La Cinématographie Française (1939)

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13 ciNÉiwsEfcRAPHiE rTTXTxrr^iTxtxixxxxo^nn FRilljKlSE VERS UN STATUT DE TELEVISION EN ANGLETERRE L'installation de la Télévision dans les Cinémas londoniens soulève de Grands Problèmes financiers ON PRÉVOIT UNE RÉVISION DE LA LOI DE 1909 SUR LES CINÉMAS Les premières séances publiques de télévision qui ont eu lieu le 23 février dans trois cinémas de Londres a mis à l’ordre du jour, en Angleterre, le problème de la transmission à distance des grands événements sportifs et du télécinéma. Les questions soulevées par ce problème sont multiples et très compliquées. Lundi dernier, le comité chargé par le gouvernement de s’occuper de la télévision, dont le président est Lord Cadman, a tenu une réunion pour étudier de quelle façon l’installation de grands écrans de télévision dans les cinémas pouvait être compatible avec le monopole des émissions de télévision que possède la B. B. C. (Compagnie anglaise de radiodiffusion). Des questions légales très importantes se trouvent posées par la reproduction publique des programmes de télévision de la B. B. C. dans les cinémas. Les droits de trois parties principales doivent être sauvegardés: ceux de la B. B. C.; ceux des promoteurs de programmes (pièces de théâtres, matches de boxe), et enfin ceux des artistes. Les artistes, en particulier, sont très inquiets : ils craignent que pour une seule rémunération payée par la B. B. C., les pièces qu’ils jouent à la télévision soient désormais reproduites dans de nombreux cinémas. Cependant, le comité de télévision serait assez favorable à la diffusion des programmes de télévision dans les cinémas, car il trouverait là un moyen de financement pour les transmissions, qui coûtent horriblement cher. La B. B. C. dépense actuellement 54 millions de francs par an pour émettre quotidiennement, depuis les antennes d’Alexandra Palace, trois heures de programme de télévision, desservant les quelque 3 à 5. OUI) postes récepteurs de télévision (on ne sait pas le nombre exact) existant dans la région de Londres. Le comité de télévision estime que la B. B. C. devra garder son monopole d’émission de la télévision et faire payer des droits élevés aux cinémas qui voudront transmettre ses programmes devant le public payant. ; * * * Au cours de la séance de la Chambre des Communes de lundi dernier, plusieurs députés ont interpellé sur la question de la télévision. Répondant à ces derniers, au nom du Postmaster General, son assistant. Sir Walter Womersley, a déclaré que les travaux de perfectionnement de la télévision devaient encore prendre un temps considérable, et que ni l’extension des programmes ni l’installation de nouvelles stations d’émission de télévision dans d’autres régions de la Grande-Bretagne ne pouvaient être envisagées pour le moment. Une nouvelle réunion du comité de télévision aura lieu lundi prochain pour continuer l’étude de la question. Un des problèmes urgents est l’extension du Cinéma Act de 190(1 à la télévision, car la licence possédée par les salles de cinéma n’inclut pas la télévision, inconnue à celte époque ! En fait, c’est tout le problème du statut de la télévision qui va se poser. Actuellement, on vil dans le désordre. Malgré l’opposition des exploitants, la B.B.C. diffuse le film A l’Angle du Monde; malgré l’opposition de la Fédération de la boxe, la B. B. C. transmet la télévision de matches de boxe organisés par le National Sporting Club ! La B. B. C. ne peut pas étendre actuelle La foule se presse au Marmorhaus, la grande salle. Berlinoise où l’on présente Katia Photo « La Cinématographie Française» E. Nerin ment son réseau de stations de télévision : qu’importe, M. Ostrer annonce qu’il va équiper pour la télévision loutes les salles Gaumont-British et envisage de faire construire lui-même des stations ! M. Ostrer estime que la transmission de programmes de télévision dans les cinémas remplacera les premières parties de programme, et il prévoit que ces émissions se feront sur une longueur d’onde particulière que les appareils cTappartement ne pourraient recevoir; ceci afin que le public continue à aller au cinéma. Des centaines d’autres problèmes sont posés. Et en réalité personne ne sait où la télévision conduira... et ce qu'elle sera. Pierre Autre. Au Ministère de la Marine, réorganisation complète du Département cinématographique Les Artistes Associés vont distribuer deux Productions françaises et douze Films parlant espagnol New York. — M. Murray Silverstone, chef des « United Artists », vient d’annoncer que des accords ont été conclus par lesquels sa compagnie distribuera 12 films parlant espagnol en Amérique Latine, et 2 films français en France, Belgique et Suisse. Ces deux films français seront produits par Arnold Pressburger qui a réalisé la version française de Prison sans Barreaux , dont London Film tourna un « re-make », distribué en Angleterre et aux Etats-Unis par United Artists. Les douze films parlés en espagnol destinés aux marchés d’Amérique Centrale et du Sud, seront réalisés à Hollywood, à Mexico et à Buenos-Avres. Enfin, la même compagnie prévoit la production d’un film australien destiné à répondre aux desiderata de la nouvelle loi du quota de ce Dominion anglais. Un arrêté pris le 27 avril 1937 a abrogé l’arrêté Piétn du 3 avril 1936 et fixé le statut du service du cinéma au Ministère de la Marine. Nous savons qu’un arrêté ministériel du 23 janvier 1937 avait déjà modifié les conditions de participation de la Marine à la réalisation de films cinématographiques : autorisation pure et simple, autorisation avec concours de la marine et autorisation avec concours exceptionnel. Nous avons étudié la question en son temps et nous n’y reviendrons pas ! Toutefois nous devons signaler que deux films ont, cette année, obtenu l’autorisation avec le concours de la marine. Ce sont Alerte en Méditerranée et Le Révolté qui ont nécessité chacun une semaine de manoeuvres en mer ; de plus un des deux officiers du ministère est resté en permanence au studio pour suivre les scènes maritimes. Nous indiquerons par contre ce que la marine attend du cinéma dans ce genre qu’elle s’est créé et comment fonctionne ce service dont le commandant Coquelin est l’animateur et qu’il dirige avec une compétence que lui envieraient bien des cinéastes de métier. Notons d’abord qu’en règle générale le format adopté à ce ministère est de 1 6 mm. ; ce choix est dû à son prix, à son peu d’encombrement et à la sécurité qu’il offre. La question du cinéma a été divisée en trois