La Cinématographie Française (1939)

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rTTTtiirxTixixxixxxxaxc Films intéressants à voir au point de vue Technique FILMS FRANÇAIS Trois Valses, de Ludwig Berger (le réalisateur du célèbre film muet Rêve a[e Valse, du film muet américain Les Fautes d’un Père et des films parlants La Guerre des Valses et Le Petit Café). Le premier grand film musical français. Excellente mise en scène (Impérial). La Bête humaine, de Jean Renoir. En plus de ses qualités dramatiques un chefd’œuvre de technique intelligente et de mise en scène. Les scènes du train du début sont fantastiques (Madeleine). Hôtel du Nord, de Marcel Carné. Remarquable création d’atmosphère. Les beaux décors de Trauner. La photographie de Thirard et Louis Née. J’étais une Aventurière, de Raymond Bernard. Le film français le mieux découpé de l’année. Rivalise au point de vue rythme avec les nroductions de Hollywood. Très bonne technique. Conflit, de Léonide Moguy. Bon découpage, une scène remarquable au point de vue cinéma : les deux jeunes femmes s’arrêtant au seuil de la « masseuse » et redescendant l’escalier rapidement et courant toutes heureuses dans la rue. L’Esclave blanche, de Marc Sorkin (Marivaux); Accord final, de I.-R. Bay (Colisée), dont nous parlerons le mois prochain. FILMS AMERICAINS Rêves de Jeunesse (Four Daughters), de Michael Curtiz, le réalisateur du film muet La Femme désirée avec Myrna Loy et des films parlants : Le Harpon rouge, Masques de Cire, La Charge de la Brigade légère, Mandatai], Capitaine Blood, etc... pour découpage et mise en scène particulièrement, l’un des meilleurs films américains que nous ayons vus depuis 10 ans. Nous recommandons ce film à tous ceux qui aiment le cinéma. (Consulter les journaux pour trouver la salle où il se joue.) Les Aventures de Robin des Bois, de Michael Curtiz et William Keighley. A voir nour les couleurs, la mise en scène grandiose et le mouvement intense. Vous ne l’emporterez pas avec vous, de Franck Capra. Il serait hors de question pour un technicien de cinéma de manquer le Capra annuel. Un film à voir, à revoir et à étudier. Des Hommes sont nés ! (de Norman Taurog). Un film intéressant par sa conception. A voir. Blanche Neige et les Sept Nains (version originale en anglais) (au Normandie). Il est intéressant de comparer cette version avec la version française. Pierre Aid ré. Question du P. H. La question du ph. P. H. est toujours à l’ordre du jour, et nous avons déjà signalé la publicité de la Standard P. IL Meta Co., qui a présenté il y a environ six mois, son appareil Bristol-Allison appliqué aux usages cinématographiques. Aux Etats-Unis, cet appareil est employé dans l’industrie de la couleur pour la détermination du ph., dans les bains de colorants. On sait que cette fonction détermine l’absorption ou l’adsorption du colorant lors de la fixation de la couleur. Beaucoup de praticiens nient que cette mesure soit intéressante avec les bains de développement; selon Vidal, ce raisonnement est erroné, car c’est supposer à l’avance que les produits sont purs et constants, notamment le carbonate alcalin. En France, on emploie deux sortes de carbonate : anhydre et cristallisé; or, le premier surtout, en raison de son mode de fabrication, est sujet à caution, et seule la mesure du film peut fixer sur la pureté du produit, de même qu’on peut déterminer les corrections à apporter au bain développateur. 11 importe que dans les opérations photographiques, où tant d’impondérables influent sur le rendement final, que la constance du révélateur soit maintenue à un haut degré, il nous semble donc normal, comme l’affirme Vidal, que le contrôle le plus perfectionné soit mis à la disposition de ceux qui ont à charge de donner des images parfaites. Il est évident que si le P. H. est le plus important facteur du potentiel de développement, il n’est pas le seul élément de conIrôle, une étude de Evans et Hanson (Labo Kodak), Bulletin S. M. P. E., numéro 5 de 1938, étudie d’ailleurs ce problème à fond el situe exactement la question. Dans celte voie de l’automaticité, signalons le laboratoire de Consolidated où la bobine négative, collée à une bande passe en continu au tirage, au développement et à la projection. Un témoin qui a vu l’usine fonctionner nous assure de la perfection du travail exécuté dans ce laboratoire. Le personnel par machine est réduit au strict nécessaire. La même personne a remarqué qu’aux LT. S. A., le personnel se compose de deux groupes distincts, les ingénieurs et les manœuvres spécialisés, les quelques rares praticiens qui se trouvent dans les labos, sont beaucoup moins nombreux qu’en France. Il a semblé à notre voyageur que si la production américaine vit dans un désordre inouï, les laboratoires, par contre, ont atteint un degré de perfectionnement nulle part égalé. Reconnaissons que les Laboratoires Français ont, eux aussi, ces dernières années, fait de réels progrès, tant pour la qualité que pour la rapidité du travail. A. -P. R. Pizani et Monique Rolland dans La Boutique aux Illusions que réalise Jacques Séverac Cmé-Son-France La Société Ciné-Son-France, dont le matériel de projection et de lecture du son est déjà fort apprécié, vient de terminer la fabrication d'une série d’ appareils destinés ci la publicité parlante. Cet appareil, d’un très faible encombrement, se compose d'un véritable lecteur de son, cellule, etc... Il passe une bande de (i mm.; celle-ci est montée sans fin sur une bobine spéciale. Le déroulement se fait donc sans aucune surveillance et un texte de 2 ci 8 minutes peut être répété sans cesse pendant des semaines, ce qui représente une réelle économie par rapport à l'usure du disque. Naturellement, les directeurs de cinémas l' emploient dans les halls attirant un public nombreux grâce èi des chants, colloques ou dialogues amusants d’artistes connus. Il est prévu un grand avenir à cet appareil dont nous aurons V occasion de reparler encore. “TOUT CE QUI CONCEh NE LE ClliEMA" Mécanique de précision Matériel et Fournitures Cinématographiques K. STENGKL 11-13, Rue du Faubourg St-Martin, PARIS (X) Téléphone : BOTZAR1S 19.2b CHARBONS : Ciclor-Lorraine, Conradty’s-Siemens. MIROIRS sphériques, elliptiques, paraboliques. OBJECTIFS, tubes optique-condensateurs, demiboule. LAMPES de projection et d’excitation-cellules (Philips, Yvel, Géco, Sully, Américaines), etc... Lanternes et arcs, Enrouleuses-bobines, caisses à films, presses à coller. Lanternes « Publicolor » de projection iixe pour annonces et coloris mouvants et relief à l’écran, lanternes de sortie et de contremarche, projecteurs de scène, portecharbons, Ecrans transonore caoutchouc et diaphonie, Films et clichés de publicité. TICKETS d’entrée passe-partout et impression spéciale fabrication soignée, cartes de sortie, étiquettes et cartons « loué », « vestiaire », rouleaux d’affiches, bandes annonces. Tableaux « Prix des places », casier à monnaie bakélite, planchettes à tickets, etc... Numéros de fauteuils, cendriers, appareils « loué », punaises, aiguilles pick-up, colle à films, PathéineZapon, parfums, huile, courroies. Pièces détachées Gaumont, Seg et C.M. et Pathé.