La Cinématographie Française (1939)

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II XXXXXXXIXXXXXXXZXXXj CINErôgngRAPHIE rXXYXYTXIXXXTIITTTYYTm monsieur qui a son siège social dans les boîtes de nuit hormis parfois lorsqu’il leur fait visiter le gai Paris. On peut leur démontrer facilement, et de visu, que la manille et la belote sont les marques représentatives d’une pondération et d’une sagesse toutes nationales. Un cinéma qui vit, un cinéma qui vibre, se doit d’exposer les thèses les plus diverses, les postulats les plus hardis, tant que la morale puérile et honnête ne s’en trouve pas blessée. Et est-ce blâmable que de dire la vérité ? Est-ce démériter que d’exposer les turpitudes humaines ? Qui croira que ces errements son! le propre d’un pays ? Qui croit encore que derrière les façades les mieux rechampies 11e stagnent pas quelques moisissures '? Amis d’outre-plaines, amis de par les monts, le film français, notre bon ambassadeur, vous apporte le souffle précieux d’une chose qui vous est chère, que vous estimez à sa valeur : « L’harmonieuse conception de la liberté ». Nos exposés ne masquent aucune arrièrepensée, et si nos industries peuvent profiter de notre expansion, nos films ne sont pas bâtis dans le but de vous persuader que nous sommes les seuls au monde à fabriquer et à vendre ce quelque chose dont vous pouvez avoir besoin. Le film français, produit d’une technique en continuelle évolution, n’a qu’un désir, vous plaire, qu’une espérance, continuer. L’ÉVOLUTION DE L’ÉCLAIRAGE Par A.-P. RICHARD Les Américains ( Bulletin de l’A.S.C., organe des opérateurs) placent au premier rang de la technique actuelle les directives à donner pour la meilleure utilisation du film à émulsions panchromatiques extra-rapides. A vrai dire, les explications fournies par les maîtres de l’art pictural se bornent à constater des faits, des faits qui confirment ce que les techniciens avaient au préalable an noncé. L’opérateur Tetzlaff déclare que dans sa dernière production, l’économie de lumière a été d’environ 35 à 40 pour cent de ce qu’il consommait au préalable. Dans les projecteurs de 2.000 les lampes furent remplacées par des 1.000 watts, dans les 5.000, la puissance fut abaissée à 2.000. Dans les projecteurs de petite puissance, la diffusion fut augmentée selon les besoins. W. Mellor tira comme conclusion, que le vieil adage : Travaillez pour les ombres, les hautes lumières prendront soin d’ellesmêmes, n’est plus de mise; à son avis, il lui semble plus logique de dire : Ayez soin des hautes lumières, les ombres viendront sans que vous ayez à vous occuper d’elles. AV. O’Connell prétend que la séparation des plans est plus aisée avec les nouvelles émulsions. G. Gaudio, dont le nom fait autorité outreAtlantique, estime que le rendu des ombres est bien meilleur. Cette affirmation prend toute sa valeur, quand 011 connaît la méthode d’éclairage, instaurée par cet opérateur. En effet, l’éclairage Gaudio tend à donner des écarts de luminosité plus grands qu’avec les méthodes courantes; si donc les résultats sont meilleurs, c’est que réellement les pellicules actuelles sont préférables à leurs aînées. En mesures anglaises, avec une bonne cellule General Electric, il a pu abaisser la valeur moyenne de l’éclairage de 150, 100 foot-eandle à 50. Le même opérateur a fait des essais avec une lampe à vapeur de mercure à haute pression lampe dite fluorescente grâce à l’écran excitateur des rouges qui y est adjoint. Cette lumière employée comme éclairage de face donne un excellent modèle. Nous voulons bien pour notre part admettre que le modelé des ombres est, avec ces lampes, de la meilleure qualité, mais que devient l’équilibre chromatique, que fait-on du maquillage équilibré, lui, pour la lumière à incandescence ? Charles Rosher, qui fut un des premiers à ■voir