La Cinématographie Française (1939)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

txxxxx: (♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ IX SOUFFLERIE “TEMPÊTE” Spécialement conçue pour le cinéma, cette soufflerie prolonge la durée du film et diminue d une façon considérable les risques d’incendie (certaines compagnies d assurances font d’ailleurs une ristourne sur les primes). Absolument conforme aux prescriptions préfectorales et de l’administration des P. T. T. Pour la légion parisienne un tarif forfaitaire d’installation est établi. La plus puissante, la seule soufflerie garantie deux ans, la meilleure au plus bas prix. Dernières Références : Ciné Agora, Ciné Riviera, Ciné Deux-Masques, Les Coupoles à Bondy, Cine Bastille, Artistic Ciné, Studio de la Bohême, Mésange, etc.., etc. REGULARC Avance automatique adaptable sur toutes lampes à arc, Le rendement d une lampe à arc ainsi transformée peut se comparer avec une lampe automatique. Plusieurs modèles prévus pour tous courants et toutes marques de lampes à arc Toutes fournitures de cabine Charbons Lorraine — Entretien et réparation d’amplificateurs — R. PIQUET R. M. 34.380 26, Rue Frédéric-Lemaître, 26 PARIS (20e) MÉNIL. 33-10 Demandez notice de Regularc et Soufflerie Références sur demande Le Syndical Professionnel Français du Cinéma s'élève contre le Projet d’un Sous -Secrétariat de l’Industrie du Film M. Fred d’Orengiani a adressé une lettre que voici à M. Yves Chataigneau, Président de la Commission Inter-Ministérielle de Coordination du Cinéma, Hôtel Matignon, Paris. Monsieur le Président , Nous avons appris , par voie de Presse, la proposition faite par le Syndicat général des Travailleurs de l’ Industrie du Film et son appel à la collaboration des Organisations syndicales de la Profession cinématographique pour obtenir la création d’un sous-Secrétariat autonome de l'Industrie du Film. Nous ne savons si cette proposition a votre agrément. Toutefois, nous croyons savoir que le statut de l’industrie cinématographique est toujours pendant devant la Commission du Cinéma à la Chambre. Nous ne voyons donc pas l’avantage de la création d’un tel sous-secrétariat sur lequel on tient à nous consulter alors que ce qui nous semble intéressant c’est le « statut » auquel seul, de son propre aveu, a été admis à collaborer le « Syndicat général des Travailleurs de l’Industrie du Film ». Il est un fait certain que pour l’étude et V élaboration d’un statut d’une importance si grande pour les différentes branches de l’activité cinématographiqme, les Chambres Syndicales Patronales et les organisations ouvrières de tous ordres doivent être consultées. Alors ce « statut » étant volontairement consenti par les différentes parties intéressées ne donnerait lieu dans son application à aucune difficulté. Nous avons donc l'honneur de nous mettre à votre disposition et vous informons que MM. Fred d’Orengiani et Robert-Paul Dagan ont été mandatés pour répondre à toute convocation que vous voudrez bien leur adresser. Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, M. le Président, l’assurance de nos sentiments les plus distingués. Le Président >du S. P. F. Cinéma Production Maîtrise : Fred d’Orengiani. Victoria T m JC i *>ntr i c 5, Rue Larrlbe PARIS -8" Laborde 15-05 LECTEURS DE SON -CELLULES PRÉAMPLI AMPLI “HIGH FIDELITY” NOUVEAUX REDRESSEURS B. V. par arcs 30/00 amp. MOTEURS, LAMPES, ETC. DEMANDEZ LE NOUVEAU CATALOGUE La Conférence de Jean Renoir à | Londres Londres. — Devant une assistance nombreuse réunie sous les auspices de la London Film Institute Society, le grand metteur en scène français Jean Renoir a donné une conférence illustrée de projections. Jean Renoir parla tout d’abord de ce qu’il entendait par film international. « Un film international est avant tout un film national. Un cinéma d’inspiration internationale n’existe pas. Un film français sera bon non pas parce qu’il est international, mais parce qu’il est typiquement français ». Continuant, Jean Renoir déclara qu’il n’était pas du tout opposé à l’entrée des techniciens et des artistes étrangers en France (quelqu’un qui veut travailler a toujours quelque chose à apporter), mais il s’éleva avec force contre