La Cinématographie Française (1939)

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197 PUIVKËROUË CLIENTELE DE PLUS EN PLUS VARIEE GROS SUCCES DU FILM FRANÇAIS L’année 1938 est une excellente année poulies cinémas dunkerquois et elle marque une nette amélioration du rendement des diverses salles. En particulier, au Palais Jean-Bart, que dirige avec compétence et éclectisme M. Bennett, le film français fut à l’honneur en 1938. De nombreux « gros morceaux » de la production nationale furent présentés avec grand succès dans cette salle et si c’esl Blanche Neige qui vient en tête comme recettes, tous les autres films à succès sont des films français. Cette variété de films nationaux, leur qualité réelle et leur intérêt soutenu ont amené au cinéma une clientèle plus étendue et plus variée qu’à l’ordinaire ; en continuant à présenter à ces spectateurs anciens et nouveaux des spectacles toujours en progrès comme qualité et comme technique, il est facile d’espérer garder à notre industrie cette clientèle satisfaite qui deviendra une remarquable propagandiste en faveur du cinéma. Pour cela, dit M. Bennett, il ne faudrait pas que la production française s’orientât trop vers un cinéma de basse morale risquant, par réaction néfaste de nombreuses familles, de détruire tout le succès de ces temps derniers. (Je signale avec plaisir que M. Bennett a obtenu au Palais Jean-Bart, qu’il dirige depuis deux années, des succès magnifiques de recettes, puisque pour de nombreux films ses recettes sont beaucoup plus importantes que celles réussies dans des villes deux ou trois fois plus peuplées que Dunkerque.) Voici le résultat du referendum : Palais Jean-Bart : Blanche Neige, La Grande Illusion, Katia, Ignace, Les Bois du Sport, Le Révolté, Ramuntcho, Un de la Canebière, Gargousse, Sœurs d’ Armes, sont les dix films ayant remporté le plus gros succès en 1938. Quant aux vedettes plaisant aux Dunkerquois, il faut citer : Fernandel, Bach, Jean Gabin, Charles Boyer, Jouvet, Larquey, Danielle Darrieux, Annabella, Corinne Luchaire, Elvire Popesco, etc. VALEMCIEMES Le public valenciennois, tout comme la majorité du public des salles cinématographiques, devient de plus en plus exigeant sur la valeur des spectacles présentés. (1 est donc rassurant de constater que la production française marche d’amélioration en amélioration. A Valenciennes, comme ailleurs, c’est le film français qui est à l’honneur et remporte dans l’ensemhle les meilleurs succès. Eden Palace (directeur M. Berna) : Alerte en Méditerranée, Marie Waleska, Katia, Mon Curé chez les Riches, etc. Si l’on citait les meilleures recettes du Ie*' trimestre 1939, on trouverait : Gibraltar, chaire, Elvire Popesco, etc... CAËA1S Trois salles d’exclusivité dans cette grande ville étendue et peu active l’hiver. Ce sont l’Alhambra où va de préférence l’élite. Programmes choisis et bien mis en valeur par le directeur : M. Montcharmont. Des succès : Orage, Alerte en Méditerranée, Katia, etc... Blanche Neige y est passé en même temps qu’on le donnait au Théâtre des Arts avec le Pierre Larquey dans La Tradition de Minuit film de Roger Richebé programme du directeur de l’Alhambra. Cette seconde salle où va d’instinct le public populaire travaille à plein rendement avec les gros films comiques genre Ernest le Rebelle ou les œuvres à tendance mélodramatique ; les films américains (La Bataille de l’Or, etc...) plaisent beaucoup. La troisième salle est le Familia : salle familiale de quartier qui a passé avec succès Barnabé, Chipée, L’Escadron blanc, etc. Pour ce film, accompagné, en lre partie, d’une production sur le Roi-soldat, Albert de Belgique, un gala avait été organisé. Parmi les salles secondaires citons d’abord deux cinémas permanents qui travaillent souvent très bien : deux grands films, en général, par programme, deux programmes par semaine et des prix modiques. Ce sont, le Crystal-Palace qui a passé avec succès Quai des Brumes, Toura, etc. et le Calaisiana, situé également dans Calais-Nord. Enfin le Kursaal et le Gymnase sont les salles essentiellement populaires. — A.