’entrée, le Foyer a été mis dans l’ambiance du films Prisons de Femmes, et les placeurs ont revêtu l’uniforme de la police française ; le personnel féminin a été habillé à la mode parisienne. Entre parenthèses, les jeunes filles ont été contentes que l’action du film ne se passe pas en Afrique du Sud : les soirées sont si froides en ce moment ! UNE SUPER-PRODUCTION R.A.C UN FILM DE HARRY LACHMAN Oaipjx *3 k DIS RIBUTION PRODUCTION R.A.C