La Cinématographie Française (1939)

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txxxixxxxxzxxxxxxxxxxxx^ cime RAPHIE SE EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 coupable négligence et quelles fautes de goût, certaines de nos artistes lui apparaissent dans nos films. A l’heure présente, où le cinéma français a conquis droit de citer dans tout l’univers et ou quelquesunes de nos productions parcourent le monde, partout justement admirées, il devient urgent que soit mis à l’étude le moyen de soutenir la réputation d élégance de la femme française et le renom de la mode parisienne. — Comment remédier à cet état de chose, dont nous constatons avec joie que vous ne mésestimez pas l’importance ? — Voilà un problème bien difficile à résoudre. Les industries de luxe, tout spécialement la haute couture, ont été, vous ne l’ignorez pas, fortement atteintes et sur le point d’être ébranlées par la crise mondiale ; depuis, elles subsistent à force de courage et d’énergie, ayant bien de la peine à couvrir leurs énormes frais généraux, écrasées par des impôts et des taxes excessives. A l’heure présente, nous sommes victimes de l’intense course aux armements qui agite le monde entier, les grosses fortunes étant spécialement atteintes par les exigences financières de l’Etat, il s’en suit une nécessité de restrictions dont nous sommes les premiers à subir les conséquences. Dans ces conditions, vous comprendrez qu’il nous est impossible de consentir des sacrifices d’une importance dépassant nos moyens, comme le cinéma nous l’a souvent demandé déjà. « Bien que tous les couturiers soient unanimes à reconnaître qu’un effort doit être fait, et soient prêts à envisager, au besoin, de faire les concessions qui sont en leurs pouj voirs, la parole reste aux producteurs de films. Ces derniers sont les seuls qui puissent nous permettre d’atteindre le but désiré, c’est-àdire ce suprême cachet d’élégance, qui met les artistes en valeur et intensifie leur puissance de séduction, contribuant à développer ce charme essentiellement féminin, qui constitue un des attraits les plus délicieux du beau sexe, ajoutant au plaisir des yeux et à l’élément spectaculaire de leurs oeuvres. — Pensez-vous que nos producteurs se préocupent sérieusement de ces questions ? — Je le crois, mais jusqu’ici, ils n ont pas employé la bonne méthode pour obtenir un résultat satisfaisant à ce sujet. Ils ont eu le tort, généralement, de consentir à leurs vedettes un budget dont elles disposent elles-mêmes pour comman Conchita Monténégro délicieuse dans L’Or du Cristobal. Cette artiste tiendra un rôle important dans Christophe Colomb que réalisera Abel Gance der les toilettes qu elles porteront dans les films en préparation, s’en rapportant aveuglément à leur choix. Or, certaines artistes n’ont pas toujours un goût très heureux; d’autres, en femmes pratiques, envisagent l’avenir et choisissent des modèles qu’elles pourront ensuite porter à la ville ; quelques-unes, enfin, connaissant imparfaitement le scénario au moment où elles ont à décider de ces questions commettent parfois de graves erreurs. D’une manière générale, il est évident, que nos clientes ne sont pas toujours pour elles des juges impartiaux et ne se rendent pas exactement compte de ce qui leur siéra le mieux ; elles n’ont pas toujours également une habitude suffisante pour évaluer exactement les qualités photogéniques d’un modèle ou d’un tissu. Bien que les couturiers Jacqueline Delubac, ravissante dans jeunes Filles en détresse (La Loi Sacrée) film de G, W. Pabst