La Cinématographie Française (1939)

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102 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR, RAPHIE SE rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx Une scène d’un film à grand spectacle musical tourné à Manille : Ay Calisced, mis en scène par Manuel Silos nille, le prix des places va de 55 centavos à 1,05 pesos. Il n’y a pas plus de 25 cinémas à Manille où le prix des places dépasse 40 centavos. Le prix habituel est de 15 à 20 centavos pour les places bon marché et de 30 à 40 centavos pour les places chères. Les spectateurs indigènes marquent leur préférence aux films Western de Far-West, les films de mouvement et d’action et les films d'animaux. Le total annuel des recettes brutes des cinémas de l’archipel est estimé à trois millions de pesos dont deux millions et demi proviennent de films américains. Environ 90 % des films projetés sont en effet des films américains. Pratiquement, tout ce qui touche le cinéma provient des Etats-Unis, pellicule négative et positive, matériel de prises de vues, matériel pour les studios, pour le développement, les laboratoires, etc. Le marché est pour ainsi dire inexistant pour la vente des projecteurs sonores. Peu de théâtres sont encore sans équipement sonore et il est difficile d’envisager la construction de nouvelles salles. PRIX DE LA PRODUCTION Les producteurs philippins estiment que le coût de production d’un film de bonne qualité va de 10.000 à 25.000 pesos. Certains films ont même coûté jusqu’à 60.000 pesos. Les films sont loués aux exploitants soit au pourcentage de 50 °/n, soit sur un forfait de 30 à 35 pesos. Les vedettes et les acteurs sont bon marché si l’on compare avec les salaires astronomiques de Hollywood. Les vedettes locales reçoivent entre 500 et 700 pesos par film. Ceux qui jouent les rôles secondaires reçoivent de 100 à 200 pesos. Quant aux figurants, ils reçoivent un salaire de 3 à 5 pesos par « séance ». Certains artistes sont sous contrat avec des compagnies et reçoivent un salaire fixe de 200 à 250 pesos par mois, quel que soit le nombre des films qu’ils tournent. On estime que l’industrie de la production du film des Philippines occupe régulièrement 800 personnes. La Production. Une importante société : Filippine Film Productions Inc, à Manille, a construit des studios dans lesquels a été réalisé en décembre 1937 le premier grand film intitulé : Zamboanga qui a été très bien accueilli et dans les salles des Iles Philippines et dans celles des EtatsLTnis. En 1937, dans ces mêmes studios ont été tournés 16 films en dialecte Tagalog. Ces films ne peuvent, en général, être projetés que dans les Iles Philippines et Hawaïennes. Ces films sont réalisés avec le minimum de frais et de temps (25 jours). Cette même société de production vient de réaliser un court sujet en Technicolor. M. Eduardo de Castro, Production Manager de la Filippine Film Production Inc, nous annonce que sa société réalisera annuellement un grand film apte à être exporté et 16 à 18 films indigènes. Films français. — Un essai a été tenté sans succès il y a quatre ans en vue de l’introduction des films français aux Iles Philippines, mais, il y a six mois environ, on a projeté Le Golem avec un grand succès. Après le succès, plus récent, de Mayerling, il est possible de faire connaître au public philippin les meilleurs films français. Il faut noter, cependant, que les copies faites en Amérique ne paient pas de droits de douane à l’entrée aux Philippines. Il en serait différemment pour des films originaux. Réglementation. — Il existe aux Philippines une censure qui est assez libérale. En un mot, nous sommes soumis au régime américain. Enfin, les films étrangers, sauf ceux provenant des Etats-Unis, paient un droit d’importation « ad valorem » de 35 % Une scène familiale du film Malambot na Bato, réalisé par Permin Barva LA MANDCHOURIE Pays de 33.000.000 d’habitants se prépare à produire des Films (De noire correspondant particulier) Sin-Tzin. — Le Mandchouko a déjà six années d’existence. Il confine avec l’U. R. S. S., le Japon, la Mongolie. Ses villes principales : Mukden, avec une population de plus d’un demi million, Harbin, 470.000 ha bitants, et la capitale Sin-Tzin, avec 310.000 habitants. Sa population dépasse les 33 millions. Le gouvernement de la Mandchourie a pour principe de laisser les « portes ouvertes » à tous les pays qui désirent entrer