La Cinématographie Française (1939)

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81 rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxi ciNÉ^^RAPHIE LE CINÉMA FRANÇAIS A L’EXPOSITION DE NEW YORK Une Déclaration du Gouverneur Général OLIVIER Le Commissaire général de la France à l’Exposition de New York, qui a conçu le plan de la Participation française à la “World's Fair” a bien voulu définir pour nous la forme et l’étendue du rôle du Cinéma au Palais de la France. «Le cinéma doit jouer un rôle important dans la participation française à l'Exposition de New York : importance justifiée par la place qu’il tient dans la vie du monde et dans la vie française. Il est destiné à servir d’appel, en montrant au public des Etats-Unis les beautés de notre pays, le charme et la diversité français. « Il mettra au point, dans l’esprit des Américains, ce qu’est exactement la France : la dignité, la tenue, le calme de la vie citadine aussi bien que provinciale ; l’activité de ses métiers. Ils verront la France qui travaille, qui crée. « Le cinéma touristique fera entendre, au citoyen américain, l’appel des beautés naturelles et des richesses dont l’art et l’histoire ont encore embelli notre pays, en y ajoutant les merveilles créées par le génie de l’homme. « Par la présentation de divers films scientifiques, techniques et industriels, le cinéma démontrera combien les techniques françaises sont parfaites et avancées et combien elles peuvent rivaliser avec celles de tous les pays les mieux outillés sur le plan de la vie scientifique ou industrielle. « Enfin, en présentant quelques-uns de nos meilleurs films actuels, ou choisis dans le répertoire des «classiques» du Septième Art, il montrera que notre technique cinématographique ne le cède en rien à aucune autre, ni par le talent et M. le Gouverneur Général OLIVIER Président du Conseil d'Administration de la Compagnie Générale Transatlantique. Commissaire Général de la Participation française à l’Exposition de New York l’invention de nos scénaristes, la valeur de nos artistes et interprètes, le savoir-faire des techniciens et praticiens du studio ». L’EXPOSITION DE NEW YORK Le Pavillon français en LA FRANCE A par Pierre MICHAUT L’ouverture de l’Exposition de « la Vie future » à New York est fixée au 30 avril. Plusieurs voyageurs, qui ont parcouru le chantier, actuellement encore en pleine activité, nous ont signalé le déploiement matériel énorme qu’un tel effort implique. Du côté français, nous avons dit déjà quels étaient le plan et les lignes générales, très claires et parfaitement judicieuses, de notre Palais. Pour ce qui nous concerne, la tâche a été menée avec une diligence sans défaillance. Mais les difficultés « ouvrières » dont l’Exposition de Paris37 a été le théâtre ne sont rien ù côté de celles qui régnent à New York. Les palais des nations d’Europe ont tous été conçus, bien entendu, avec beaucoup de soin et un souci de la présentation qui rendent nécessaires la présence, pour la phase de finition, d’équipes de ces fameux ouvriers artisans, plus qu’à demi artistes aussi. Or, les règlements des syndicats ouvriers américains s’opposent à leur entrée sur le chantier... Le travail est réservé aux ouvriers américains, à moins qu’on ne se décide, sous cette pression, à payer... Il faut alors payer une équipe américaine pleine — honoraire et fantôme — et l’équipe nationale peut faire sa besogne ! C’est ce qu’ont dû faire les Belges. Ce n’est pas seulement double salaire, mais quadruple ou quintuple; car l’ouvrier américain est étroitement spécialisé. Et si, par exemple, notre staffeur, sifflotteur, cabo chard mais pas bête, et « goupillant sa petite affaire », coupe ses bouts de bois, les ajuste, les assemble, prépare son plâtre, roule ses « polochons » d’étoupe, les im construction (Févr.er 1939) bibe, les dispose, étend son plâtre, etc., et, finalement, dispose son panneau, il faudra en Amérique quatre ouvriers : le menuisier et son aide qui tape sur les clous,