La Cinématographie Française (1939)

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16 CXrXYXXYXXXXXXrXXrXXTTT^ CINE FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ exploitants indépendants n’auraient consentis. Ceux-ci ne purent tenir tête à la concurrence et se trouvèrent dépourvus de leur programmation habituelle. Ces nouveaux exploitants, dont l’inexpérience ne permettait pas une bonne gérance des salles, cédèrent celles-ci à d’autres spéculateurs qui les réunirent bientôt en circuits, concurrençant dangereusement les grands circuits déjà existants, et tous les exploitants indépendants. Ces derniers, menacés de périr faute de films, durent se grouper, et c’est ainsi que se formèrent de nouveaux circuits, l’exploitant indépendant disparaissant de plus en plus. LA «SURABONDANCE» EST NUISIBLE AUX INTERETS DE TOUTE L’INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE Le public est la première victime de la « surabondance » et voici pourquoi : supposons un quartier où il existe déjà trois salles de cinéma qui répondent aux besoins du public, et qui réalisent des bénéfices. On construit dans ce quartier deux ou trois nouveaux cinémas. D’un seul coup, cette ville a besoin d’un nombre double de films. Où les trouvera-t-on ? Des films médiocres, nationaux ou étrangers, qui n’auraient jamais dû voir le jour, vont être loués. Et puisqu'il existe des salles pour passer n'importe quel film, les producteurs, selon la loi du moindre effort, tourneront un plus grand nombre de f Ims médiocres. Enfin, le public qui verra trop de films quelconques sera mécontent et désertera les salles. Et les recettes éparpillées ne permettront plus la réalisation de films d’importance. La situation est la même pour les distributeurs : M. Sam Eckman, directeur de la Branche anglaise de M.G.M., a dit à ce propos : « La surabondance est aussi néfaste aux distributeurs qu'à V exploitation. « Elle peut sans doute augmenter le nombre des contrats et permettre un nombre plus élevé de passages des films dans certaines localités, mais les recettes faites dans chaque salle doivent nécessairement baisser. » M. Nyman préconise trois méthodes possibles : Limitation des salles soit par une loi, soit par un tribunal mixte de l’Association des Distributeurs et des Directeurs. Continuer la politique actuelle d’opposition aux licences officielles acordées pour l’ouverture des nouvelles salles qui, après enquête de la C.E. A., sont considérées comme « surabondantes ». La première méthode semble devoir être abandonnée. La C.E. A. avait demandé que la lutte contre la surabondance soit comprise dans les clauses du nouveau statut du cinéma britannique, promulgué le 1 er avril dernier. Mais cela n’a pas été fait. La C.E. A. pensait que le Gouvernement devait intervenir, parce que la surabondance est contraire aux intérêts de la production britannique et que le statut du cinéma est fait pour Vi protéger. Larquey et Jacotte dans Grand-Père film de Robert Péguy. La seconde méthode, tribunal mixte, réun.ssant la K. R. S. et la C.E. A., s’avère difficile. Certaines maisons de distribution ont acquis ces derniers temps de nombreuses salles où elles passent toute leur production, bonne et mauvaise ; elles en ont construit de nouvelles, et elles sont les premières à ne pas vouloir lutter contre la « surabondance ». M. Nyman ajoute néanmoins : « Je formerai un Tribunal composé du président des Distributeurs (K. R. S.) et du président des Exploitants (C.E. A.) , avec un juge suprême choisi en dehors du métier pour sa droiture et son intégrité. Les Accords de à Nice et Nice. — Les bruits qui nous arrivent de Paris concernant les projets de MM. Siritzky dans la région du Sud-Est ne correspondent pas à la réalité. Comment veut-on que MM. Siritzky contrôlent cinq salles à Cannes alors qu’il n’y a que quatre salles de première vision dont une est déjà contrôlée par Métro (Olympia) et l’autre (le Star) appartient au groupe Bel ? Quant à Nice, il y a en tout six salles de première vision, plus Edouard Vit qui ne passe que des versions anglaises. Ces six salles se répartissent ainsi : Groupe contrôlé par Bel et Cari pour la programmation : Paris-Palace, Forum, Excelsior. Salles Gaumont : Rialto, Casino Municipal. Groupe Aguso : Escurial, Mondial (surtout deuxième vision). La vérité se réduit — pour le moment « Toutes les salles existantes avant la création de ce tribunal recevront un « certificat d exploitation pour la location des films » (Exhibitor’s bookmg certificate) . « Sans ce certificat, aucune salle ne pourra obtenir des films des maisons de distribution, ni devenir membre de la C.E. A. « Supposons que tous les exploitants aient ce certificat. Quelqu’un désire construire une salle nouvelle dans une ville. Il devra alors se présenter devant le 1 ribunal et démontrer que cette nouvelle salle répond à des besoins. « Les exploitants déjà ex.stants, considérant l’ouverture de cette nouvelle salle comme superflue, se présenteront également devant le Tribunal et feront valoir leurs raisons. « Après enquête, le Tribunal jugera s’il y a surabondance ou non. « La décision finale sera celle du président du Tribunal, les présidents de la K. R. S. et de la C.E. A. ne jouant que le rôle de conseillers techniques auprès du président du Tribunal. Dans le cas de « surabondance », il ne recevra pas le certificat, et même s’il obt.ent des autorités officielles britanniques la licence lui permettant d’ouvrir son cinéma, il saura qu’il lui sera impossible de trouver des films. Une tro sième méthode préconisée est celle qui consiste à s’adresser aux autorités officielles qui accordent les licences obligatoires pour l’ouverture de tout nouveau commerce. C’est cette méthode qui a été utilisée jusqu’à ce jour. Dans certains cas, la C.E. A. a eu gain de cause et la licence d’exploitation c.nématographique a été refusée par les .autorités officielles. Si toutefois la licence est accordée, bien que la « surabondance » ait été prouvée, le directeur de cinéma ne pourra pas faire partie de l’Association des Exploitants (C.E. A) et pourra être mis à l’index par de nombreux distributeurs. Pierre Autre. Programmation à Cannes à un accord de programmation entre Siritzky et le Majestic de Cannes, d’un côté, et entre Siritzky et l’Escurial de Nice, d’un autre côté. La question peut évoluer, mais certaines expériences actuellement tentées font chou blanc et n’encouragent guère les coalitions. 1 Le ministre des Finances vient de faire connaître le montant des recouvrements effectués au titre de la taxe sur les spectacles au cours de l’année 1938 (fin décembre). Cette taxe s’est élevée à 100.958.000 fr., supérieure de 8.759.000 fr. aux évaluations. R. PIQUET — Toutes fournitures pour cabines cinématographiques ... a transféré ses ateliers et bureaux au 9, rue du Soleil, Paris (20 ) . Ménil. 53-10.