La Cinématographie Française (1939)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ OPINIONS et PROJETS 133 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Après ses brillants succès de 1938, le Cinéma français se montre de plus en plus hardi, entreprenant. Des films très importants se réalisent; d’autres se trouvent en préparation. Cette année, le Cinéma français confirmera sa place de brillant second sur le marché mondial Enquête menée par Lucie DERAIN Producteur, Distributeur, Auteur et Metteur en scène M. COUZINET, vient de réaliser dans ses studios de Roy an : Le Club des Fadas Neuf Films nouveaux à la “ Compagnie Française Cinématographique ” La C. F. C. n’annonce pas moins de neuf films français nouveaux pour l’année 1939, ce qui porte à 1 2 films le nombre de ses productions françaises pour la saison 1939-1940. Actuellement, Jean Benoît-Lévy réalise aux Buttes-Chaumont, l’adaptation du roman satirique d’Henri Troyat : Grandeur Nature , sous le titre provisoire de : Le Feu de Padle. Lucien Baroux, Orane Demazis, Aimos, Gaby Basset. Jeanne Helbling, Andrée Brabant, en sont les protagonistes, et l’on y verra de nombreux enfants, puisque le sujet du film est basé sur la vie des enfants de cinéma... Les prochaines productions Véga-C.F.C. seront, dans l’ordre : L’ Emigrante, que Léo Joannon réalisera, avec, comme interprètes : Edwige Feuillère, René Dary, Jean Chevrier... Trou-les-Bains, d’André Dahl, le regretté humoriste, avec le grand comédien Raimu, qui sera également le héros d’un deuxième film C. F. C. ; Le Prisonnier, mais où il aura, cette fois, à jouer un rôle puissamment dramatique. Puis viendra un film de Léon Mathot : La Route de Feu, enfin La Grande Révolte et Le Mystère des Diamants, ce dernier constitué par un captivant scénario d’aventures policières. Ajoutons à ce programme un film de long métrage, un grand film consacré à notre Empire colonial et dont le titre dit bien la propapagande qu’il représentera : Au Service de l'Empire , et la dramatique production que Léon Mathot commence à Epinay : Rappel immédiat, interprété par Mireille Balin, Eric von Stroheim, Roger Duchesne, Bernard Lancret, Aimos, et qui se situe aux jours troublés de septembre 1938. C’est une production Miio Film. Alexandre K AM EN K A annonce The Barton Aîistery Les films Albatros conservent leur ligne de programme déjà exposée il y a quelque temps. M. Kamenka travaille à la préparation d’un grand film policier d’une formule inédite : The Barton Mistery, qui, naturellement, portera un titre français approprié à son énigmatique intrigue. « Je viens, nous dit M. Couzinet, de terminer le Club des Fadas, une production BurgusFilms, qui sera distribuée par Gallia-Cinéi. Ce film, le premier tourné dans mes nouveaux studios de Royan, n’est pas comme son titre pourrait le faire supposer une œuvre burlesque, mais un sujet gai, basé sur un scénario très humain. Cette histoire est une apologie du mensonge bienfaisant, et le club marseillais des fadas est le point de départ qui crée L’atmosphère, groupant des méridionaux qui se sont donnés pour mission de maintenir les traditions de gaieté régionales en défendant la sympathique galéjade. « Ayant l'intention de continuer à produire par mes uniques moyens, en mettant moi-même en scènes mes propres sujets, j’ai apporté un soin méticuleux à ma première réalisation, y travaillant d’une façon ininterrompue pendant quatre mois et m’attachant à une foule de détails et de précisions essentiellement cinématographiques. Je suis, d’une façon à peu près intégrale, l’auteur du scénario. Toutefois, un sketch de Joullet, un autre de Pierre Dac et un troisième d’Allix s’y trouvent intercalés. Plein de confiance dans le résultat de ma première épreuve, j’ai voulu faire un film vif, rempli de contrastes, où la gaieté cotoie sans cesse l’amertume et dont le rythme rapide réussira, je T espère, à séduire le spectateur. « Interrogé sur ses projets, M. Couzinet a bien voulu ajouter : « Je réaliserai prochainement la Forêt des Cœurs, une histoire d’intérêt social dont les éléments sont puisés dans la vie elle-même, l’essentiel du sujet étant l’émanation d’aventures réellement vécues. Le sujet sera à la fois triste et gai, car j’estime que les films étant nécessairement le reflet de l’existence, un mélange d’humour et de pathétique doit forcément s’y rencontrer. « J’ai avant tout, ajouta-t-il pour conclure, le sentiment qu’un film ne doit pas se réaliser industriellement et qu’il est impossible à un metteur en scène de tracer des limites étroites à son msjnration ; il faut lui laisser les moyens de perfectionner son œuvre et d’atteindre, par le travail, l’expression exacte de ce qu’il ressent. » A Royan, M. Couzinet a construit des studios modernes, parfaitement équipés. Cette vue nous montre l’importance des bâtiments de ces studios dans lesquels M. Couzinet vient de tourner Le Club des Fadas