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La Cinématographie Française (1939)

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16 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ □ CINE RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ LJ GROS SUCCÈS A (OFFICE TECHNIQUE DU CINÉMA FAMILIAL Dans La Cinématographie Française, n° 999 de Décembre 1937, nous avons publié une étude documentée sur l’Office Technique du Cinéma Familial à Lille (O. T. C. F.) et nous indiquions que cet organisme, remarquablement dirigé, connaîtrait bientôt des succès de plus en plus prometteurs. Récemment, nous avons eu la bonne fortune de rencontrer à nouveau M. Resurmont, directeur de FO. T. C. F. et c’est avec plaisir que nous avons bavardé quelques instants ensemble. — Nous sommes très contents de notre dernière année d’exploitation dit M. Desurmont, car elle marque un progrès constant sur la précédente au point de vue nombre de salles, au point de vue nombre de programmes et surtout au point de vue recettes. Quelques chiffres vont d’ailleurs fixer exactement les idées à ce sujet. Du 15 octobre 1930 au 15 octobre 1937, l’O.T.C.F. avait centralisé en chiffres ronds 1. 200.900 francs de recettes. Pour la période correspondante octobre 1937 à octobre 1938, le total des recettes s’est élevé à 1.800.000 francs... L’augmentation est importante comme on peut le voir; mais, précise M. Desurmont, elle n’est pas due pour beaucoup au plus grand nombre de salles exploitées, puisque le nombre actuel de salles est de 49 contre 43 l’an dernier. Cette augmentation est surtout la conséquence du plus grand nombre de tractations pour chaque salle, car le nombre de programmes présentés va sans cesse en progressant et, l’an dernier, l’O. T. C. F. a comptabilisé 1.493 programmes pour ses diverses salles. Les salles à programmes intermittents sont de moins Casablanca. — Le problème de la moralité des films ne peut laisser personne indifférent. Mais la lutte pour le bon cinéma ne doit pas dépasser certaines limites. Ont-elles été franchies au Maroc ? Il semble que oui, puisque M. Rochefort, directeur de la Paramount pour l’Afrique du Nord, a pris l’initiative d’une protestation des loueurs de films contre l’attitude de certains membres du clergé. Ceux-ci ne se contentent pas d’afficher à la .porte des églises la liste des films de la semaine avec la mention « à voir » ou « à ne pas voir », mais ils font, par ailleurs, de la propagande en moins nombreuses et toutes nos salles tendent vers une exploitation continue, sinon quotidienne, du moins hebdomadaire (samedi et dimanche). Cette augmentation du nombre de séances dans les diverses salles n’est d’ailleurs possible que grâce à la magnifique compréhension de notre exploitation par les loueurs lillois qui encouragent sans cesse nos efforts de chaque jour. Ainsi que je vous l’indiquais l’an dernier, ajoute M. Desurmont, nous continuons à lutter pour la qualité morale des films qui doivent constituer de vrais spectacles de famille.. Et si, cette année, nous remarquons une progression très nette dans l’assistance, si la clientèle de nos salles est de plus en plus nombreuse, c’est à la qualité des films présentés que nous le devons et le succès en revient à des œuvres comme : La Grande Illusion, Sœurs d’Armes, Alerte en Méditerranée, Abus de Confiance, Ces Dames au; Chapeaux verts, Double Crime sur la Ligne Maginot, Ramuntcho, Trois de Saint-Cgr Légions d’ Honneur, etc. Il semble, dit M. Desurmont, que les films actuels oui un plus grand souci de la moralité et, si cette formule continue à être suivie dans la production cinématographique, nous sommes persuadés, à l’O. T. C. F., d’une augmentation certaine de la clientèle dans le futur... La clientèle familiale est difficile à amener au cinéma, car elle exige un spectacle réellement moral et sain; mais l’habitude vient peu à peu grâce à la réelle qualité des œuvres présentées ces derniers mois et nous avons le meilleur espoir pour l'avenir. — G. Dejob. siales. Les loueurs se sont émus et ont tous signé la pétition sus-mentionnée, sauf l’un d’entre eux qui n’avait pas été convoqué, et qui se déclare d’accord avec les autres loueurs tout en regrettant d’avoir été, involontairement ou non, tenu à l’écart. Si les griefs des loueurs sont fondés, l’union de tous est nécessaire pour un commun effort. L’exemple d’Alger, où d’excellents résultats ont été obtenus, le prouve. y. c. René DARY a présenté au public algérois son récent film LE RÉVOLTÉ Lundi 27 janvier, est arrivé à Alger par le I paquebot Lamoricière l’excellent acteur de I l’écran et de la scène dont le récent film Le Révolté a été une étonnante révélation. Aussi, M. Itoger Cazes, directeur du Splendid Cinéma d’Alger, et M. Robert Rochefort, d.: recteur des films Paramount pour l’Afrique du Nord, firme chargée de la distri L’arrivée à Alger de René Dary De gauche à droite : M. Robert Rochefort, directeur de l’Agence Paramount, d’Alger ; M. et M[l"‘ René Dary et M. Roger Cazes, directeur du Cinéma Splendid d’Alger ludion du Révolté pour le Nord-Africain, ont-ils été bien inspirés en faisant appel au concours de cette nouvelle vedette qu’est René Dary pour la présentation de ce film aux Algérois. La présentation de René Dary a été fort appréciée du public : composée d’un agréable petit « speech » de circonstance, de récitation de poèmes célèbres et d’anecdotes sur la réalisation du Révolté et ses auteurs, elle a permis de nous faire connaître, avant la projection, la diction parfaite de l’artiste. René Dary présenta ainsi son film durant quatre jours, en matinée et en soirée : inutile de dire l’excellente carrière de départ de cette réalisation de Léon Mathot. Après une interview radiodiffusée par Radio-Alger et l’inévitable heure accordée aux cinéphiles pour la dédicace de photos, le jeune et sympathique artiste a regagné la France. Bref, de l’excellent ouvrage pour la carrière nord-africaine du Révolté et l’exploitation qui devrait renouveler des manifestations de ce genre. — P. S. S La société du Ciné Vox, d’Oujda (Maroc), vient de se constituer et a commencé les travaux de construction de cette salle dont l’inauguration est prévue pour la saison prochaine. LA CONCURRENCE DES SALLES PAROISSIALES pour les films projetés dans les salles parois