La Cinématographie Française (1939)

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Vil de micro et peut être réglée sur le pupitre P de la salle de radioreportage par l’intermédiaire du filtre F. Pour la petite salle, voir ce qui a été dit plus haut, pour remplument du préampli. Il y a sept cabines de prises de vues (cinq dans la grande, deux dans la petite) où arrivent les canalisations qui amènent la modulation aux prises T (schéma). Dans cette prise, dite boîte terminale T, on a prévu un affaiblissement constant de 20 dB, pouvant aller jusqu’à 30 dB. L’opérateur dispose donc d’un niveau réglable entre — 20 et — 50 dB. En ce qui concerne le niveau d’amplification, on s’est basé sur les remarques suivantes : Dans le projet des divers étages d'amplification, nous partons des microphones à ruban utilisés, qui fournissent sous une pression acoustique de 1 dyne/cm une énergie qui vaut lü1’4 fois la valeur de l’énergie de 6 mW du niveau de ligne. Dans ce cas, le microphone à ruban possède pour une pression acoustique de 1 dyne/cnr une sensibilité de — 74 dB vis-à-vis du niveau de ligne. La majorité des maxima d’intensité de la parole normale à environ 100 cm de distance devant le microphone produisent une pression d’environ 1 dyne/cm2, tandis que l’intensité moyenne du son est plus basse de 15 dB environ par rapport à celle-ci et que pour quelques maxima peu nombreux et de courte durée, une intensité supérieure de 5 dB à peu près, peut se rencontrer. Des mesures pratiques effectuées à Eindhoven ont conduit aux résultats ci-dessus qui concordent bien avec les données publiées par Fletcher. Or, en parlant dans une salle, les circonstances sont sensiblement différentes. Dans le but de réunir des données pratiques sur ce point, des mesures d’intensité ont été faites en 1937 à l’aide d’une réalisation provisoire de l’installation amplificatrice et d’orateurs divers dans la « Salle des Assemblées ». Pour la plupart des orateurs, l’intensité moyenne fut trouvée supérieure de 5 à 15 dB à celle d’une conversation directe normale. Un seul orateur parlant particulièrement fort arriva même à +2U dB. Ceci est également en parfait accord avec les observations faites par Fletcher selon lesquelles l’intensité sonore pour une personne criant fort ne dépasse celle d’une conversation normale que de 20 dB (cela veut dire qu’elle vaut cent fois cette dernière) et certaines personnes, même dans une conversation ordinaire, arrivent à 9 dB au-dessus de la moyenne. A la distance minimum de 70 cm. du microphone, le maximum le plus élevé qui se présente dans l’intensité arrive donc à environ 23 dB au delà de l’intensité d’un dialogue à une distance de un mètre. Dans le cas d’un orateur parlant à voix basse et qui descend dans son discours jusqu’à 1/4 de l’intensité normale, tout en se trouvant par exemple à 2 mètres de distance du microphone, le niveau produit dans l’amplificateur ne vaudra que 1/10 de l’intensité normale et se trouve donc à 12 dB plus bas. Les maxima fréquents se situênt donc par rapport au niveau de ligne de 0 mW respectivement aux valeurs : —74 + 23 = —51 dB et— 74 — 12 — —86 dB. Ainsi qu’on l’a déjà fait remarquer, l’intensité moyenne, dans la parole normale, est d’environ 15 dB plus bas que les maxima fréquents; pour l’orateur à voix basse considéré, cela fait donc un niveau de — 101 dB par rapport au niveau de ligne de 6 mW. Entre le niveau acoustique moyen de l’orateur à voix basse et les maxima de l’orateur à voix très forte, il y aura donc un écart d’environ 50 dB. On exige de l’installation amplificatrice qu’elle puisse parfaitement utiliser ces deux énergies qui diffèrent entre elles par un facteur de 