La Cinématographie Française (1939)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE iii FR RAPHIE SE EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX-. Ces critères déterminent ce que les Américains appellent la technique llexible. En effet, si nous examinons une plage d’ombre, au point de vue photographique, le rendu des détails sera d’autant meilleur que l’émulsion aura une granulation plus faible et une gradation plus parfaite, en tenant compte de la possibilité d’inscription des plus grands écarts des ombres aux grandes lumières. On connaît depuis longtemps des émulsions à grain fin, mais en général leur latitude de pose (inscription possible des écarts de luminosité) était faible, il en résultait que le fait de photographier avec un sujet à grands écarts n’apportait aucune amélioration, ce qui était gagné d’un côté étant perdu de l’autre. L’examen d’une trame en similigravure est assez comparable au cas d’une image projetée. Avec une trame grossière, on obtient à une distance suffisante une aspect agréable de l’image, on ne lui confère cependant pas les détails et les demi-teintes qui lui manquent, une image cinématographique agrandie parait plus ou moins line et picturale à la distance à laquelle on la regarde, mais on comprendra aisément qu’une image bien modelée à gradation parfaite sera, à la même distance, plus artistique que celle dont la gradation sera inférieure. La sensibilité accrue permet d’utiliser des sources lumineuses plus faibles, dont les lampes ont des filaments de moindre surface, qui, on le sait, ont un meilleur rendement optique. Anciennement, le plateau était inondé de lumière, d’ambiance, ce qui entraînait une augmentation de la lumière de contraste; aujourd’hui, la lumière d’ambiance, mieux répartie, plus contrôlable, autorise l’emploi d’une moindre lumière d’effet. Les progrès appliqués à ce jour ne signifient pas que le cycle des trouvailles est, en ce qui concerne l’éclairage, fermé aux recherches, bien au contraire, nous croyons que l’optique a encore un beau rôle à jouer. Dans un avenir prochain on verra paraître des projecteurs mieux adaptés aux buts artistiques de la prise de vues, nous verrons aussi les opérateurs revenir à de plus saines conceptions de ce qu’est l’appareillage d’ambiance. Cette notion d’ambiance conditionne la répartition artistique de la lumière, le modelé des ombres; la non application de cet éclairage est à regretter, mais la réaction contre cette exclusive se dessine aux EtatsUnis. UNE INSTALLATION UNIQUE AU PALAIS DE CHAILLOT L’aménagement cinématographique et sonore du Musée de l’Homme Quatre musées doivent trouver leur place au nouveau Palais de Chaillot; seul, actuellement, le Musée de l’Homme a achevé son installation et dispose de la salle de projections cinématographiques prévue par les plans... (celle du Musée des Monuments français, ex-Musée de Sculpture comparé, semble bien être abandonnée...). Au Musée de l’Homme, au contraire (ex-Musée d’Etlinographie), une installation cinématographique et sonore extrêmement complète a été montée ; elle représente une réalisation unique au monde. La salle est ouverte depuis près d’un an; nombre de manifestations y ont eu lieu déjà; elle donne régulièrement, dès à présent, des séances de projections de films complétant les sujets traités dans les salles du Musée quatre jours par semaine en soirée : films coloniaux, reportages de voyageurs, enregistrements d’explorateurs...; des auditions ifte disques, rapportés par des missions d’études en pays exotiques, y ont également lieu. La salle, en outre, s’ouvre aux clubs et associations diverses d’amateurs et de curieux de cinéma ! La Cabine. — La cabine est équipée pour passer les films de tous formats : 55 mm. (Bauer), 17 mm. 5 (Pathé), 16 mm. (Kodak), 9 mm. 5 et 8 mm. (Pathé). Les films peuvent passer en muet ou en sonore, chaque appareil étant prévu pour adaptei la cadence voulue. Lumière. — Pour le double poste 35 mm. le redressement du courant pour les lanternes (Brenkert) est assuré par des éléments cuproxides 35 volts, 50 ampères : c’est donc un dispositif simple. Son. — Les appareils de 17 mm. 5 et 16 mm. comportent des lanternes ordinaires, à arcs horizontaux et à miroirs. Les têtes sonores de 35 mm. ne comportent aucune pièce qui soit fixe en contact avec le film. C’est le film, lui-même, qui, par adhérence, entraîne un tambour, dans lequel se trouve la cellule, donc le déroulement du film est absolument continu; ce tambour formant volant. Il n’y a aucune possibilité d’un dépôt du film puisqu’il n’y a pas frottement. Un dispositif de refroidissement par air a été adapté sur tous les appareils, en plus du dispositif de sécurité habituel. La distance de projection est de 18 mètres. Equipement sonore. — Les conditions très particulières d’emploi demandaient un équipement sonore spécial, qui permette de restituer aux sons émis leur timbre d’origine. Les explorateurs, qui ne disposent souvent que d’équipement plus ou moins rudimentaires, doivent pouvoir, à leur retour, recréer le « climat sonore » original. Pour cela, l’installation comporte une série de pré-amplis distincts : un pour l’appareil de 35 mm,; un pour le 17 mm. 5; un pour le 16 mm.; un pour le pick-up, qui attaquant un groupe de trois amplis de puissance, travaillant chacun sur une gamme déterminée de fréquences : basses, de 30 à 400 périodes; médium : 400 à 4.000 périodes; aigus : 4.000 à 20.000 périodes. Un ensemble de potentiomètres dose la puissance respective de ces trois groupes d’amplis. On est ainsi maître des timbres reprod uits. Chacun de ces amplis attaque ses propres haut-parleurs. Ce sont pour les basses : un haut-parleur hoomer; médium un multicellaire; aigus un tuitter placés derrière l’écran.