La Cinématographie Française (1939)

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191 rTTTTTrTYrxrxTrrYYXXxi:ra ciwÊüflSimRi RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ TOULOUSE Grâce aux Grands Efforts des Directeurs les Recettes sont en progression 'Toulouse. — Le premier trimestre 1939 n’est pas sensiblement différent de ceux qui l’ont précédé et ne nous a rien révélé de sensationnel. Nous avons dressé le bilan d’exploitation basé sur quatre de nos grandes salles durant la période du premier trimestre de la saison, octobre à fin décembre 1938, ainsi que nous l’avons fait l’an dernier, pour ces mêmes périodes en 1936 et 1937. Pour faciliter la comparaison des résultats obtenus en 1936 et 1937, avec ceux de 1938, rappelons que le trimestre 1936 avait produit : 3.152.000 francs environ et celui de 1937, un total de 3.468.000 francs environ. Le trimestre 1938, accuse un résultat de 3.894.000 francs environ, soit une augmentation de : 426.000 francs environ, par rapport au chiffre d’encaissement constaté en 1937 d’octobre à fin décembre. Nous sommes heureux de constater cette progression dans les recettes et elle nous paraît particulièrement méritée, en raison des efforts de programmation et de publicité faits par les différents circuits de nos salles de première vision. Avant d’aborder ce sujet et tout en reconnaissant que les différents circuits apportent les plus louables efforts à l’élaboration des spectacles, nous sommes dans l’obligation de faire remarquer que l’adjonction de certaines attractions au programme n’est pas fait pour relever le niveau des spectacles présentés. Nous n’ignorons pas que la présentation de ces attractions, plus ou moins grotesques, est destinée à satisfaire à certaine loi bâclée comme tant d’autres, mais le publ ic qui paie n’a pas à entrer dans ces considérations, aussi serait-il heureux de les voir disparaître. Il fut un temps où, en intermède, nous avions l’occasion d’applaudir une réunion orchestrale qu’il n’est guère possible de grouper que dans certaines villes et nombreux sont ceux qui n’ont pas oublié les chefs d’orchestre tels que MM. Combaux, Libiot, Lassus qui, pendant longtemps, nous permirent d’assister à de vrais régals musicaux. Nous admettons fort bien que les charges très lourdes imposées à nos salles de spectacles ne leur permettent pas d’envisager la réorganisation de ces groupements, mais nous exprimons l’espoir que nos directeurs sauront sans tarder remplacer cette partie de programme par des documentaires instructifs et d’avance nous les en remercions. Au point de vue exploitation, nous devons signaler la présentation en « tandem » dans deux circuits différents : Le Plaza, circuit Jean Galia et le Trianon, Pouget directeur-propriétaire, du film La Bête humaine. Cette présentation, qui, au préalable, nous avait paru risquée, pour une ville de l’importance de Toulouse, a produit un excellent résultat financier, puisque les quatre premiers jours ont permis d’encaisser aux guichets de ces deux établissements, la somme de 123.001) francs. Ce chiffre, que nous empruntons à un journal corporatif, nous paraît tout à fait véridique. Cette tentative a donc été concluante et nous ajoutons que le Trianon a tenu ce grand film au programme durant deux semaines. Le Bel Effort du Circuit Jean Galia En notre ville, centre du spectacle, un effort important a été fait par le circuit Jean Galia, qui contrôle six salles : Nouveautés, Vox, Olympia, Rex, Saint-Cyprien, Plaza. Animé d’un esprit d’entreprise à la fois réfléchi et hardi, le circuit Galia a donné aux spectacles des formules nouvelles. Toujours à l’affût de nouveautés, il a présenté dans ses établissements de Toulouse des spectacles de choix. Cette recherche s’est appliquée dans tous les domaines : 1° Cinéma : par des visions de grands films étrangers; 2° Music hall : par de sompteuses revues : Perchicot, Max Tay, Les Folies-Bergère, La Revue de l’A. B. C., Mistinguett, Tiehadel et Rousseau, Lacoste, etc., etc... 3" Par des attractions : Marjolaine, Marie Babas, Rina Ketty, Reda Caire, Berval, Jean Sorbier, Jean Lumière. Pour ce qui est de la production française, le circuit Galia s’est assuré de beaux films. Citons, au hasard, quelques succès présentés : Les Nouveaux Riches, Le Révolté, Tricoche et Cacolet, Pilote d’ Essai, Trois Camarades, La Bête humaine, Le Drame de Shanghai, etc., etc... Dans la liste nouvelle, nous relevons : L’Esclave blanche, Firmin, le Muet de SainlPataclet, Serge Panine. Prince Bouboule, Délicieuse, Heidi la Sauvageonne, La Citadelle, Prince de mon Cœur, Mon Père et mon Papa, Les Montagnards sont là, Le Déserteur, NordAtlantique, Marie-Antoinette, Toute la Ville danse. Gaumont-Palace (S. N. E. G.) Cette belle salle fait depuis toujours les 1,1 Façade originale du Plaza de Toulouse (Jean Galia) pour la sortie de L’Esclave Blanche. M. Moirselle, directeur. M. Lefèvre, décorateur Les «Variétés» ont réalisé une belle façade pour la sortie des Cinq Sou* de Lavarède. M, Perret, directeur. Décorateur : Laffont. Façade du «Trianon Palace» pendant la passation du film Mon Curé chez les'Ricbes qui a obtenu un grand succès pendant ses 2 semaines d’exclusivité Façade du « Gaumont Palace » (S.N.E.G.) pour le lancement des Hommes Volants. M. Jean Sénac, directeur. Décorateur : Grandiolier. délices du public toulousain qui est sûr d’y trouver des spectacles de choix présentés dans un cadre incomparable. La saison actuelle fut parfaite tant au point de vue cinématographique, qu’au point de vue théâtral, avec le célèbre fantaisiste : Charles Trenet qui enthousiasma le public toulousain et le « Jazz de Fred Adison », très apprécié. D’autres magnifiques bandes suivront : La Fin du Jour, Accord final. Le Récif de Corail, La Bataille de l’Or, Derrière la Façade, L’Insoumise, L’Héritière vagabonde, Josette, Le Roi des Gueux, Jeunesse olympique, Les Gars du Large, Paradis volé, Le Mystérieux Docteur Clitterhouse, etc., etc... Nous ne pouvons donc que nous réjouir de voir le Gaumont conserver, lui aussi, une place des meilleures dans la corporation toulousaine et nous félicitons M. Sénac des gros efforts faits pour satisfaire le public toulousain.