La Cinématographie Française (1939)

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9 CB1ME RAPIDE SE Dng^’xxxxxxxxxxxxxxrxxxi LE STATUT DU CINEMA Le statut du cinéma, que M. Jean Zay, ministre de l’Education nationale, a fait approuver samedi 1 1 mars par le Conseil des ministres, aurait dû être déposé mardi dernier sur le bureau de la Chambre. Au moment où nous mettons sous presse, le statut n’a encore pas été distribué aux députés. Le texte n’est donc pas encore rendu public. Cependant, les lecteurs de notre revue ont pu lire dans le numéro du 3 février dernier l’exposé de IVT Raymond Valabrègue, avocat à la Cour. Cet exposé disait clairement ce que sont les deux premières parties de ce statut qui a pour objet essentiel de réorganiser la production et de faciliter le crédit dans l’industrie et le commerce du film. La première partie, s’inspirant des règlements en vigueur pour l’exercice de la profession de banquier, concerne l’assainissement nécessaire du milieu cinématographique et la garantie des droits des travailleurs. Une seconde partie, consacrée à l’organisation du crédit cinématographique, crée, d’une part, un état civil obligatoire du film et institue, d’autre part, un certain nombre de facultés au profit des intéressés. Le statut prévoit également l’institution de droits d’auteurs cinématographiques et leur perception dans les salles. Contrairement à la jurisprudence établie jeudi dernier, laquelle reconnaît le producteur comme étant l’auteur du films je statut considérerait comme seuls auteurs d’un film, l’auteur du scénario ou du roman et le metteur en scène, à condition que ce dernier soit également l’auteur du découpage du film. Sous le titre «Bouquets From Nicholas» le film de Noël-Noël «l'Innocent» est projeté à New York depuis le 2 Mars New York. — Jeudi 2 mars, a eu lieu à New York, au Cinéma 49, la première du film français de Noël-Noël L’Innocent, dont le titre a été changé aux Etats-Unis en Bouquets from Nicholas. Cette comédie est présentée par la Walch Film Corporation. La presse est, en général, assez bonne pour ce film auquel elle reproche cependant un manque de qualité technique. Ajoutons que la censure n’a pas permis que, dans les sous-titres en anglais, soit mentionné le fait que les bouquets vendus par Nicolas contiennent de la drogue, si bien que les spectateurs parlant le français peuvent suivre faction tandis que les autres se fiant aux titres, ne comprennent pas ce qui se passe. L’Innocent a succédé à Gribouille qui a tenu l’affiche pendant six semaines au Cinéma 49, où il a remporté surtout un très joli succès d’estime. ♦ Samuel Goldwyn veut quitter les “ United Artists’ ■ Le grand producteur américain Samuel Goldwyn vient de manifester son désir d’abandonner les United Artists dont l’organisation distribuait ses productions dans le inonde entier depuis une dizaine d’années. L’institution des droits d’auteurs cinématographiques entraînerait la perception des droits dans les salles, le contrôle des recettes et la mise en vigueur du billet authentifiable délivré par les Finances. Enfin, la troisième partie du statut d’un caractère plus économique que juridique, prévoirait certaines dispositions comme une taxe sur le doublage, la limitation du métrage de films projetés au cours d’un spectacle, l’obligation de présenter des films documentaires, la protection des enfants et des adolescents contre des spectacles plus particulièrement réservés aux adultes, et peut-être aussi une censure à l’exportation. * * * Nous ignorons ce qui restera de ce projet après son passage à la Chambre et au Sénat. Il est à prévoir que la définition de l’auteur d’un film ainsi que la fixation des taux des droits à percevoir feront l’objet de longues discussions, de même que la limitation du métrage — ce qui correspond à la suppression du double programme — la taxe sur le doublage, le contrôle des recettes et autres dispositions capables de modifier de fond en comble toute l’industrie du cinéma. Il semble d’ailleurs que, dans la rédaction de ce statut, on oublie que le cinéma est une industrie que l’on ne peut pas placer sous l’autorité immédiate de la Société des Auteurs. On risque, en effet, de soumettre le cinéma français à un régime d’autarcie plus rigide que celui existant en Allemagne et en Italie et dont on connaît les résultats. Ce qu’il faut avant tout à l’industrie française du cinéma, c’est son assainissement et la réorganisation du crédit de sa production. M. Colin-Reval. Edwige Feuillère et le petit Michel François dans Sans Lendemain une production Grégor Rabinovitsch » Eddie Cantor sera la vedette d’une version américaine de «Le Mioche» Le célèbre comédien américain Eddie Cantor vient d’acheter les droits du film français Le Mioche, dont Lucien Baroux était la vedette et qui a été projeté récemment à New York au 55th Street Playhouse, Eddie Cantor interprétera le principal rôle de la nouvelle version et, de ce fait, toutes les locations de la version originale française ont été annulées. Madeleine Sologne dans un des principaux rôles du Père Lebonnard, que vient de terminer J. de Limur La Société Discina nous informe que “ DERNIÈRE JEUNESSE” sera le titre definitif du film que nous annonçons sur notre couverture “LA FIN D'UNE VIE” Le tirage de la couverture étant achevé, nous nous excusons auprès de nos lecteurs de n'avoir pu effectuer la correction. Raimu et Jacqueline Delubac seront donc les principaux interprètes du film : «DERNIÈRE JEUNESSE» inspiré d’un célèbre roman de Liam O’Flaherty qui en écrira les dialogues. La mise en scène sera de Jeff Musso à qui nous devons Le Puritain. La distribution sera assurée par la « Société Discina », 12, boulevard de la Madeleine. Tél. : Opéra 08-20. Deux nouvelles sociétés sont créées Nous apprenons la création de deux nouvelles sociétés : « Arts et Métiers de l’Ecran », S. A. au capital de 500.000 fr., et « L’Atelier Français », S. A. au capital de 100.000 fr. Le siège de ces deux sociétés, dont le but est la recherche et E’étude de scénarios, de même que la production de films, est fixé au 120, avenue des Champs-Elysées. M. André Wisner est l’administrateur délégué de la première et l’administrateur unique de la deuxième société.