La Cinématographie Française (1939)

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rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx: ciime 97 RAPHIE SE CXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 millo Pilotto, Dria Paola, Renato Cialente, Germana Paolicri, Mario Ferrari et Primo Garnera. Le Baron de Corbô, de la Juventus, réalise par Gennaro Righelli, avec Enrico Glori, Laura Nucci, Vanna Vanni, Armando Migliari, etc... Le Voleur, scénario, découpage et réalisation de Anton Germano Rossi, avec Elio Steiner, Silvana Jachino, Fausto Guerzoni, Lilia Dale, Giovanni Grasso. Deux Millions pour un Sourire, de la Lux de Turin, mise en scène de Mario Soldati et Carlo Borghesio, interprétation de Enrico Viarisio, Eisa de Giorgi, Sandra Ravel, Guido Barbarisi, etc... Orage aux Tropiques, de la Diapason, réalisation de Léon Viola, interprétation de Fosco Giachetti, Rubi Dalma, Mino Doro, Osvaldo Valenti, etc... Voici maintenant les principaux films annoncés par les différentes firmes italiennes: L’Era, dont Vittorio Mussolini est le président, prépare activement La Tosca, scénario tiré de la pièce de Sardou, avec musique de Puccini; un grand rôle est confié à la vedette française Junie Aslor. L’architecte Fiorini a été chargé des reconstructions; l Gino Senzani des costumes. Le metteur en scène Alessandro Blasetti, l’auteur de Fieramosca, va réaliser pour la Continentalcine, Dans les Coulisses, qui i s’annonce comme une aimable satire du monde de l’opéra. Alessandrini, l’un des meilleurs réalisateurs italiens, va partir pour l’Afrique Orientale italienne pour y réaliser Abuna Messias, un film sur l’héroïque figure du cardinal Gugliemo Massaia. Les deux missionnaires ; Bernardi et Vanzin en ont écrit le scénario. Le découpage est dû à MM. Meccoli et Cottafavi auxquels se sont ajoutés les vaillants écrivains C. G. Viola et C. V. Ludovici. On annonce encore Deux Yeux pour ne pas voir, de la Mediterranea, réalisation de Gennaro Righelli, et un autre film de la même firme, Les Elèves de Saint-Cyr, par le même metteur en scène; Ma Chanson au Vent, de l’Appia-Safa, réalisation de Guido Brignone, interprétation du célèbre ténoi L,ugo; Les Folies du Siècle, de la Scalera, mis en scène par Amleto Palermi, Olga Vittoria Gentilli, Clelia Matania, Carlo Romano; Le Colonel Bridau, scénario tiré de Balzac, production Apollo, réalisation de Carlo Campogalliani; Zagara, de la Manenti, film de folklore sicilien; Une Femme en Danger, de l’Astra, réalisation de Massimo Neufeld, avec Marie Glory et Antonio Centa; Les Enfants de la Nuit, de l’Imperator, tourné par le metteur en scène espagnol Benito Perojo, avec des artistes espagnols et italiens. A son tour, la Titanus annonce L’Hôte d'une Nuit, réalisé par Giuseppe Guarino. Parmi les nouvelles maisons de production, il faut signaler : Le Consortium, qui annonce, en double version italienne et arabe, Flammes dans le Désert, réalisation de Mario Volpe, interprétation de Amedeo Nazzari et Germana Paolieri; ce film sera tourné en Egypte. La Viva, qui va tourner à Cinecittà Le Petit Boulanger de Venise, et, plus tard, Le Lion du Juba . un film sur l’explorateur Vittorio Bottego. La Faro, qui lance une nouvelle vedette : Vivi Gioi, dans le film Blonde sous Clé, réalisé par Camillo Mastrocinque sur un scénario de Cesare Zavattini. Enfin, la Stella, dont le programme de production n’est pas encore définitivement établi. DAVANTAGE DE FILMS FRANÇAIS EN ITALIE Par suite de l’institution du Monopole el de l’exclusion d’une partie de la production américaine, la production française nous envoie ses films en plus grand nombre. Les films français sont presque tous vivement appréciés en Italie, mais la critique — et souvent le public — trouve qu’ils sont fréquemment empreints d’un pessimisme excessif. La presse italienne a suivi avec intérêl les discussions surgies à ce propos en France même, et a conclu qu’un peu de variété n’aurait certainement pas nui au film français qui est, presque toujours, d’une tenue artistique très élevée. On trouve aussi que les gens du « milieu », les mauvais garçons, les filles paraissent avec une trop grande assiduité sur l’écran français. A part cela, répétons que le film français est apprécié à sa juste valeur par le public