La Cinématographie Française (1939)

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i 12 IXTTTTTTXTTTTTTTT TTZTTT'. CINE R/IPHIE SE 1938 : 197 films à long métrage. Il est cependant un fait remarquable, qu’en ce qui concerne l'importation, seul le film français accuse une tendance de hausse. Le chiffre de voici 3 ans (14 films pour la saison 19351936) a exactement doublé pour la saison 1937-1938, ce qui est un signe réconfortant pour l’avenir. 11 y a lieu cependant de noter, que le film américain en reste absolument à ses proportions d’autrefois, tandis que l’importation des films allemands s’était réduite à un chiff re insignifiant. 4 films pour la saison 1938-1939 contre 15 français, 9 hongrois et 3 films américains présentés .jusqu’à ce jour. ' Les films français, que les écrans de Budapest on! récemment passé avec souvent, de très grands succès — sont les suivants : Le Patriote, La Pue sans Joie, La Femme du Boulanger, Les Nuits Blanches de Saint-Pétersbourg, Abus de Confiance, Maman Colibri, La Kermesse Héroïque, Désiré, L’Habit Vert, Katia, La Présidente, Le Quai des Brumes, Mademoiselle ma Mère, Un Carnet de Bal, La Vierge Folle, Le Messa Raymond Rouleau, Aimé Clariond et Tony Mareil dans Coups de Feu ger, La Dame de Malacca, Prisons de Femmes, Le Drame de Shanghai. Remontons les Champs-Elysées. Les pourparlers sont en cours pour l’ac quisition d’autres films français de la pro I duction récente et c’est ainsi que le nombre I des films présentés au cours de 1938-1939 | se verra porté à 3(1 sujets, choisis avec assez I d’intelligence. En attendant, on remarqua un fl Li i liant lancement pour Retour à l’Aube, I dont tout le monde sait qu’il a été en partie I léalisé en Hongrie. On peut ainsi affirmer, que le film fran I çais a littéralement conquis le marché lion I grois, qui n’a jamais été indifférent pour les I diverses manifestations de la culture fran I çaise. Le monde des lettres hongroises con I naît en effet depuis de très longues années I un courant francophile, dont la portée a été | beaucoup plus considérable que -l’on peut l’imaginer. Les importateurs de Budapest se font actuellement un point d’honneur de lancer le plus -de bons films français et si la grande | exploitation ne doit pas subir les conséquences d’une législation trop sévère, elle fera cette année la meilleure expérience grâce à la qualité exceptionnelle du marché de a Paris. Gabriel Kalotai. SUllSSE Saison satisfaisante (De noire correspondant particulier) Genève. - La saison actuelle, dans ses grandes lignes, donne satisfaction aux exploitants génevois. Si la qualité des films présentés ne dépasse pas celle de la saison passée, elle est en tous cas aussi bonne, et le rendement n’est pas inférieur. M. Allenbach, directeur du Rialto, notre scène principale, constate que le résultat de sa saison d’hiver lui donne satisfaction. Comme rendement, Barnabé bat de loin les records, mais nombre d’autres bandes lui ont permis de faire de belles recettes. Parmi ses meilleurs succès, il nous cite : La Béte Humaine, Entrée des Artistes, La Tragédie Impériale , Katia, Remontons les Champs-Elysées, Retour ci l’Aube, Le Patriote, et tout particulièrement Mon Curé chez les Riches, qui rencontra un accueil inattendu, et Gibraltar. Parmi les artistes qui retiennent particulièrement l’attention du public génevois, M. Allenbach nous cite MM. Jouvet, unanimement apprécié, Jean Gabin, Sacha Guitry, Raimu, Michel Simon, Baroux, Alerme et Larquev. Ce n’est pas, je pense, une bien grande révélation de dire que Mlle Viviane Romance voit sa cote monter à chacun de ses nouveaux films. A côté d’elle, on peut citer également Mmes Danielle Darrieux et Popesco, dont la vogue est grande. Il est juste de citer aussi M. Harry-Baur, dont chaque apparition a déplacé les foules, mais dont le nom, malheureusement, paraît moins fréquemment sur l’affiche. Notons encore, à l’actif du Rialto, la présentation d’un des premiers films sonores spécifiquement suisse : Fusilier Wipf, qui décrit, sur un thème légèrement romancé, la vie d’un soldat suisse pendant les heures douloureuses de 1914-1918. D’une belle facture technique, cette bande a été présentée dans sa version originale, en suisse-alémanique, et simultanément doublé en français, dans d’excellentes conditions. Si son caractère très particulier et sa forme d’humour, typiquement suisse, lui interdisent d’être exploité hors de nos frontières, ce film a commencé dans toute la Suisse une carrière très brillante, et prouve d’une façon péremptoire qu’une production helvétique peut être envisagée avec confiance. A l’Alhambra, notre grande scène de la rive gauche, la saison a été bonne aussi. Le plus grand succès va à Quai des Brumes, qui a fait chaque jour le maximum. M. Santoux, directeur, nous dit qu’il peut également se féliciter d’avoir présenté Le Joueur d’Echecs, J’étais une Aventurière, Le Récif de Corail. Le Révolté, Alerte en Méditerranée, Belle Etoile et Noix de Coco. La meilleure production de Fernandel a été: C’était moi. Mais on commence à se demander si le public ne Jacqueline Laurent tourne aux cotés de Jean Gabin dans le film de Marcel Carné Le Jour se Lève Raimu et Josette Day dans M. Brotortneau se lassera pas d’être appelé à applaudir si II fréquemment le grand comique français. J Peut-être perçoit-on déjà un rien de lassi | tude. Jean Gabin, Michel Simon ont toujours les ! faveurs du public, et M. Santoux nous dit aussi son espoir de pouvoir présenter des il , films où Harrv-Baur trouve des rôles dignes ; de lui. Il évoque avec un rien de regret l*a magnifique carrière de Mollenard, et voudrait pouvoir retrouver souvent des bandes I d’une même valeur. Relevons encore que j l’Alhambra, qui portait précédemment son choix de préférence sur de grands films !( étrangers doublés, a fait cette saison la part belle à la production française, et n’a pas lieu de le regretter. Chez les autres exploitants génevois, l’impression générale est la même : saison très satisfaisante, qui ne dépasse cependant pas la précédente. Disons la parfaite réussite de La Femme du Boulanger et le triomphe des Cinq Sous de Lavarède à l’A.B.C., la longue et brillante carrière des Trois Valses au Rex et la brillante reprise du Capitaine Benoit au Capitole, qui passe actuellement Une Java, et va redonner sous peu Un de la Canebière. Nos exploitants se disent satisfaits des actualités, sujet particulièrement chatouilleux actuellement, c‘t se plaisent, à ce sujet, à relever d’un côté le parfait objectivisme de notre public et la largeur de vues de la censure génevoise, dont les interventions sont rarissimes. — Jacques Poulin.