l’évolution de l’image avec L’Au rore de Murnau, donne comme base de niveau moyen de l’éclairage 50 foot-candle, ce qui corrobore les conclusions de ses collègues. On le voit, les constatations pratiques à tirer de cette enquête, si elles concordent pour le gain de luminosité, laissent île côté, sans les expliquer, les raisons techniques que voici : L’évolution de l’éclairage qui s’est faite ces dernières années tend à supprimer les faisceaux secondaires parasites qui ne servent pas à la composition de l’image. La première manifestation de cette préoccupation fut l’emploi de caches, on vit ensuite apparaître le spill-ring. Ce dernier accessoire présentait deux graves inconvénients : éehauffement anormal des lampes, absence d’homogénéité du faisceau lumineux. Le but poursuivi avec l’adoption de cet accessoire ne fut donc pas atteint, 011 avait bien un peu moins de lumière parasite, mais le gain n’était pas en rapport avec les ennuis qui résultaient de son emploi. L’apparition dans la technique cinématographique de la lentille de Fresnel devait apporter à la prise de vues de grandes modifications. Simultanément, aux Etats-Unis, Mole-Richardson (‘I, en France, Grenier présentèrent des projecteurs avec lentilles de Fresnel. Cette solution, qui n’est peut-être pas celle qui est la plus logique, a le mérite de la simplicité, elle constitue, en outre, une méthode économique et pratique d’une supériorité incontestable, sur ce qui existait précédemment. Sous la seule condition d’un bon centrage de la lampe, du miroir et de la lentille, il est possible d’obtenir des faisceaux homogènes où les pertes, en dehors de l’axe, sont peu importantes. Avec des lentilles à faces postérieures, plus ou moins adoucies, le faisceau lumineux est plus ou moins exempt de taches, la lentille donnant le faisceau le moins homogène, avant par contre l’avantage de donner le rayon le plus convergent. Lorsqu’on compare entre eux des projecteurs à lentilles de Fresnel, il convient de tenir compte de la convergence de cette lentille: entre deux lentilles de convergences différentes, les taches d’éclairement minimum et maximum accuseront au luxmètre des intensités différentes. Seul, le but poursuivi conditionne les caractéristiques de la lentille. Quant au miroir, les avis sont assez partagés. Théoriquement, le miroir est préférable à condition que sa courbure soit calculée, et que sa surface externe n’apporte aucun trouble à l’image réfléchie. Par contre, il nécessite une certaine habitude du manipulateur qui fait le centrage. La lampe à miroir est peut-être d’un réglage plus commode, mais on lui reproche le mauvais centrage du filament par rapport à ce miroir, la perte de ce centrage lorsque la douille n’est pas parfaite, de même peuton constater avec certaines fabrications la désagrégation assez rapide de l’argenture. Les adversaires du miroir indépendant prétendent que le croisement du faisceau réfléchi avec le filament provoque réchauffement de celui-ci. Ces points de discussion ne sont pas encore bien étudiés et l’on ne saurait être trop prudent dans les jugements à porter sur les deux écoles. Il semble, cependant, qu’au point de vue intensité, le miroir indépendant assure un léger gain de lumière. L’affirmation unanime que les nouvelles émulsions donnent des ombres plus détaillées exige une explication. Les films panchromatiques extra rapides de présentation rapide ont sur leurs devanciers les avantages suivants : 1“ Grain et granulation plus faibles; 2" Excellente gradation: 3° Possibilité d’inscription de plus grands écarts de luminosité; 4° Sensibilité accrue. DANS VOTRE CABINE LES VOLETS AUTOMATIQUES ^yïT Cjpee SONT RÉGLEMENTAIRES SÉCURITÉ ABSOLUE Chez votre R vendeur habituel ou a : R. AYLMER I ngénieur-Constructeur 22, Rue Château-Landon, PARIS X* Téléphoné : NORD 98-59