italien et que ses meilleures productions ont suscité partout une très vive admiration. De nombreux films français ont déjà paru, notamment : Mademoiselle ma Mère, Prison sans Barreaux, Chéri-Bibi, L’Ile des Veuves, Naples au Baiser de Feu, L’Habit vert, Les Gens du Voyage, Carrefour, Le Joueur d’Echecs, Trois Valses, Adrienne Lecouvreur, Vénus de l’Or, Ultimatum, etc... Le Monopole et ses agents vont encore distribuer : Le Message, L’Alibi, Quai des Brumes, Bar du Sud, Remontons les Champs-Elysées, Gibraltar, Retour à l’Aube, Club de Femmes, Le Père Lebonnard (italo-français), Café de Paris, Le Récif de Corail, Maternité, Conflit, Kalia, Werther, La Vierge folle, Maman Colibri, Ramuntcho, La Cité des Lumières, Yvette, Le Patriote, Flammes sur l’Orient, Le Prince de Kaïnor, Une Fameuse Affaire, et deux films de Fernandel produits par A. d’Aguiar. Les films français qui ont remporté dans les salles italiennes le plus vif succès sont : Trois Valses, Prison sans Barreaux, L’Habit vert. Mademoiselle ma Mère, Les Gens du Voyage, Adrienne Lecouvreur. Les vedettes françaises les plus admirées et qui jouissent près de notre public de la plus grande popularité sont : Danielle Darrieux, Corinne Luchaire, qui a été une véritable révélation, Annie Ducaux, Françoise Rosay, Yvonne Printemps el Meg Lemonnier: Jean Gabin, Charles Vanel, Jean-Pierre Aumont, Fernand Gravey, Pierre Fresnay, Raimu, etc... La presse italienne annonce ces jours-ci ([lie Jean Gabin, Françoise Rosay, Raimu et Junie Aslor viendront très prochainement à Rome pour tourner d’importantes productions, en double version italienne et française, sous la direction de Jacques Feyder, pour le compte de la Scalera. Simone Simon viendrait également en Italie an mois d’octobre. Renato Bonanni. POLOGNE Un Cinéma franco-polonais à Varsovie Difficultés de la Production nationale ( De notre correspondant particulier) Varsovie. — Le film français est toujours en avance à Varsovie. Il Adent de consolider sa position par le fait de la création récente du « Napoléon », salle spécialisée franco-polonaise dont notre revue avait déjà signalé la naissance au début de mars. Dès son programme d’inauguration qui comprenait les Trois Valses, le Napoléon se classa parmi les toutes premières salles de Varsovie. Puisqu’en dehors de films polonais qui seront projetés dans cette salle, la direction entend présenter, avant tout, des films français scrupuleusement choisis, nous pouvons espérer que le cinéma français y trouvera un cen tre de rayonnement de tout premier ordre. Après les Trois Valses qui tiendront probablement l’affiche jusqu’à Pâques, le Napoléon annonce Gibraltar. Les autres salles d’exclusivité présenteront également plusieurs grands films français depuis fin décembre : Remontons les Champs-Elysées (Palladium), Retour à l’Aube (Palladium), Conflit (Swiatowid), Alibi (Casino), Hôtel du Nord (Europa), Barnabe (Impérial), Alerte en Méditerranée et Le Messager (Stylowd), Le Puritain (Atlantic), et, tout dernièrement : La Belle Etoile (au Palladium), avec un grand documentaire polonais sur la construction d'un nouveau centre industriel en Pologne. A propos du Puritain, il est intéressant de noter que la censure polonaise s’est vue obligée de retirer le visa de ce film après quelques jours de projection en exclusivité, tant le film devint objet de critiques violentes de l’opinion catholique. La sévérité de la censure, loin de diminuer, paraît même grandir. Ceci non seulement à l’égard de films étrangers, mais encore vis-à-vis du film polonais. Pour la première fois depuis son existence, la censure vient d’interdire deux films polonais de grand métrage (qu’elle avait d’ailleurs admis en première vision) et ceci pour des motifs politiques : on a constaté que les producteurs de ces bandes modifièrent les noms de principaux personnages empruntés aux romans pré-existants. Les noms juifs qui désignaient chez les auteurs originaires des personnages douteux ont été « polonisés ». Des protestations surgirent dans la presse polonaise qui qualifiait ce procédé comme atteinte intentionnelle à l’honneur national de la part des producteurs de provenance juive. Ces protestations furent suivies d’une conférence au bureau de la Censure, pendant laquelle le chef de ce bu