La Cinématographie Française (1939)

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»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ il CINE RAPHIE SE 213 ♦ ♦,♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ de grandes haies de 3 mètres sur 1 mètre à chicanes situées à la partie inférieure. Un registre réglera l’air extérieur de tout à rien. Un radiateur à circulation d’eau chaude ou saumure froide permettra de maintenir la salle à la température souhaitable. De grandes baies à la partie supérieure évacueront l’air vicié par un double toit formant cheminée et un lanterneau aspirant statique. Ce double toit isolera la salle du froid et de la chaleur de l’extérieur et améliorera également le son. Les murs et le plafond seront revêtus d’un enduit de liège granulé qui contribuera à la bonne acoustique de la salle dotée, par ailleurs, d’une cabine de projection particulièrement insonore. Ce que sera le nouveau Cinéma de Tanger (Place du Grand Sokko) Le nouveau cinéma, pourvu d’appareils de projection np to date, possédera également un projecteur de 16 mm. pour les actualités locales. M. Serret, qui nous a donné ces renseignements, conclut : « Nos enfants riront de la plupart de nos salles actuelles et les services d’hvgiène devraient d’ores et déjà inter, venir ». Le cinéma, comme toute activité humaine, ne peut vivre sans un effort de conciliation entre le passé et l’avenir. Félicitons ceux qui, comme M. Serret, fuient la routine et par d’heureuses conceptions créeent déjà les salles hygiéniques et confortables qui s’imposeronl de plus en plus. Ch. P. BELGIQUE L’Exploitation en pleine crise (De notre correspondant particulier) La situation que traverse actuellement l'exploitation belge n’est plus normale; elle ne cadre plus avec les possibilités habituelles de notre marché. Situation faussée par la situation internationale instable, chômage accru entraînant une restriction des dépenses chez les spectateurs. Salles combles les samedis et dimanches et des résultats catastrophiques en semaine; un public difficile, animé d’un esprit de contradiction. Comment composer les programmes ?... Du film musical, dramatique, des comédies ? Autant de questions auxquelles il n’est pas facile de trouver une réponse plausible. Le surnombre des salles a évidemment influencé énormément sur les recettes de l’ensemble des établissements. Un lutte pas toujours confraternelle a été engagée sur les prix de places qui ont été ramenés à des taux inconnus à ce jour. Cartes de faveur, cartes d’affiche, autant de facteurs qui ramènent les possibilités de recettes à leur stricte minimum. Au moment d’écrire ces lignes, les directeurs des cinémas de deuxième catégorie viennent d’envoyer une requête aux maisons de distribution de (films. Nous ne pouvons mieux faire que de donner in-extenso l’exposé : Anvers, le 18 mars 1939. Monsieur le Directeur, Les cinémas de deuxième catégorie du Grand-Anvers viennent d’envoyer la requête suivante à la Chambre Syndicale Belge de la Cinématographie et à l’Amicale des Distributeurs de films américains : « Messieurs, « Nous nous voyons dans V obligation d’appeler votre très sérieuse attention sur la situation critique dans laquelle se trouvent nos cinémas de quartier. « Lorsque nous avons signé nos contrats , l'année dernière, nous ne pouvions prévoir que toutes sortes de graves circonstances auraient sur notre exploitation une aussi funeste influence. « Cet hiver, rien ne nous a été épargné, et. la mort dans l’âme, nous voyons arriver l’été... « C’est un cri d’alarme, Messieurs, que nous vous adressons, car les cinémas de quartier vont à leur perte. « Comparez vous-mêmes nos recettes avec celles des années précédentes et vous serez suffisamment fixés ! « Ce n’est nullement un moyen détourné d’arriver à des prix de location plus avantageux et, encore moins, tentative d’échapper à nos engagements, nous ne pouvons continuer ainsi, nous devons être