-J. Gauliez. CAMBRA 1-DOUAI A Cambrai, les deux salles travaillent parfaitement mais surtout, comme la plupart des établissements, le dimanche, le samedi, puis le mercredi. Ces deux cinémas ont successivement établi une matinée spéciale le jeudi avec une réduction de 40 à 50 % sur le tarif ordinaire. Cette matinée a un gros succès dans l’une et l’autre salle. Signalons aussi l’effort fait dans la nouveauté des passations. Au Familia : Retour à l'Aube, Trois de Saint-Cyr, Hôtel du Nord, J'étais une aventurière. Au Palace, après une excellente reprise de Blanche Neige et des films comme Robin des Bois et Ultimatum, ce sont : Trois Valses et Alerte en Méditerranée. A Douai les embellissements effectués par le Palace (Société des Cinémas Bertrand) en font une salle élégante et sobre, la plus belle salle de Douai et la mieux située. Le Palace vient de donner Hôtel du Nord. L’Omnia reste la salle plus populaire, notamment par ses programmes. Le Studium passe de bons films ( Robin des Bois, etc.) et reste la salle familiale par excellence (Circuit de l’Office Technique du Cinéma Familial). A.-J. C. BOILOGXE-SIIR-MER LES FILMS FRANÇAIS A L’HONNEUR La qualité sans cesse meilleure du film français, la valeur progressive des productions nationales et l’amélioration certaine de la technique de nos réalisateurs trouvent leur récompense naturelle et logique dans l’augmentation importante des recettes faites dans les salles cinématographiques, puisque par le jeu normal des locations les distributeurs touchent une part plus grande comme pourcentage. L’année 1938 a été, à Boulogne, la véritable illustration de ce fait. Pour les deux salles de première vision : Kursaal (1.800 places) et Marivaux (900 places), l’augmentation des recettes est très appréciable. Elle tient surtout à l’intérêt des films présentés dans ces deux établissements, qui ont soigné de près leur programmation. Les directeurs boulonnais ont d’ailleurs souvent offert à leur clientèle des films qui venaient à peine d’être présentés à Paris ou à Lille. Le public boulonnais a été sensible à cette « primeur » et a marqué le coup en venant plus nombreux aux diverses séances. Grâce donc à la valeur de la production française, un public nouveau vient petit à petit grossir le nombre des fidèles spectateurs et procurer pour l’avenir des ressources de plus en plus grandes qui seront les bienvenues et permettront la continuité du progrès national. Voici d’ailleurs les films ayant réalisé les meilleures recettes en 1938 au Kursaal et au Marivaux de Boulogne : Au Kursaal : Quai des Brumes, Légions d’Honneur, Prison sans Barreaux, Orage, Paix sur le Rhin, La Mort du Cygne, Trois Artilleurs au Pensionnat, Naples au Baiser de Feu, L’Homme à abattre, Marthe Richard. Au Marivaux : Blanche-Neige et les Sept Nains, Katia, J’Accuse, Abus de Confiance, Ces Dames aux Chapeaux verts. Les Rois du Sport, François 1er, Le Fraudeur, Le Tombeau Hindou, Le Courrier de Lyon. I»es vedettes attirant le plus nombreux public sont, côté féminin : Danielle Darrieux, Michèle Morgan, Viviane Romance, Corinne Luchaire, etc... Côté masculin : Fernandel, Jean Gabin, Raimu, Jouvet, Charles Boyer, Pierre Blanchar, Tino Rossi, Jean Murat, Larquey, etc... En effet, un film interprété par un ou plusieurs de ces artistes est toujours assuré de réaliser une excellente recette. Eu résumé, production française de qualité plaisant de plus en plus au public. G. Dejob. CESSIONS DE CINÉMAS MM. les Propriétaires et Directeurs de Salles sont informés que MM. GEORGES GOIFFON & WARET 51, RUE GRIGNAN A MARSEILLE sont spécialisés dans les cessions de Salles cinématographiques dans toute la Région dy Midi. Les plus hautes références Renseignements gratuits — Rien à payer d'avance