La Cinématographie Française (1939)

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80 :XYT3 C1ÎME FR RAPME SE exxxxxxxxxxxxxxxtxyyxyt^ registrements démonstratifs (vues fixes et films de 9 mm. 5). Spécialement important, fut le film présenté par M. Prudhomrneau (Palis), professeur dans une école de perfectionnement (enfants arriérés). Ce réputé spécialiste a érigé en principe, dans sa classe, l’enregistrement cinématographique (8 mm.) et a su familiariser ses élèves avec sa caméra, devant laquelle ils se sentent sans contrainte. Le montage qu’il a présenté : Les Enfants anormaux et le Dessin, réunit une série d’essais qui apportent enfin aux médecins et aux spécialistes attachés au problème de la récupération et de l’éducation des anormaux, des documents certains, infiniment plus éloquents que la simple photo. « Plus que le résultat obtenu, dit M. Prudhomrneau, c’est le moyen par lequel il a été obtenu qui importe... »>. Et ici, seul le cinéma peut renseigner pleinement. Son second film, Evolution psycho-motrice de V Enfant, de la Naissance à un An, est formé d’éléments, choisis parmi les enregistrements qu’il pratique sur son propre enfant... Ce montage a été composé pour les récentes discussions de spécialistes; il offre un excellent et très probant spécimen de « rapport »... établi sur pellicule, de « communication »... à l’écran, adressée à une société savante. FILMS SCOLAIRES Les films scolaires de MM. Cantagrel et Emile Brucker, avec M. Max Gelaso, réalisés pour la Mai son Larousse (premier degré) : Les Trois Etats des Corps, l’Eau, T Air, les C ombustions vives, sont simples, clairs, très soignés et d’une très belle qualité technique. De M. Marc Cantagrel encore, un prestigieux film de Mathématiques : Théorie du Tracé des Engrenages, tout en dessins animés, qu’il avait préparé alors qu’il dirigeait le Centre de Films des Arts et Métiers. Le film, toutefois, a été passé, ce soirlà, à 24 images au lieu de 16 ou 18, ce qui est son rythme normal de film muet : la démonstration, menée à tombeau ouvert, était impossible à suivre. De M. Jean Brérault, La Pêche en Mer (leçon de choses, premier degré, cours élémentaire) apporte aux enfants des écoles de toute la France, dont une immense majorité n’a jamais vu la mer, ni un bateau, la révélation des conditions, de 1 aspect et de l’atmosphère. M. Cochin a projeté (16 mm.) des vues saisissantes sur Quelques Résultats de la Guerre mondiale (si le film s’écartait un peu des formules scolaires, il constituerait un admirable numéro de Magazine filmé, genre Marche du Temps) et aussi, avec M. Ronchon, Les Vases communicants (16 mm.). Mlle Bernson a présenté les parfaites démonstrations par projections animées de quelques points, fort abstraits, de l’Astronomie; elles devaient accompagner les démonstrations du Planétarium de l’Exposition de Paris 1937. (Ateliers d’Atlantic Film). U faut signaler, enfin, le film de M. Bonnal, La Daphnie ; même si ce film n’est pas entièrement satisfaisant, il faut dire que ce « simple amateur » a réussi la surprenante prouesse d’une mise au point correcte en micro-cinéma, sur pellicule de 8 mm. ! CONSTATATIONS ET CONCLUSIONS Nous avons dit déjà que le Congrès, cette année, est important, en ce qu il a apporté plusieurs films de recherche et de découverte. D'autre part, un grand nombre des films présentés étaient les œuvres très réussies d'amateurs. Ces savants, ces médecins, et leurs assistants, ne sont, en aucun cas, des cinéastes professionnels; la plupart en sont à leur premier film; citons : les Docteur Mauricard, Hédon, Malmejac, MM. Obalon et Ferrand, M. Belin... De même MM. Valhencien et J. Hansen qui apportent leur collaboration au Professeur Binet sont des amateurs; le Docteur Munhoz Braga n’est pas un professionnel du cinéma; le très beau 1.600 Degrés, de M. Giles-Nicaud est un premier film... Bien entendu, il s’agit là de films échappant entièrement aux exigences habituelles de la critique. Consacrés, en général, à la documentation, parfois personnelle, des chercheurs, ou à la démonstration, devant quelques élèves, ou de petites assistances d’initiés, ils s’interdisent d’égarer l’esprit d’un savant par des « effets ». On pourrait souhaiter que des Centres soient institués, où savants et chercheurs viendraient s’initier à la connaissance des pro cédés du cinéma et du micro-cinéma, de l’éclairage, etc... Il est inutile que chacun doive les découvrir à nouveau. A noter également que l’emploi (en formats réduits) de la pellicule inversible et, partant, le système de la copie unique, ne représente pas un inconvénient véritable : ces films étant destinés à la communication et non à l’ édition. Le Congrès du Cinéma scientifique de Paris voit, chaque fois, croître son importance ; cette année, ses organisateurs avaient recueilli l’adhésion de plus de 800 personnalités appartenant au monde savant en tous pays. Près de soixante films ont été projetés, appliqués à tous les ordres de la Science. L’Allemagne, la GrandeBretagne, la Russie, l’Argentine, le Portugal... étaient présents. Avec la participation de très hautes compétences françaises et étrangères, on remarque la présence effective de représentants diplomatiques accrédités. Toutefois, la Tchécoslovaquie et l’Italie étaient absentes.il apparaît que chaque année les participants se retrouvent avec intérêt et avec plaisir, soucieux de comparer leurs résultats, de s’instruire des méthodes imaginées ou améliorées par d’autres, d’échanger des artifices ingénieux. Le cinéma scientifique est, de plus en plus, à la portée du plus grand nombre de chercheurs, grâce aux formats réduits. La couleur (Kodachrome) affirme déjà sa valeur documentaire presque parfaite. Rôle très étendu du Cinéma à l'Exposition nationale suisse de 1939 à Zurich Du 6 mai au 29 octobre, une exposition nationale suisse aura lieu à Zunch Métropole commerciale et bancaire de la Suisse, Zurich est une très belle ville dont on est surpris, rayant ide panorama de l’Exposition 1939 à Zurich visité, d’apprendre qu’elle compte « seulement » 320.000 habitants, tant elle est vaste, active, bien ordonnée. Fout ce qui a trait à la réputation du peuple suisse dans le monde : son travail, sa culture intellectuelle et matérielle, son standard de vie, ses coutumes et traditions, les, particularités de son régime démocratique, sera représenté, sous une forme importante, à l’Exposition nationale de Zurich. Les 22 cantons y participent; chacun aura sa Journée; une vingt-troisième est prévue le 1 août pour les Suisses de l’étranger. L’Exposition possédera 1 4 salles de cinéma, dans les diverses sections, représentant plus de 1.500 places; en outre, 20 écrans seront disposés dans divers stands. Outre le cinéma central qui diffusera les films des sections ne disposant pas d’installation cinématographique, les sections de l’Electricité, du Tourisme, des P. T. T. et de la Musique auront une salle équipée en 35 mm. Dix autres sections disposent d’équipement en 1 6 mm. Ces équipements ont été fournis par la maison suisse de haute réputation Paillard et C,e. Des fêtes et congrès sont prévus; citons seulement en juin le congrès international des Cinéamateurs. Pierre Michaut. Le Pavillon du Cinéma en construction