l’invasion des producteurs étrangers. « Je sais trop que ces messieurs ne viennent pas du tout chez nous parce qu’ils aiment notre art et l’atmosphère de notre pays, mais simplement parce qu’il y a des sous à gagner. Si demain le cinéma français commence à décliner, ils s’en iront ailleurs, et s’installeront dans les plus belles avenues de Buenos-Avres, de Barcelone ou de Sydney ». Parlant ensuite des « tentatives des pays étrangers pour s’emparer du marché français », Jean Renoir attaqua violemment la pratique du doublage. « Je considère le doublage comme une monstruosité, un défi aux lois de Dieu et des Hommes... ». Finalement, Jean Renoir parla du nouveau mouvement coopératif dans les cinémas en France, qui a permis la formation d’équipes de techniciens comme celle qui vient d’être fondée sons le nom de N. E. F. « Si ces équipes coopératives de production réussissent, ajouta Jean Renoir, c’est la fin de toutes les combines qui président en France à la réalisation d’un film et spécialement la mort de la « cavalerie ». La veille, Miss Owen Vaughan, secrétaire du British Film Institute, avait organisé une réception en l’honneur de Jean Renoir et des techniciens français qui l’accompagnaient. Robert Flaherty avait tenu à venir rendre hommage à son collègue français. Etaient également présents, M. de Roehemont, de March of Time, et de nombreuses personnalités de la presse anglaise — P. A. La Musique dans les Filins, victimes de Combinaisons lamentables M. Philippe Parés, secrétaire général de l’Union Syndicale des Auteurs et Compositeurs-Editeurs, éditeur lui-même, vient de signer, dans le journal Paroles et Musique, une violente attaque contre les chacals de la musique. Nous sommes heureux de nous rencontrer avec un homme qui a tâté du cinéma et qui n’y a laissé que d’excellents souvenirs. Ci-après, voici quelques extraits de cet article : Mais en raison des frais (/), des sacrifices d argent fait par l’éditeur, on impose au compositeur — soit un collaborateur fictif, soit des paroles fictives sur sa musique de fond, soit un « arrangeur » de la Maison , et bien entendu, la cession statutaire du tiers à l’éditeur, ce qui revient à dire que dans la plupart des cas le malheureux compositeur louche un tiers de la totalité d'une œuvre qu’il aura écrite entièrement. Mais, dira-t-on. rien ne force le compositeur à accepter une pareille proposition. Evidemment ! Malheureusement, Paris est peuplé de compositeurs étrangers réfugiés en France, et qui ont souvent du talent. Ces compositeurs sont toujours prêts à travailler dans ces conditions. Et puis, il y a les symphonistes, les j>rix de Rome qui cherchent à gagner leur vie, et cela se comprend. Comme on reprochait à l’un d’entre eux de se prêter à de semblables combinaisons, il répondit : « Que voulez-vous, je travaille pendant six mois, un an même à une symphonie, à un quatuor et je touche 200 francs de droits, si je suis joué chez Lamoureux ou chez Colonne ! (dors je m’estime bien payé si je touche 5 ou 6.000 francs pour une partition de film pour laquelle j’ai beaucoup moins de travail ! Voilà donc dans quelle lamentable situation se débat le pauvre compositeur de musique de film. M. Parés, avec qui nous avons eu une entrevue, est, comme nous, catastrophé par la situation présente. 11 ne se fait, d’ailleurs, aucune illusion, il combat pour l’honneur avec la seule sspérance que les pouvoirs publics daigneront, un jour prochain, jeter un petit coup d’œil sur les combinaisons louches qui président le plus souvent à des tractations dont le moins qu’on puisse dire, est qu’elles bravent l’honnêteté. M. Parés nous a dit avec force qu’il n’entendait pas attaquer les étrangers qui vivent à nos côtés, et dont quelques-uns, établis depuis longtemps en France, sont des nôtres. Comme ses confrères, il vise ceux qui, fraîchement débarqués, n’hésitent pas à prêter leur nom et leur appui à des manœuvres qui nuisent aux musiciens et à la musique. Il déplore aussi la veulerie et le fatalisme de nombre de ses confrères qui n’ont même pas la force de réagir, alors que leur existence est en péril. Comme lui, nous espérons, nous voulons et nous combattrons pour que l’art retrouve ses droits. — .4. P. Richard.