La Cinématographie Française (1939)

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78 CINE RAPHBE FR SE binés aéro-navals d’alerte et de manœuvre d’une escadrille de bâtiments légers et de l’aviation navale : stratégie et tactique. Les Sentinelles de l’Empire (1.600 m.), Jean d’Esme (R.A.C.). — Même un peu longue, réalisation digne d’être signalée. On y retrouve la grandeur du sujet évoqué, de la dignité et de la convenance. Belle première partie. Une histoire en carton (300 m.), Delafosse (Véga-C.F.C.). — Trois chansons de Ch. Trenet. Les Bolides de la Neige (890 m.), A. Ledoux (Atlantic-Film). — Sketehe joué par des acteurs et des sportifs, à 3.000 mètres d’altitude, avec Bacquet; amusements et prouesses des sports delà neige. Déneigement (580 m.) (Véga, 8, rue Richelieu). — Procédés modernes, outillage considérable, organisation administrative, etc., qu’implique le dégagement des routes de hautes montagnes. De très belles vues. Des quatre coins du Monde (330 m.) (Association Nationale des Scouts de France). Trois Minutes : Vitalité (175 m.). (AtlanticFilm). — Proportions mathématiques des « jeunes » et des « vieillards », que les données ir réfutables de la « nuptialité » fixent pour des générations à peine nées; aperçus sociaux cjui en découlent, politiques aussi, et internationaux. Trente-six chandelles ! (380 m.), Ichac et Rut'fin (R. de Nesle). — Montage de bûches, mémorables et amusantes, saisies par Marcel Ichac. Film drôle. Une visite à l’Hôtel des Invalides (410 m.), Delafosse (Véga-C.F.C.). Edition sportive (525 m.) (Atlantic-Film). — (Cf. N° 1.054, 13 janvier 1939). Les coulisses du rôle de la Presse dans la grande prouesse annuelle cycliste du Tour de France. Très amusant, et parfois émouvant témoignage, sur l’effort gigantesque des coureurs et sur le service îles chroniqueurs spécialisés, dont les lecteurs, avec une impatience passionnée, attendent les « éditions spéciales ». Harmonieux ombrages de l’Indochine (500 m.) (France Outre-mer Film). — Culture du caoutchouc d’Indochine. Le Thé, Collines parfumées du pays Mois (500 m.) (France Outre-mer Film). Trois chansons sentimentales (300 m.), Delafosse (Véga-C.F.C.). — Trois chansons de Jean Sablon. De N ew York à Hollywood (595 m.) (Cavaignac). — Description pittoresque de voyage et promenade dans les studios, les habitations des vedettes, le « Restaurant du Chapeau », etc... Naissance d’une Cité : Rouen (750 m.), L. Cuny (Célia Film). R. de Nesle. — Excellent film <c touristique ». Visite de la ville de Rouen et de la Cathédrale : ce passage est magistral. Rappels d’histoire (évocation du supplice de Jeanne d’Arc) ; indications artistiques rapides et justes; la Seine, le Port. Film artistique et intéressant (Musique H. Casadesus). La Spécialité pharmaceutique française (695 m.), J. Benoit Lévy (J. Benoît Lévy). L’industrie des produits pharmaceutiques en France; sa place dans les exportations. Secours médicaux en pays Mossi (200 m.) (.Les Pères Blancs, 21, rue Friant). Trois Minutes : La formation de l’Empire britannique (200 m.) (Atlantic-Film). — Avec une technique de réalisation plus perfectionnée ([ue jamais, ce nouveau <• Trois Minutes » rappelle les grandes phases de l’histoire territoriale de la Grande-Bretagne; colonies et points d’appui dans le monde. Prague (325 m.), L. Cuny (Robert de Nesle). Excellent reportage d’art et d’histoire consacrée à une des métropoles de l’architecture de I Europe centrale. M. Cuny a réalisé là une œuvre de classe. Quelques séquences d’images sont dignes des plus grands éloges. Le film, non seulement n’a rien perdu de sa valeur de fond, ni même de sa valeur d’actualité, mais