La Cinématographie Française (1939)

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72 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ am R/IPHIE ■se: ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Palmiers, oliviers, eucalyptus, orangers, voisinent dans les jardins et forment le parc le plus somptueux. ils établiront bientôt la corrélation I qui convient entre l’intérieur et l’extérieur, entre le studio et le dehors. , Un salon construit en décor sur le [ plateau se prolongera hors du studio par une loggia ou un simple balcon 1 avancé, le fond étant constitué par | une rue ou un jardin. Autre chose — et pour le moment nous vous demandons de ne j pas insister sur ce point qui forme l’une de nos préoccupations essentielles — nous nous organisons techniquement en vue de l’utilisation de procédés tout nouveaux relatifs à la couleur et au relief. Nos premièresréalisations ne tarderont pas. Elles vaudront mieux que toutes les promesses que nous pourrions faire aujourd’hui. Un film tourné entièrement, studio et extérieur, à la Victorine, pourra être développé, tiré et monté sur place grâce aux nouveaux aménagements que la G. M. apportera à ses anciens laboratoires de SaintAugustin. Le directeur en sera le technicien bien connu Aschel. Tous travaux de sonorisation seront également rendus possibles au Centre. Un des studios va être transformé en auditorium où un grand orchestre pourra tenir place. Les doublages et les versions étrangères pourront y être exécutés dans les meilleures conditions techniques et artistiques. Les loges d’artistes et les locaux pour la figuration seront remis en état et décorés avec soin. Aucun studio de Paris n’en possédera d’aussi confortable. Les artistes auront des fleurs sur leur table de toilette. Elles en auront aussi sur les tables du restaurant. Ce n’est peutêtre cju un accessoire. Mais dans un pays comme la Côte d’Azur, le cadre de la vie ne saurait être négligé sans faire injure à la beauté du ciel. Et puis les jardins des studios fourniront à eux seuls toutes les fleurs dont on aura besoin. M. Isnardon veut bien me compléter cette documentation en me faisant visiter le magasin de décors déjà très important et qui sera encore enrichi, les ateliers de menuiserie qui pourront faire face à toutes les demandes dans un temps record. Les cadres principaux comprennent un chef électricien, un chef machiniste et un chef constructeur. Ce dernier aura la mission de réaliser les décors d’après les maquettes que lui fourniront les décorateurs des producteurs. — Nous travaillerons ici, m’assure M. Isnardon, 20 à 25 % meilleur marché que partout ailleurs. Pour faciliter et activer la tâche des producteurs et des metteurs en scène nous mettrons à leur disposition une ample documentation concernant non seulement les possibilités techniques du Centre mais encore tout ce qui intéresse la région au point de vue des sites, des monuments, des villas particulières. Notre siège à Paris, qui est 9, avenue de l’Opéra, disposera également d’un bureau de propagande et de prospection où les réalisateurs trouveront tous renseignements dont ils auront besoin sur les possibilités techniques, artistiques et touristiques de la Côte d Azur. Je n’avais aucun doute sur le sérieux du Centre Cinématographique de la Côte d’Azur en me dirigeant vers les studios, de Saint-Augustin. Mais les déclarations de MM. Pierre Cuvier et Isnardon me donnent l’assurance qu’un très gros effort va être tenté pour doter la région de Nice d’un centre important de production et que, dans un avenir très j prochain, cinquante à soixante films français et étrangers pourront être entièrement réalisés à la Victorine au nom prédestiné. J’espère avoir très souvent l’occasion de parler d’elle dans les colonnes de La Ciné j matographie Française, ouvertes largement à toutes les entreprises courageuses et probes honorant notre industrie nationale. Edmond Epardaud. LES FILMS FRANÇAIS DOIVENT ETRE LES PLUS ELEGANTS DU MONDE DÉCLARE M. TROUYET, PRÉSIDENT DU SYNDICAT DE L’ASSOCIATION POUR LA PROTECTION ARTISTIQUE DES INDUSTRIES SAISONNIÈRES DÉSIREUX de connaître l’opinion des chefs d’entreprise de la haute couture parisienne sur le grave problème actuellement trop négligé de l’élégance féminine dans les films français, nous sommes allés interviewer M. Trouyet, président du Syndicat de l’Association pour la Promotion Artistique des Industries Saisonnières, dont l’avis fait autorité dans toutes les questions concernant les industries de luxe et dont l’impor: t e situation parmi les dirigeants de de maison Madeleine Vionnet lui permet d’émettre des vues, étayées par une longue expérience, sur tous les sujets touchant de près à l’industrie qu’il défend et protège. « Les films français, nous dit M. Trouyet, devraient être les plus élégants du monde, et il est essentiellement regrettable qu’à l’heure actuelle, nous nous soyons laissés dépasser joar les américains, dont les productions cinématographiques font preuves d’un remarquable souci et de qualités certaines en cette matière. Il est juste d’ajouter cependant, pour notre défense, que par GILBERTE TURQUAN leurs modèles sont toujours d’insjuiration parisienne et, qu’en travaillant spécialement pour leurs vedettes, ils interprètent nos idées et nos créations les plus originales pour les adapter à l’optique spéciale de l’écran. « C’est actuellement pour nous une question de prestige national qu’il devient urgent de défendre, si nous voulons que la haute couture parisienne conserve sa réputation mondiale, car le public, à l’étranger, ne doit pas manquer de s’étonner, en constatant avec quelle Madeleine Lambert portait des robes d’une grande élégance dans Cinq Jours d’Angoisse, le film dont le négatif a été malheureusement détruit