La Cinématographie Française (1939)

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71 rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxt La nouvelle entrée des Studios de la Victorine de Nice IMPORTANTES DÉCLARATIONS DE SON ' DIRECTEUR GÉNÉRAL M. CUVIER ET DU DIRECTEUR DES STUDIOS M. ISNARDON Nice , T 5 mars (De notre correspondant particulier). — Tout récemment, la nouvelle se répandait dans les milieux cinématographiques qu’un centre important de produo tion venait de se créer à Nice. A ! vrai dire, ce centre existait déjà. Il était constitué par les studios de la Victorine, à Nice Saint-Augustin, studios créés jadis par Louis Nalpas, repris par Rex Ingram, puis par Robert Hurel et sa FrancoFilm, et passés enfin sous la dépendance du groupe G. F. F. A. C’est lors de la récente transformation de G. F. F. A. que les studios de Saint-Augustin furent détachés de l’actif de la société pour être cédés à un groupe constitué spécialement en vue de leur exploi-tai tion. Ce nouveau groupement prit le I titre de « Centre Cinématographique de la Côte d’Azur », et, sans tarder, se mit aussitôt au travail. Nous avons été si souvent bernés par des projets mirifiques prétendant faire de Nice un Hollywood européen que nous étions en droit d’être un peu circonspects à l’annonce de la nouvelle tentative. Pru demment, avant d’en faire part aux lecteurs de La Cinématographie Française , nous avons attendu de connaître le nom des personnalités qui avaient pris la responsabilité de l’affaire, de connaître aussi leurs intentions et leurs projets. D’abord les noms. Le Conseil d’administration du Centre Cinématographique de la Côte d’Azur est présidé par la société Chantereine, représentée par MM. Maurice Mirabeau et Robert Gastambide. Les membres du Conseil sont : MM. Jean Latham, Prince Pierre Murat, André M asséna prince d’Essüng, Charles Schneider et Pierre Cuvier. Le conseiller technique est M. Louis Lumière, membre de l’ Institut. Le directeur général du Centre est M. Pierre Cuvier. Le directeur des studios est M. Isnardon. De telles personnalités, parmi lesquelles nous avons plaisir à saluer I le très éminent Louis Lumière et des techniciens éprouvés comme Charles Schneider, Pierre Cuvier et Isnardon peuvent nous donner confiance en l’avenir. D’ailleurs, une simple visite à ces magnifiques studios qui sont bien les plus beaux du monde, sinon encore les mieux équi j pés, nous convainc tout de suite qu’il y a ici quelque chose de changé. Le travail est double, travail d’aménagement et d’amélioration aux studios mêmes, travail de propagande et de prospection à Paris. Mais laissons la parole à M. Cuvier, qui reçoit le représentant de La Cinématographie Française avec une cordiale et souriante courtoisie : — Nous avons dû songer tout d’abord, nous dit-il, à compléter et à améliorer l’équipement des quatre grands plateaux qui constituent les studios. L’éclairage et le son ont déjà reçu ou vont recevoir des appareils nouveaux qui mettront nos studios sur le même plan que les meilleurs établissements cl’Hollywood. La centrale électrique verra son ini tensité portée à 7.000 ampères, ce qui permettra d’équiper les plus vastes décors, non seulement sur les plateaux, mais encore sur le terrain qui, vous le savez, offre des possibilités vraiment exceptionnelles. Tout a été prévu également poulies prises de vues et de son en extérieur. A ce sujet, il convient de noter que la production évolue actuellement vers une libération de plus en plus grande des contraintes du studio proprement dit. On reconnaît le besoin d’ouvrir dans le studio des fenêtres sur l’espace libre et le ciel, sur des jardins en fleurs et de véritables arbres qui jouent au vent. Bientôt, il n’y aura plus entre les intérieurs et les extérieurs ces odieuses cloisons étanches qui créent deux mondes différents sans aucune rela| tion entre eux. De même que nos metteurs en scène recherchent de plus en plus la liberté des plein-air. Vue d’ensemble de trois studios, un quatrième, le plus grand.se trouve à gauchi en dehors de la photo