aidés. « En dehors des circonstances locales, comme le chômage au port et dans l’industrie diamantaire, entraînant V abstention des ouvriers et de la petite bourgeoisie, nous aovns beaucoup èi souffrir de la concurrence du centre et des prix réellement ridicules qui y sont pratiqués par certaines salles. « A cela s’ajoute que certaines salles du centre distribuent des cartes de faveur en telle quantité et à des prix tellement dérisoires, que toute concurrence avec le centre — dont nous souffrons beaucoup devient impossible. « Pour comble de malheur, les événements de septembre et les froids inusités de janvier et de février nous ont fait perdre de précieuses occasions de faire quelques bonnes recettes, capables de compenser nos grosses pertes. « Nous avons cru de notre devoir d’appeler votre bienveillante attention sur ces faits, avant qu’il ne soit trop tard, et nous espérons que vous voudrez prendre notre situation en considération, en revoyant certains prix de nos contrats. Car il n’y a pas moyen, pour nous, de continuer dans ces conditions. « Agréez, Messieurs, etc... » Suivent de nombreuses signatures. l* * Poser la question n’est pas la résoudre et nous doutons que l’aide demandée viendra du côté des distributeurs. Ceux-ci répliquent, à juste titre (notre rôle est d’entendre les deux parties en présence) qu’ils ont leurs engagements à remplir envers le vendeur de Paris, qu’ils ne peuvent invoquer les doléances de l’exploitation anversoise comme prétexte pour revoir des contrats d’achat ou d’exclusivité signés il y a des mois... Que, d’autre part, ifs n’ont jamais exploité, au sens propre du mot. la situation lorsque les établissements cinématographiques ont connu les années grasses. On invoquera encore l’ouverture constante de nouvelles salles, le pourcentage minime des faillites. Une situation paradoxale qui se pose... entraînant des discussions sans tin, mais dont les conséquences, en fin de compte, seront supportées par les spectateurs sous forme d’une augmentation du prix des places. Pieste à savoir si telle mesure est compatible avec les intérêts en présence. Il y a pourtant des films et des vedettes qui connaissent les faveurs du public. Les résumer en un tout homogène n’est pas chose aisée car, pour notre pays surtout, il va lieu de tenir compte de deux marchés bien distincts (la Flandre et la Wallonie). Les faveurs iront respectivement à la production américaine et française. Le meilleur exemple que nous pouvons prendre est le référendum organisé par un journal anversois. Le choix était à faire parmi Danielle Darrieux, Deanna Durbin, Victor Francen, Fernandel, Jean Gabin, Catherine Hepburn, Louis Jouvet, Michèle Morgan, Edw. Robinson, Ginger Rogers, Von Stroheim, Lorette Young. Un total de 4.452 bulletins valables a été enregistré et la liste-type se présente (aussi surprenant que cela puisse paraître) : Danielle Darrieux, Deanna Durbin, Victor Francen, Fernandel, Jean Gabin, Catherine Hepburn. Il y a lieu de faire ressortir qu’au moment du référendum, des films interprétés par ces vedettes passaient à Anvers : Quai des Brumes, Cet Age Ingrat, Katia, J’Accuse, etc... Que, d’autre part, le journal organisateur ne s’adressait qu’à son noyau de lecteurs et que d’autres artistes de réputation mondiale n’avaient pas été prévus dans la listes des possibilités. A première vue, les vedettes françaises dépassent de loin leurs collègues américaines. En aurait -il été ainsi si le choix s’était étendu à Franchot Tone (admirable dans Trois Camarades), Rette Davis (dans Jezebel), Spencer Tracy (Des Hommes sont nés), Greta Garbo, Garv Cooper (au talent multiple), Claudette Colbert ? Les vedettes qui attirent le public ?... Prenez les noms de ceux qui précèdent, complétez-les par Viviane Romance (la vedette du jour), Elvire Popesco (dans son genre), Raimu (toujours prisé), Mireille Balin, Louis Jouvet (peut-être trop artiste pour être compris), Michel Simon, Michèle