100.000. Il faut encore que l’installation amplificatrice puisse amener au niveau de ligne de 6 mW les minima les plus faibles de la parole. Pour cette raison, une amplification maximum de 86 dB est nécessaire. Un affaiblissement d’environ 14 dB au total se produit dans les filtres de sorte que le gain total des amplificateurs A et B réunis doit être d’environ 100 dB. On a choisi pour chacun des étages d’amplication un gain de 50 dB. Après le panneau de mélange, l’intensité dans les maxima varierait donc de — 50 à — 15 dB et au delà de l’amplificateur B de 0 à -|-35 dB si aucun réglage de volume n’avait lieu. Or, si l’amplificateur B présente à +10 dB moins de 1 % de distorsion, celle-ci monte assez rapidement au delà de cette puissance. Aussi, paraît-il désirable et on l’a pratiquement constaté à l’oreille, de veiller à ce que les pointes maxima ne dépassent pas 10 dB. Il en résulte que les potentiomètres de mélange et le régulateur de volume principal doivent pouvoir introduire un affaiblissement d’au moins 25 dB. AMPLIFICATEURS Les amplificateurs utilisés sont les suivants : Préamplis A. B. : Les amplis séparateurs Ci; de puissance C2; moniteurs U,. Pour les préamplis A. B., on a soigné tout particulièrement la distorsion et le bruit de fond qui doit être très bas. A + 1(1 dB, au-dessus de 6 mW, la id'istorsion n’est que de 1 %, le niveau de bruit est de — 85 dB par rapport à G mW à la sortie. Ces préamplis sont composés de deux étages à contre-réaction. Cette contre-réaction est fournie par un enroulement auxiliaire placé sur le transfo de sortie et Mont la tension est ramenée en arrière sur la grille de la première lampe. Les amplis Ci, CL, CL sont ainsi formés. CL, deux étages à montage symétrique et à couplage par résistance avec contre-réaction. Entre 30 et 10.000, la caractéristique de fréquence est horizontale. L’ampli séparateur Ci est constitué par un seul étage, il alimente la ligne au niveau de 10 dB au-dessus de 0 mW avec une distorsion moindre de 1 %. Pour éviter le bourdonnement, les appareils de tension-plaque, sont séparés de la partie amplificatrice. A seule lin d’éviter des manipulations fausses, un système très complet de signalisation est installé dans les postes de régie, les cabines de reportage, le studio des émetteurs Me la S. D. N. Deux genres de signaux sont seuls en usage, les blancs, qui constituent l’avertissement, les rouges qui indiquent que toutes 'kTsUdlcdeuAj Pour l'aération des salles et conditionnement de l’air prévoyez des appareils SED GROUPES AEROTHERMES VENTILATEURS SILENCIEUX ‘ï DIGARD AUBERVILLIERS (Seine) ■ FttES. |ng a.*M. 51 à 55, r. de la Motte Tél. -f FLA. 12-90 HAUT PARLEURS il en*en AMPLIFICATEURS PICKUPS Wèbsfer LAMPES AMERICAINES M WSITRON CELLULES PHOTOELECTRIQUES IMPORTATEURS EXCLUSIFS SMS 13, rue Gustave-Eiffel, 13 LEVALLOIS (Seine, Tél : Per. 33-30 et 33-31 Télégrammes : Debor-Levallois les manœvres uliles à la réalisation de la transmission ont bien été effectuées. Un système de signalisation spécial a été prévu dans la « Salle des Assemblées », pour le contrôle des haut-parleurs destinés à la correction acoustique. L’intensité de chaque haut-parleur peut être réglée séparément à l'aide de commutateurs installés au poste de régie. Le réglage de celte intensité est fonction, on le sait, du nombre de personnes. Pour le réglage, on a donc placé dans la salle, quatre postes de réglage d’où on peut prévenir le poste Me régie si l’intensité est bonne, trop forte ou trop faible. L’ingénieur qui commande le poste de régie, a pour le contrôle tle cette intensité, des indicateurs au néon. Extrait du Bulletin Technique Philips, étude de Voorhoeve et Bourdrez.