La Cinématographie Française (1939)

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NO Oft LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE ** O EDITION DU 24 FÉVRIER 1939 N<>1C60 Résultats des Expériences techniques et pratiques Le 1(5 nam. semble demeurer dans l’attente d’une « révolution »... des méthodes d’enregistrement permettant de solutionner, d’une façon satisfaisante, la question du son qui demeure la pierre d’achoppement de l’exploitation de ce format réduit ! Partant de l’exemple du 35 mm., où son et images sont juxtaposés (ce qui, évidemment, est fort commode), on semble vouloir et espérer à tout prix la même solution pour le 1(5 mm. Nous avons, ici même, traité de la question en montrant les difficultés du problème. Nous avons vu que si l’on voulait bien se maintenir dans les limites des possibilités de l’image de format 1(5 mm., celle-ci pouvait fournir une projection de qualité comparable à celle du « grand frère ». Si l’on désire, par contre, obtenir une qualité sonore équivalente, il n’y a d’autre solution que d’adopter un enregistrement similaire à celui du 35 mm sur bande sonore séparée. C’est ainsi que nous avons été amené à adopter la bande de 5 mm. 8 découpée économiquement dans du 35 mm et déroulant à la vitesse de 26 mètres à la minute. Images de qualité sur l’écran, son excellent dans la salle, ainsi conçu le format réduit tient alors au programme une place honorable et ne se différencie nullement des films de 35 mm avec lesquels il peut alterner sans comparaison fâcheuse. Nous en avons fait la démonstration pratique et concluante au cours des nombreux films réalisés pour la Société Cinépresse et passés sur les écrans des Cinés-Paris-soir. Citons, entre autres, La Visite des Souverains anglais qui a tenu l’écran huit semaines durant. La Revue du 14 Juillet, Les Manœuvres alpines, L’Inauguration du Monument à Albert Ie , Plages 1398, La Mode et plus récemment, Poissons exotiques., tous films en couleurs sur procédé Kodaehrome qui ont reçu l’approbation flatteuse de la critique ignorant, le plus souvent, qu’il s’agissait là de films de 16 mm. Mais un film de 16 mm. bien que sensiblement moins coûteux de prix de revient que le film standard, représente, cependant une certaine somme. Si ce film 11e doit passer qu’une semaine 01: deux dans une salle en particulier, c’est une « exclusivité » qui coûte cher ! Un film de 16 mm., tout comme son aîné de 35 mm., 11e peut s’amortir que si un « circuit » lui est offert. Or, de nombreuses salles se sont équipées en projecteurs 16 mm. et la plupart ne savent comment les alimenter par suite du manque de film; l’installation elle-même ne se justifie d’ailleurs que si elle est destinée à « tourner » de façon régulière. Mais, pour qu’un circuit puisse être créé, il est indispensable de rencontrer chez les éventuels intéressés un matériel standardisé. L’emploi de la bande sonore séparée que nous continuons à préconiser comme la seule solution acceptable du 16 mm exploitation, nécessite un synchronisme de déroulement entre le dérouleur de son et le projecteur. Ce synchronisme 11e peut être obtenu que si les projecteurs en service tournent à une même vitesse, une vitesse connue et 11e variant pas pendant la durée de la projection. Nous savons que la vitesse de déroulement des projecteurs 16 mm. dit « sonores » est voisine de vingt-quatre images imitant en Debrie équipe 80 Bases aériennes et 78 Unités de la Marine de Guerre Nous apprenons que les Etablissements Debrie viennent d’équiper quatrevingts bases aériennes et soixante dixhuit unités de Ea Marine de Guerre. Cette firme vient de recevoir également d’importantes commandes pour l’Angleterre. cela leur confrère de 35 mm. Mais cette vitesse n’est pas immuable, elle peut être aussi bien de vingt-trois comme de vingt-cinq en passant d’un appareil à l’autre. Par ailleurs, elle peut être réduite à 16 ou 18 images dans tous les cas où la piste sonore latérale n’est pas utilisée : c’est une économie de film ! Or, cette réduction de vitesse dans les appareils qui permettent de l’obtenir, est-elle aussi approximative ? Réalisée, soit par rhéostat agissant sur la tension aux bornes du moteur, soit par friction à galets de caoutchouc, cette vitesse peut varier pendant la marche même de l’appareil par suite de modification de voltage du courant, soit par suite de résistance accidentelle du film dans le couloii', soit par glissement des frictions sur galets de caoutchouc huilé, etc... La première condition à exiger des appareils de projection en service, est donc une vitesse standardisée et régulière. Nous avons insisté pour que celle-ci puisse être à volonté de 18 ou 24 images par seconde, ce changement de vitesse devant obligatoirement être réalisé par engrenage pour éviter toute variation. Quant à la vitesse de déroulement invariable, qu’elle soit de 18 ou de 24 images, elle ne peut être obtenue que par l’installation sur chaque projecteur d’un moteur synchrone. Dès lors, chaque film destiné au circuit ainsi équipé, étant sonorisé en studio sur un appareil similaire, pourra passer désormais sur tous ces appareils standardisés, munis du dérouleur de son équipé lui aussi naturellement d’un îaioteur synchrone. Ainsi, nous semble devoir être solutionnée la question du 16 mm. exploitation. Ce format, réduit en dimensions mais non en qualité, devient alors capable d’apporter au Cinéma un appoint intéressant et non négligeable dont les spectateurs n’auraient sans doute qu’à se féliciter. G. Gronostagski.