même ii s’v ajoute désormais une ombre dramatique plus émouvante. Le Ski français (700 m.), Ichac et Rut lin (Robert de Nesle). — Comparaison des méthodes de J’Arlberg et de la jeune méthode française. Vues de montagnes magnifiques; impressions de vitesses; prises de vues magistrales... C’est un film de montagne d’Ichac ! Phares de France (575 m.), Jacques Berr (Véga, 8, iue Richelieu). — Très beau film. Sujet : la technique des phares : historique, établissements des optiques, installation des tours. Le réseau protecteur signalant la Bretagne. Souvent émouvant. De très belles vues. Le Merveilleux Voyage (900 m.) (Rob. Marriaud). — Brésil, Argentine, Chili, à l’occasion de la tournée de Mme Cécile Sorel. Tirs aériens (575 m.), Pierre Lafond (Robert de Nesle). — L’école de tir : méthodes d’instruction des officiers-élèves, tir terrestre, tir nautique sur le lac, tirs aériens, bombardement. Beaux aspects de plein air du lac de Cazeaux. La Tunisie, seuil de l’Islam (850 m.), Lallier (H. Lallier, 79, Champs-Elysées). — (C.f. N° 1053, 6 janvier 1939). L’histoire et le pittoresque, les richesses naturelles et l’œuvre pacificatrice de la France; les grands travaux des Romains et ceux de nos modernes colons; Tunis, métropole politique, et Kairouan, métropole religieuse; puis, au Sud, après la grande steppe, l’oasis aux cent mille palmiers... La Tunisie (1.050 m.), Lehérissey (M. Senamaud, 31, rue Belgrand (10°). — (Cf. N° 1.060, 24 février 1939). L’œuvre de la France dans le protectorat, qu’elle a pacifié, enrichi, repeuplé considérablement. La vie indigène se maintient dans ses usages, ses croyances, ses lois, à peine modifiées par l’influence de nos administrateurs et de nos colons. La Femme dans la Peinture française (600 m.) (Art et Couleur). Remarquable film en couleurs, d’une grande valeur artistique, réalisé à l’exposition des chefs-d’œuvre de la peinture française à l’Exposition de Paris-1937. Les tabeaux caractéristiques sont présentés par la caméra comme ferait le regard d’un « connaisseur », et une voix murmure quelques indications succinctes et pertinentes : celle même du Conservateur des Peintures au Louvre !... On ne peut souhaiter meilleur compagnon pour cette visite idéale. (N° 1.061, 3 mars 1939.) Voiles de papier, coques d’acier (1.100 m.), M. Chaumel (Synchro-Ciné). — Une canonnière de la Marine descend le Mékong, contourne l’Indochine, pour remonter jusqu’à iChanghaï, auprès du vaisseau amiral de l’escadre française d’Extrême-Orient. Chemin faisant, nous visitons quelques-uns des sites les plus renommés de notre lointaine colonie d’Asie, voyant les habitants dans leurs occupations et leurs plaisirs, et aussi leurs demeures, leurs temples, leurs palais. L’un des meilleurs « films coloniaux ». (Cf. N° 1.062, 10 mars 1939.) La Soufflerie de Chalais-Meudon. (Ministère de l’Air). (Cf. N° 1.057, 3 février 1939.) — Installation technique des plus puissantes d’Europe pour l’essai des avions en modèles réduits. LE CINÉMA SCIENTIFIQUE FRANÇAIS OCCUPE UNE PLACE PRÉPONDÉRANTE dans le MONDE LE VI’ CONGRÈS DU CINÉMA DE DOCUMENTATION DANS LES SCIENCES Le dernier congrès du cinéma scientifique s’est tenu (6, 7 et 8 octobre) au Palais de la Découverte et au Musée pédagogique; ; es Initiateurs, MM. Jean Painlevé, docteur Claoué et Michel Servanne raient oîaeé la séance d’ouvertm-e sous ia présidence du docteur par Pierre M1CHAUT Comandon. Le cinéma s’y est affirmé comme l’instrument approprié pour certaines recherches de laboratoire, apportant des constatations, des résultats qui n’auraient pas pu être obtenus par d’autres moyens d’investigation. Le Congrès du Cinéma scientifique à Paris